Quand les athées croient à la Mecque

par MuslimADieu
samedi 31 mai 2014

Muhammad, nous dit-on, c'est le type qui a fondé une religion qui s'appelle l'islam. On nous dit aussi qu'il est né à la Mecque, qu'il a épousé sa patronne plus âgée que lui de 20 ans et qu'une fois veuf, il aurait plongé dans la débauche sexuelle. On nous dit aussi qu'il a parallèlement mené plusieurs campagnes militaires en massacrant ici et là quelques tribus contestataires. Le tout en étant un illettré.

Les athées ont-ils raison de croire dans ces fables pondues par les imams ?

                   

Les athées sincères (si, si, il y en a) sont obligés d'admettre que mis à part ce que racontent les imams, on n'a aucune trace d'aucune autre source sur la supposée vie du supposé fondateur de l'islam. Que de la parole de poilus de la face à se mettre sous la dent.

Harald Motzk, un islamologue Allemand nous explique : « d'un côté, il n'est pas possible d'écrire une biographie historique du Prophète sans être accusé de faire un usage non critique des sources ; tandis que, d'un autre côté, lorsqu'on fait un usage critique des sources, il est simplement impossible d'écrire une telle biographie".

Que c'est beau la science lorsqu'elle doit nourrir son scientifique selon ce qu'il produit. 

Jetons un petit coup d'oeil sur "lesdites" sources relatives à Muhammad. J'invite le lecteur à visiter cette page Wikipedia qui compile les sources des "différentes" campagnes militaires de Muhammad.

On trouve alors que les sources "primaires" se limitent à :

  1. Sirat Rassul Allah (biographie du Messager de Dieu) d'un dénommé Ibn Hicham qui a pompé sur un certain Ibn Hishaq
  2. Kitab al tabaqat elkabir d'un dénommé Ibn Saad.
  3.  Les œuvre "historiques" de Tabari.
  4.  Les livres de Hadiths (Bukhari, Muslim, Abu daoud, Thimidhi & co).

Avant de revenir sur le CV de ces "savants", sachez qu'on nous dit aussi que le coran constitue une autre de ces sources primaires. Le lecteur peut s'amuser à cliquer sur la campagne militaire de son choix, aller voir le verset coranique qui en parle et vérifier comment le coran "parle de la bataille".

Prenons un exemple :

5-11 : les croyants ! Rappelez-vous le bienfait d'Allah à votre égard, le jour où un groupe s'apprêtait à porter la main vers/sur vous et qu'Allah a séparé vos mains des Leurs. Rapprochez vous d'Allah car c'est en Allah que les fidèles doivent mettre leur confiance.

Prenez le temps de bien lire le verset car votre "première" compréhension va être totalement chamboulée par le paragraphe suivant. 

On y va. Sachez donc qu'on vous dit que ce verset est la référence coranique de ce qu'on appelle l'invasion de Dhi Amr en septembre 624. On vous dit aussi qu'il s'agissait de "Faire un raid sur les tribus Banu Muharib et Banu Talabah après qu'il a reçu des informations suivant lesquelles elles étaient apparemment sur point de lancer un raid sur les banlieues de Médine".

Quant on vous dit qu'avec les paroles d'Allah, vous n'y comprenez que dalle !

Cet exemple est aussi utile pour montrer le "fonctionnement" de la "science" dite islamique.

Le récit, l'enseignement, le rite religieux ou ce que vous voulez sort de l'un des bouquins de l'un (ou plusieurs) des poilus le face ou descendants évoqués plus haut. On y accole, quand c'est possible, un verset qui pourrait "coller" vaguement et cela devient un fait historique dont le coran parle et que le coran confirme (noter qu'un verset peut avoir 4 ou 5 fables associées et totalement contradictoires, cela ne pose aucun problème et prouve d'ailleurs, que l'exégèse du coran est une science de spécialistes).

Ensuite, on vous dit que c'est carrément pour expliquer l'évènement que le verset coranique a été révélé. Vient ensuite l'affirmation que sans connaitre la fable, vous ne pouvez rien tirer du verset. En généralisant, on aboutit à la conclusion que sans les fables des poilus de la face, on ne peut rien comprendre au coran. Evidemment, il est conseillé de lire Allah mais ça ne sert pas à grand chose car vous n'y comprendrez rien puisque vous ne connaissez rien de tous les livres "scientifiques" qui remplissent les bibliothèques de barbus et qui donnent les "fables "explicatives.

