Quand la Gaule, Chalon-sur-Saône, Bibracte et Gergovie, étaient juives et druidiques avant d’être romanisées, puis féodalisées

par Emile Mourey
mardi 7 septembre 2021

Bibracte au mont Beuvray, Gergovie sur le plateau de Merdogne ? Bizarre ! Bizarre ! Je ne suis qu'un ancien militaire de carrière qui, après une carrière courte et active, a voulu se sédentariser. La fortune, bonne ou mauvaise, a voulu qu'un marchand de biens me convainque, moi et mon épouse, d'acheter un château de Taisey qui courait alors scandaleusement à la ruine. C'était l'époque, aujourd'hui révolue, où les médias soutenaient des actions de ce genre.

Les choix que les Gaulois (?) ont faits pour installer leurs capitales de Bibracte et de Gergovie sont des sujets d'étude du niveau des "cahiers du capitaine", pour peu qu'on connaisse un peu la région. En Bourgogne, le militaire ne peut être qu'intéressé par la position et les vestiges d'occupation du site néolithique de Chassey-le-camp, à l'entrée du couloir de la Dheune, véritable porte en protection avancée d'un "pagus" au centre duquel "trône" l'étonnant horst de Mont-Saint-Vincent... Bibracte. En Auvergne, il m'a suffi de regarder la carte militaire pour repérer l'étonnant éperon barré du Crest, la découverte d'une source au point haut me confirmant l'intérêt de la position... Gergovie.

Avec le port de Chalon et sa tour, vestige de forteresse antique sur une position particulièrement bien choisie, le militaire avait là tout ce qu'il fallait pour comprendre une immigration cananéenne ou phénicienne, débarquant dans une Gaule peuplée jusque-là principalement de chasseurs cueilleurs... d'où le titre de "métropole" que lui donne Diodore de Sicile en l'appelant "Alésia" (an 30 avant JC).

Lorsque l'archéologue voudra bien reconnaître que les vestiges mises au jour sur le mont Beuvray ont une explication militaire attestée par les textes, à savoir que ce sont les traces des quelques 20 000 Boïens que César y a installés après sa victoire contre eux et les Helvètes, tout devrait s'éclaircir...Le mont Beuvray n'est pas Bibracte. Il s'agit du site de Gorgobina dont parle César dans ses Commentaires. Bibracte, c'est le mont saint Vincent. Les extraits de cartes anciennes que j'ai publiés dans mon précédent article le prouvent indiscutablement. Gergovie, c'est Le Crest.

Où sont les traces que ces premiers migrants ont laissées de leur passage ?

A Mont-Saint-Vincent/Bibracte, c'est d'abord l'oppidum qui rappelle l'enceinte de la ville de Troie. C'est ensuite le temple - actuelle église - frère ou soeur du temple de Salomon (Xème siècle avant J.C., décrit dans I Rois 6-8 & II Chroniques 3-5) . Ses chapiteaux aux guerriers casqués à visage de lions sont de type sumérien.

A Gourdon, le Gaulois sacrifie à la morsure de la gloire (le coq) tout en tournant le dos au péché qui dévore les âmes. C'est enfin, plus tard,- photos Bourgogne romane - les merveilleuses fresques judaïques annonçant la venue d'un messie "Cleopas" qui se fera reconnaître par l'offrande du prépuce et du clitoris... dans l'espérance du retour du roi David (Ier siècle avant J.C.)

Au Crest/Gergovie, c'est un temple "biblique" avec son chapiteau de la Genèse aux trois visages de Dieu, dieu solaire, dieu inconnu et dieu lunaire, dont les visages ont été usés par les mains des fidèles qui les ont invoqués. Ce sont ces autres chapiteaux "druidiques" qui divinisent les formes du terrain, volcans, montagne serpentine de la Serre, dragons/volcans crachant le feu. Plus loin, c'est Eve qui incite Adam à manger du fruit défendu que seul Dieu mange... au risque de provoquer sa chute (Eve = le peuple. Adam = ses dirigeants).

A Chalon-sur-Saône, c'est la tour de Taisey qui commandait les deux voies de l'étain, celle de la Loire et celle de la Sequanas (1000 ans avant J.C. ?) ; c'est sa fenêtre à meneau tournée vers les deux collines de Jérusalem, comme elle est représentée dans les fresques de Gourdon (Ier siècle av JC). A l'étage de dessous, c'est la chambre du Saint des Saints où était gardé le trésor qu'Attila nous a volé (chant de Walther d'Acquitaine, 450 après JC). Enfin, ce sont les fossés de défense de la forteresse encore visibles à l'oeil nu, qui évoquent le charriot de la Petite Ourse, demeure de Dieu, et le charriot de la Grande Ourse, demeure des élus... comme à Nazareth/Sephoris.

