Primaire des socialistes du PS

par Libertad14
samedi 3 décembre 2016

Après la pièce de théâtre que nous ont interprétée les ténors de la droite « les républicains » et l’avènement de Fillon comme leader pour les présidentielles, c’est au tour des socialo-réformistes « le PS ».

 Toujours aussi divisés sur les orientations politiques de leur parti, les socialo-réformistes s’apprêtent à jouer la même comédie que leurs homologues de droite.

 La décision de ne pas se représenter aux élections concernant Hollande n’est qu’une incision faite pour extirper les risques d’une gangrène qui serait létale pour ce parti. Leurs motivations pour cette primaire n’est simplement qu’une répétition pour mesurer l’audience des courants qui traversent ce parti et d’évaluer la côte de confiance de chacun qui permettra à ces politicards de parfaire leur carrière politique.

 La situation politique qu’elle soit économique ou sociale est laissée pour compte privilégiant le profit au social. Depuis des décennies les hommes politiques, qui se sont succédés, à la tête du Gouvernement n’ont été que des prestataires de services dirigés directement ou indirectement par le Capital.

 Pour ce qui est d’Hollande, avec ses petits 7% de confiance des français, avec ses trahisons à répétitions, avec ses choix de donner au patronat des milliards en les rassurant et en pipant sur les revenus des salariés ne pouvaient se terminer autrement. Mais cette stratégie n’est pas imputable uniquement à un homme mais à une équipe gouvernementale voire à un parti réformiste qu’est le PS.

Le bilan est lourd car cette politique laxiste a ouvert la porte au retour d’une droite dure et libérale, a une montée de l’extrême droite, à des prétentions démesurées du grand patronat et des banques tant sur le plan national que supra national comme l’Europe.

Nous mesurons l’impact de ce système qui au travers de sa presse décide qu’elle politique a privilégier, quel courant de pensée qu’il faut imposer. Le drame à l’heure d’aujourd’hui c’est que parmi tous ces ténors de la politique il n’y a pas de place pour des candidats qui s’opposent à ce système capitaliste. Que ce soit les journaux, la télévision tous se mobilisent pour orienter la présence et le débat des politiques sans sortir du cadre imposé par les dignitaires du régime « la bourgeoisie capitaliste ».

 Tous ces dirigeants qui s’agitent ne pratiquent que des effets de manches, des promesses sans lendemains. Ils parlent de sauver la France, mais oublient le peuple, ils promettent de faire mieux que leurs prédécesseurs mais l’emploi, la misère s’amplifient de présidences en présidences, seul le capital se porte bien et prospère sur le dos du peuple semant misère, discorde et insécurité.

Ce lamentable scénario pourrait s’appeler « les veines ouvertes d’un peuple à l’agonie »  

 

02/12/2016


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