Quand l’on est Con, ce n’est pas pour la Vie

par ddacoudre
jeudi 28 novembre 2019

 

Heureusement ! Il y a toujours une espérance.

Difficile d’écrire l'histoire avant d'avoir pu la vivre ou l'apprendre.

La vivre oui, mais nous ne pourrons pas la raconter comme nous l'avons véritablement vécue.

Chacun de nous a bien conscience qu'il ne peut raconter dans une demi heure ce qu'il a vécu durant vingt quatre heures.

 

Cela devrait nous permettre de comprendre que la Vérité ne nous est pas accessible, nous la vivons mais nous ne pouvons pas la rapporter. Comprendre cela réglerait pas mal de mésententes et de problèmes.

 

Ainsi essayer de résumer le glissement intervenu jusqu'à aujourd'hui pour comprendre faute de pouvoir expliquer avec forces détails qui ne tiendraient pas dans un livre, 50 ans d'histoire que j'ai vécu, est une gageure,

Chirac vient de décéder, La première fois que je l'ai vu c’était à l'ORTF derrière le Général que l'on ne nomme plus. Il le pressentait au journaliste comme un jeune plein d'avenir politique. L'histoire ne l'a pas démenti.

 

C'est juste le point de départ de la mienne. De Gaulle ignorait que sa Ve république ferait le lit des oligarchies financières qui soumettraient la France et l’Europe, sous la dépendance des grands groupes internationaux qui sont en train de liquider la démocratie. Ils n'ont plus d'adversaires qu'eux mêmes, et les rescapés du Socialisme ne pèsent pas grand choses,

Rien n'est simple. S'en prendre aux grands groupes comme je l'écris n’est pas remettre en cause les compétences de leurs dirigeants ou de ceux qui y travaillent.

Ni remettre en cause le capital nécessaires pour faire des réalisations qui dépassent les moyens d'un individu.

 

A quoi cela me servirait-il de m'en prendre aux grands groupes, alors que ce sont les CITOYENS de tous les pays qui les RECONSTITUENT. Les hommes politiques tiennent tellement a LEURS votes qu'ils ne nous diront jamais, que globalement nous sommes de braves et bons Cons.

 

Soyons sûr qu'en aparté nous le disions avec un soupir de désespérance, car bien sûr il ne s'agissait pas d'une insulte, mais de tout l’intérêt que nous leurs portions ; conscient de ne pouvoir rien y changer tant qu' EUX ne décideraient pas d'en CHANGER,

 

Pourtant ils ont tremblé. Ils ont tremblé en 1974. Il en ont dépensé un pognon monstre pour que Giscard soit élu. C'était orgiaque. Seulement 425 000 voix de plus que l'Union de la gauche. Marchais, Mitterrand et Fabre seront les seuls à connaître les raisons de la fin de l'union autour du Programme Commun, qui l'aurait emporté électoralement. D'aucuns y ont vu la mains du patronat, d'autres de la finance sur le maillon faible du PRG, biens des rumeurs ont couru, eux seuls le savent.

Ils avaient si peur qu'avec le Programme commun les communistes arrivent au pouvoir que déjà en 1973 la « bande » Pompidou Giscard et peut-être quelques conseils de Rothschild, modifie le fonctionnement de la banque de France.

Je l'exprime simplement comme cela se rapporte aujourd'hui dans le débat public, mais c'était plus complexe, comme toujours d'ailleurs « maintenant vous savez pourquoi je l'ai expliqué d'entrée » . Le fameux article 25 n'a pas était présente directement par le gouvernement, le débat sur la modernisation a permis par le moyen d'un amendement de l'apporter. En principe tout le monde connaît ce moyen indirect, ça fait partie des règles du jeu, Ceux qu'à l'époque je connaissais de certain, c'était la peur du patronat de voir arriver les communistes au pouvoir avec les moyens financiers qui s'y attachaient. Nous sommes dans la guerre froide et la guerre du Vietnam. Ils se plaignaient de l'instabilité permanente dans laquelle les élections plongeaient le pays dans la perspective d'une victoire de la gauche.

Ce fut une période faste pour le syndicalisme de nombreux accords virent le jour.

L'objectif, couper l'herbe sous les pieds du PC et de la CGT. Puis la CFDT jusqu’à l'arrivé de la gauche au pouvoir en 1981 où la CFDT « s'accoquine » au pouvoir socialiste.

Les syndicats réformistes profitent de cette situations et se font également instrumentalisés. C'est un jeu complexe dans lequel les citoyens lambdas sont hors connections. Comme aujourd'hui pour la plupart, même bien plus qu'à cette époque, à se demander si entre hier et aujourd’hui il n'y a pas eu une FABRIQUE d'ânes ; ou une Fabrique du Crétin comme a intitulé son livre J.P Brugheli.

 

Ce que j’appelle la FRACTURE intellectuelle dont l'abstention et les GJ sont la démonstration actuelle. Avec jamais autant de savoirs disponibles cette situation est anormale, voire préoccupante, car elle est un prémisse de la destruction de la démocratie.

 

La peur fut grande pour la droite et le patronat. 1977 avec Raymond Barre se met en place la lutte contre l'inflation et la lutte pour la diminution des CHARGES pour rendre compétitive nos entreprises. C'est le début de l'emballement du chômage.

