Procès Viguier : Olivier Durandet, un amant très très spécial
par Allain Jules
mercredi 10 mars 2010
Diantre ! Ira, ira pas en prison ? La « culpabilité » de Jacques Viguier jugé en appel à Albi pour la disparition de sa femme a vécu hier, un moment probablement décisif qui risque finalement de condamner l’amant, Olivier Durandet. Après qu’un témoin, Séverine Lacoste, baby-sitter des enfants Viguier au moment des faits ait révélé son mensonge suite à un faux témoignage, l’amant a été interpellé à son domicile et placé en garde à vue.
Alors qu’en 2000, elle déclarait qu’après la disparition de sa patronne elle était retournée seule, deux jours après, au domicile des Viguier, constatant que dans la baignoire il y avait un mélange d’eau et de sang, elle vient de se rétracter. Non seulement, elle a avoué hier qu’elle n’était pas seule mais accompagnée d’Olivier Durandet, mais en plus, elle estime que ce dernier lui a fait un briefing pour ce faux témoignage, et la semaine dernière encore, pour préparer son témoignage au Tribunal, elle l’a rencontré à nouveau...
Mais, beaucoup de personnes s’interrogeaient sur les rapports étroits qu’entretenait l’amant olivier Durandet, la baby-sitter Séverine Lacoste et la police. En effet, Olivier Durandet, le dernier à avoir vu vivante Susi Viguier, fut aussi celui qui, deux jours après, annonça à la police sa disparition, accusant nommément le mari volage qui faisait chambre à part avec sa femme qui semble-t-il voulait divorcer. Mais, aujourd’hui, même les parties civiles ne comprennent plus. Pourquoi Olivier Durandet veut-il par tous les moyens influencer le jugement ? Pourquoi, si rien n’accuse Jacques Viguier, insiste-il ainsi à vouloir démontrer le contraire ? Seul son témoignage va éclairer ce cas trouble qui risque de mal tourner pour lui.
La baby-sitter mise en garde à vue pour "faux témoignage" et l’amant, pour "subornation de témoin", viennent, ce matin, 10 mars, de sortir libre du commissariat. Maintenant, le doute règne. Que va-t-il désormais se passer pour les prochains jours ? Nul ne le sait. Mais, ce "crime parfait" risque de s’avérer imparfait. Le rôle trouble d’Olivier Durandet sera au centre des prochains débats...
(Crédits photo/AFP (1) et Eyedea (2) )