Enfin, c'est, au III ème siècle, la cathédrale de Chalon-sur-Saône, troisième grand temple des Juifs après celui de Salomon et celui d'Hérode. Vers l'an 312, le rhéteur éduen Eumène le qualifie de "plus beau temple de l'univers" (panégyrique de Constantin Auguste). Comme le prédit un texte des manuscrits de la mer Morte, quand le messie essénien viendra, il mettra la main gauche sur le pain consacré, et de la droite, bénira toute la communauté rassemblée dans la nef (Rouleau de la Règle, II, 18 à 22, chapiteau du choeur).

Il n'y a rien de chrétien dans la cathédrale de Chalon, il ne s'y trouve que du judéo-druidisme, comme Eusèbe de Césarée l'a écrit tout en le niant : Celsus, grammairien de la secte d’Epicure, ayant objecté aux chrétiens que les druides avaient laissé plusieurs choses par écrit touchant leur religion qui avait beaucoup de rapport et de conformité avec celle des juifs, Origène le réfutant en son premier livre, soutient qu’il n’y a point apparence et qu’il ne croit pas qu’il y ait eu aucun écrit de la façon des druides. Pourquoi croire Origène plutôt que Celsus ? C'est Celsus qui a raison. A gauche, Gaulois er Gauloises sans péchés s'envolant dans un corps d'alouette vers un autre monde pour y vivre une seconde vie. A droite, Gaulois et Gauloises réincarnés en crapauds et autres bestioles répugnantes, sont emportés par l'aigle du ciel pour y être dévorés dans leurs nids. (Photos de Thierry Cornier et surtout de Cees van Halderen).

Dialogue de sourds ! Au mont Beuvray, l'archéologue a réussi à faire triompher sa thèse d'une Gaule en bois qui n'aurait connu l'usage de la pierre taillée qu'à l'arrivée des Romains sur le site...

d'où des dates de fondation de monuments que je conteste :

Ministère de la Culture, POP, Plateforme Ouverte du Patrimoine : base Mérimée.

  1. cathédrale de Chalon-sur-Saône : 13e siècle, 14e siècle, entre 1090 et 1522...NON ! IIIème siècle..
  2. église de Gourdon, XIe et XIXème siècles... NON ! plusieurs siècles avant JC.
  3. église de Mont-Saint-Vincent : 1080, 1120... NON ! "Au temps du temple de Salomon, Xème siècle avant J.C."(?)
  4. tour de Taisey : classement refusé. 1000 ans avant JC. (?)
  5. cathédrale Saint-Lazare d'Autun : début 12ème siécle... NON ! an 300.
  6. basilique Saint Andoche de Saulieu : XIème siècle... NON ! an 350.
  7.  basilique de Vézelay : construite de 1120 à 1150... NON ! an 361.
  8. primatiale Saint-Jean de Lyon construite de 1175 à 1480... NON ! milieu Vème siècle.
  9. église du Crest, fin XIIème, début XIIème... NON ! bien avant JC. !
  10. église de Mozac : XIème siècle...NON ! Ier siècle avant JC.
  11. église Notre-Dame du Port : XIIème siècle...NON ! vers 450.

Voici mon interprétation d'un passage de l'évangile de Luc qui me fait contester les interprétations officielles de nos plus prestigieux édifices religieux :

Luc 22, 8 : Jésus (esprit) envoie les esséniens de Galilée (Simon) et les esséniens de Judée (Jean) à Jérusalem pour préparer la salle du repas de la Pâques.
Luc 22, 10. Mais les deux disciples ne savent pas où. Jésus leur dit alors : quand vous allez arriver aux portes de la ville, le porteur d’eau (surnom péjoratif de la garde d’Hérode) va venir à votre rencontre pour vous contrôler ; vous n’aurez qu’à le suivre, ce qui vous mènera (au cénacle).

Le maître de la maison, Hérode, a-t-il ouvert la porte du cénacle pour que le repas pascal décrit par l’évangéliste ait lieu. Historiquement, la réponse est non. Il s’ensuit qu’il faut lire la scène du repas qui suit (la cène) comme une prophétie à réaliser. Comment bien traduire Luc 22, 14 ?... et lorsqu’il est venu le moment (traduction Tresmontant) ou lorsqu’il sera venu le moment...

Bref, le repas de l'union essénienne retrouvée a-t-il eu lieu ? Le Sauveur qui devait venir pour le présider est-il venu ?

L'empereur Julien arrive dans la barque des nuées.

 

Renvois
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/chalon-sur-saone-et-le-troisieme-187923

2 https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/iveme-siecle-la-basilique-gauloise-87057

3 https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-basilique-gauloise-de-l-87619

4 https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/vezelay-la-basilique-de-l-empereur-87450

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-cathedrale-st-jean-de-lyon-est-87823

Château de Taisey, 6 septembre 2021. Merci aux commentateurs qui soutiennent mon action. 


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