500000 en 1975, 3 700 000 en 1995. Depuis nous luttons toujours contre l'augmentation des charges, Sauf que ces fameuse charges c'est nous. Vous, votre femme, votre mère et père, vos enfants.

 

Tant que les hommes n'auront pas compris cela nous continueront de Fabriquer des Crétins qui croient qu'ils ne peuvent pas produire ce dont ils ont besoin parce qu'ils n'ont pas l’équivalent monnaie, c'est à dire une illusion.

 

Avec tous les savoirs et les réalisations extraordinaires que nous accomplissons, nous avons un bon degré d’indigence intellectuelle. L'instruction n'est pas la vie, elle aide à comprendre le monde pour nous réjouir de notre capacité de créativité pour obtenir un bien être qui ne soit pas notre fossoyeur.

 

Pour l'instant nous creusons toujours notre tombe en plus de celle qui nous est commune comme finalité.

La culture en a rajouté dés que l'humain a pu tenir un « caillou dans la main » celui d'aujourd'hui tient sous le bout du doigt, un bouton atomique.

Tout cela pour maintenir le privilège de disposer de la rareté. Nous préférons cela, disposer par la force du pouvoir de détenir ce que l'autre convoite, car cela nous classe socialement et politiquement. Nous n'avons aucun attrait pour l'abondance parce qu'elle ne nous différencie pas. OR nous acceptons la normalisation industrielle et comptable. LES accros aux marques en sont l'exemple type, comme les placements financiers. Ainsi pour conserver l'un ou l'autre nous raréfions les moyens monétaires nécessaires et nous nous privons de réalisations dont le manque crée des souffrances, des conflits, des guerres.

Depuis 1990 les motifs des hommes politiques pour être élus furent : 1/ la lutte contre le chômage, dont l'échec permanent est, nous l'avons compris je l'espère, la lutte contre la réduction des charges, qui ne sont qu'humaines ; une réduction de charges égale une perte d'emplois ; 2/ la sécurité qui nous conduit dans l'hystérie collective par la gestion politique de la peur.

 

La conséquence de tout cela fut l'illusion d'une maîtrise, comme si les effets négatifs du capitalisme ne seraient pas efficients et seraient acceptés, parce que les citoyens se préoccuperaient essentiellement du chômage et de la sécurité.

Sauf que ni l'un ni l'autre ne remplissent la gamelle, et ce ne sont pas les propositions actuelles du gouvernement qui vont la remplir, car il estime encore que les citoyens ont trop de privilèges, tandis que d'autres citoyens trouvent que la misère leurs coûtent cher.

 

J'ai mainte fois écrit que ce sont les 21 millions de français qui travaillent qui paient tous. https://ddacoudrev2.blogspot.com/2019/08/supprimer-l-sur-les-societes-que-paient.html

IL LEUR APPARTIENT DE DIRE CE QU'ILS VEULENT CAR CE SONT EUX, ET EUX SEULEMENT QUI FINANCERONT TOUT INEGALEMENT. MAIS ILS FAUT QU'ILS SACHENT QUE LORSQU'ILS RECLAMENT UNE AUGMENTATION DE SALAIRE, LES CAPITALISTES LA LEUR REVENDRONT AU DOUBLE DE CE QU'ILS ONT CONSENTI DE LEURS VERSER.

 

Si nous n'avons toujours pas compris cela ? alors Jean Paul Brigheli a raison !

 

DE PLUS, SI NOUS ATTENDONS QUE QUELQUES ÊTRES SALVATEURS DU MONDE SI CHER AUX AMERICAINS QUE NOUS MIMONS, NOUS L'APPORTENT, LES OCEANS CONTINUERONT DE MONTER.

 

Alors n'acceptons pas une fois LA VIE ACTIVE ACHEVEE de ne recevoir qu'une misère de retraite pour services rendus au Capitalisme.

N'acceptons pas que ceux qui nous la reversent avec la monnaie que nous leurs gagnons. Ou si nous préférons, nous restituent ce que nous leur avons donné en ayant acheté notre travail le double de ce qu'il nous a été donné pour le réaliser, trouvent en plus que l'on vit trop vieux et veulent nous remettre à bosser.

 

TOUS CEUX qui pensent qu'il faut travailler plus longtemps parce que notre espérance de vie s’allongent sont des indigents du cervelet, ils ont remplacé une case sociale de leur cerveau par une case comptable.

Nous devrions considérer que comptabiliser l'existence est une maladie PSYCHIATRIQUE de l'organisation capitaliste du travail.

 

Nous avons la vie devant nous pour ne pas rester des cons, mais faut-il encore le désirer et ne pas se complaire dans l'immobilisme normatif ou rationnel qui n'ont comme intérêt que comme panneau indicateur et non moyen de formatage de notre cerveau qui en devient un invalide intellectuel.

 

La seule valeur authentique et réfutable c'est l'énergie que nous dépensons pour réaliser une tâche ici ou au bout du monde, que l'on soit chinois ou un indigène d'Amazonie. Nous savons la calculer pour exécuter des performances sportives.

Qui donc nous interdit de le faire pour comparer nos productions qui n'ont de prix que celui de l'énergie que nous y consacrons dans un temps donné pour réaliser un travail. Plus besoin de douanes, plus besoin de duperies. Vous voyez bien que notre cerveau est imaginatif.

Alors, disons ce que nous voulons et si nous ne savons pas disons ce que nous ne voulons pas, et LA SOLUTION SE PRESENTERA.


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