Au final, vous n'avez plus personne qui lit le coran avec l'intention de le comprendre. Sauf bien sûr les scientifiques de la véritable science de la lecture du coran, c'est à dire la science de la vocalisation avec ses hit-parades de la chansonette.

Pour revenir à l'histoire officielle agréée, sachez donc que "toute l'histoire et la biographie" de Muhammad que vous pouvez trouver dans la multitude de livres dans les multitudes de bibliothèques prennent leurs sources dans les sources primaires ci-dessus mentionnés.

Qui sont donc les "biographes" primaires ?

Pour fixer un repère temporel, sachez qu'on vous dit que le prophète est mort en 632.

Ibn Ishaq est, nous dit-on, né à Médine aux environ de 707 et mort à Bagdad vers 767. C'est, nous dit on, le premier biographe du prophète et l'auteur de ce que nous croyons savoir sur le prophète, de son enfance à sa mort et passant par ses amours et autres tranches de vie. Sauf que voilà, personne n'a eu entre les mains le roman de Ibn Ishaq à part l'irakien originaire du Yémen, Ibn Hicham, qui, lui serait mort vers 834 et qui n'a laissé qu'une version remaniée de la biographie de Ibn Ishaq. Je ne serais donc pas étonné si Ibn Ishaq n'avait rien écrit et que la biographie ait été inventée bien plus tard.

Les deux premières décennies des années 800 ont été prolifiques en naissances de biographes.

Ainsi, en Ouzbékistan, en 810, naquit Bukhari.

A Nishapur, au nord de la Perse en 815, Naquit L'imam Muslim.

Au Tabaristan, au nord de la Perse, naquit Tabari en 838..

A Tirmidh en Ouzbekistan, naquit el Thirmidi en 824.

A je ne plus où, à L'Est de la Perse, Naquit Abu Daoud en 817.

Ces cinq "imams" rédigèrent les livres que l'on appelle livres de hadiths qui permettent aux Imams de Satan de légiférer sur ce que dit l'islam, entre autres, sur la meilleure façon de faire pipi et caca et de gérer le système financier international. 

Un Hadith, pour ceux qui ne le savent pas encore, est un "témoignage sur une tranche de vie prophétique" rapporté de bouche à oreille à partir d'une source primaire qui aurait vécu auprès du prophète. Deux siècles après, "les savants en ragots" compilèrent ces témoignages receuillis par interviews en livres sacrés qui, paraît t-il, sont scientifiquement garantis comme étant authentiques.

A titre indicatif, histoire d'avoir une idée sur les fables qu'on raconte sur les auteurs des fables. Bukhari, auteur du second livre le plus important de "l'islam" après le coran, serait un génie avec une mémoire fantastique qui aurait "recueilli" 600 000 hadiths en 16 ans et appris 200 000 par coeur (soit un camion entier). Selon les dires mêmes de Bukhari, après avoir enquêté rigoureusement sur chacun d'eux (faites le calcul, 15 mn pour recueillir un hadith et enquêter sur son authenticité) il n'aurait retenu comme "authentique" que 1% des ragots (c'est dire la qualité de la matière première, à teneur de 99% de farandoles confirmées). Bukhari aurait reçu la mission de Dieu lui même à travers un rêve où il aurait vu des mouches (symbolisant les mensonges) s'attaquant au prophète. L'analyse du livre de Bukhari semble montrer que Bukhari avait plutôt tendance à oublier ce qu'il écrivait lui-même et qu'il authentifiait tout et son contraire (à se demander s'il n'y avait pas un comité d'écriture derrière le bonhomme qui, par exemple, à deux endroits différents, authentifie deux hadiths différents, 100% vrais, et qui pointent chacun vers deux candidats différents au titre de premier verset qu'Allah a révélé à Muhammad). 

Le dernier de notre liste "d'historiens" est l’irakien Ibn Saad (784 à 845). Ibn Saad était appelé le scribe d’el Wadiqi, son mentor. El Wadiqi serait, nous dit-on, un médinois. Wadiqi fut sélectionné par le grand vizir Yahia ibn khalid ibn Barmak en personne et bénéficia du titre de grand cadi de Baghdâd.

Il faut savoir que les Barmaks (Barmécides) sont une grande famille de grand vizirs assistant les califes Abbassides de l'islam. Des Perses bien sûr. Sauf que les Barmaks était carrément des prêtres Bouddhisto-Zoroastres.

