Qu’on nous donne l’envie, l’envie d’avoir Aubry !

par Mathieu Soliveres
mardi 12 juillet 2011

Ah l'envie ! Sentiment que l'on ne commande malheureusement pas, mais que l'on peut en revanche provoquer. Et il faut bien l'avouer, si nous sommes encore très (très) loin de l'engouement populaire promis autour de la primaire socialiste, c'est peut être aussi parce que François Hollande, Ségolène Royal ou encore Martine Aubry, ne nous donne tout simplement pas envie.

Candidats par défaut quand ce n'est pas par dépit, ces socialistes là ne nous font pas envie. Plombés par la non-candidature du "séducteur" de Washington, les prétendants socialistes peinent à se dégager de la nasse pour laisser apparaître des éléments de programme qui, sans promettre la lune aux Français, seraient au moins en mesure de les faire rêver.

Et ce n'est pas la primaire qui permettra de les sortir de ce marasme. Entre positionnements stratégiques et électoralistes pour draguer la gauche du parti, on se demande déjà par quel numéro d'équilibriste le candidat investi s'en sortira pour porter un "socle commun de propositions" qu'il n'aura pourtant pas défendu...

Les socialistes semblent souffrir du syndrome "Martine Aubry". Pas vraiment décidés, pas vraiment motivés, à l'image de la camarade en chef qui pour vendre du rêve aux Français propose 50 milliards de hausse d'impôts pour "changer la vie" des Français (sic). Pas d'alternative crédible en matière d'emploi, d'insécurité, de retraites... Tout un programme !

Le hic, c'est qu'à force de passer leur temps à s'entretuer, à se chamailler, les socialistes ne prennent plus le temps de penser aux Français. A force d'attendre un sauveur inespéré, de changer d'alliances au fil des congrès, les socialistes ne font plus rêver.

A ce rythme là, les socialistes n'ont guère plus qu'une solution, s'en remettre à Johnny, pour qu'il nous donne l'envie, l'envie d'avoir Aubry !

Mathieu Soliveres


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