Quand la panique monte
par Olivier MOURET
mercredi 29 février 2012
Abasourdie dans un premier temps, elle a tenté de répliquer de façon désordonnée tout d’abord ( Juppé dépité puis Baroin avec sa délicatesse coutumière), puis plus revancharde (NKM en gardienne du temple) et enfin le néo-guide du peuple a pris les choses en main himself, qualifiant le candidat socialiste de tous les sobriquets les plus réducteurs possibles.
Cette annonce très politique a dévoilé le véritable visage du candidat populo-libéral, condamné à défendre ceux qui l’on fait roi. Car, ce sont ceux-là même, les quelques 3000 contribuables qui déclarent + de 1M d’€ par an que protège Sarkozy, véritable shérif de Nottingham, et non le peuple dont il tente de récupérer les voix par toutes une série de propositions en tous sens, plus électoralistes les unes que les autres. Depuis cette annonce de lundi soir, la Droite est nue.
Alors comme la garde meurt mais ne se rend pas, on sort l’artillerie lourde. On prédit des cataclysmes à la Haroun Tazieff : Les riches vont devoir s’exiler en Corée du nord, pays libéral à côté du régime stalino-maoiste mâtiné d’essence de Robin des bois qui risque de s’installer au soir du 6 mai. Les pauvres qui vivaient déjà au crochet des riches, vont devoir trouver d’autres moutons à tondre. L’industrie ne sera plus représentée qu’en carte postale, les tickets de rationnement vont faire leur réapparition, on s’éclairera à la bougie car Proglio aura coupé le courant, les chars soviétiques sortis du formol occuperont Neuilly….STOP, STOP….. on va où là ?
« Nulle part monsieur, c’est la panique » me répond cette dame enfourrée qui prend le train pour Berne, billets inclus.
Olivier MOURET - http://oliviermouret.over-blog.com