Les Barmaks étaient les chouchous de Khayzuran (morte en 789), Reine Mère du Grand Calife Abbasside Harun El Rashid (mort en 809) et inspiratrice, à ses heures, d'une grande figure de la littérature Persane, la Shehrazade des Milles et une Nuits. Harun El Rashid fut le premier Calife à recevoir en main propres le premier recueil de "Hadiths" commandité par son grand père au grand Imam Malik (mort en 796). L'imam serait le grand savant annoncé par le prophète dans les Hadiths et qui aurait selon la légende rapporté par le grand Historien Ibn Saad évoqué plus haut, passé trois ans dans le ventre de sa mère. C'est dire le grand scientifique qui allait naitre.

Pour ne rien vous cacher, depuis les années 750, l'islam était sous le califat des Abbassides qui étaient d'origine, comme vous l'aurez certainement deviné, Perse. Et les Perso-Zoroastres étaient passés maîtres en cléricalisme monothéiste depuis à peu près un millier d'années. Du livre sacré, il en écrivait en veux tu en voilà. Autour des gathas de Zoroastre, il ont bavé des milliers de pages qu'ils ont appelé Avesta et autres noms. Les Zoroastres, sans compter les 3 rois mages envoyés en Galilée, ont fortement contribué à rédiger le Talmud de Babylone. C'était des gars expérimentés qui ont hérité de l'empire Omayyade qui s'étalait d'Asie jusqu'en Espagne avec une nouvelle "religion" avec un seul livre. On imagine aisemment que pour eux, c'était le pied ! 

D'ailleurs, l'islam, avant l'arrivée des Abbassides, plafonnait à 10% de la population en Perse. Grâce aux découvertes scientifiques des scientifiques de Shéhérazade et ses Grands Vizirs, de très grandes similarités entre les pratiques religieuses Zoroastro-bouddhistes et celles des hadiths furent trouvés par la recherche scientifique Perse. A titre d'exemple, le comité scientifique découvrit qu'il y avait aussi 5 prières par jour en islam tout comme chez leurs ancêtres Zoroastres avec un timing qu'Allah avait oublié de mentionner dans le coran. Depuis, l'islam a connu un franc succès chez les ex-Zoroastres de Perse et y devint religion majoritaire avec 12 imams trouvés tout comme les 12 apôtres de Mithra et les 12 de Jésus.

Il serait fastidieux d'évoquer toutes les découvertes scientifiques en matière d'islam réalisées par les chercheurs Abbassides. On évoquera entre autres la façon de faire la prière, les heures, le comment et le quand du pèlerinage à la Mecque, le taux d'imposition relatifs à la charité etc.

Tirons sur le cochonnet  :

Toutes les boulettes cheikhales se trouvent dans le vent si on tire sur la Mecque. Il faut y aller franco et ne pas faire un pet de vieille. Notre comité scientifique nous avait affirmé que c'était là bas que le prophète était né et que la Mecque était un grand centre religieux païen où des païens de tous pays venaient déjà faire le tour comme des imbéciles autour d'un grosse pierre. La Mecque, fondée par Abraham en personne, nous disent les grands scientifiques, était aussi un grand centre commercial par où transitaient les marchandises venus d'Asie, passant par le Yémen pour aller en Syrie et vice et versa.

Sauf que voilà, on ne trouve aucune trace chez les Perses, chez les Romains, chez les Grecs, chez les Egyptiens, chez les "Judéens", les Mésopotamiens, les Yéménites, les Ethiopiens d'un grand centre commercial et religieux qui s'appellerait Mecque dans le coin. Pas la moindre petite référence chez les autres fils d'Abraham ou de Noé ou d'Ismael. Le néant total. Si ça existait, ça se saurait. Non ?

Pire, un simple coup d'œil sur une carte laisse penser qu'il s'agit d'un trou perdu où aucun imbécile ne penserait à faire transiter son commerce à dos de chameau en traversant montages et désert tout en laissant de côté la Mer rouge et le croissant fertile.

Les deux villes qu'on nous dit sacrées de l'islam sont dans une région appelée Hedjaz dont l'étymologie, selon Wikipedia, est :

Franchement les gars !

Vous feriez du commerce par là-bas et vous y monteriez un parc à thème dans l'espoir que ça marches ? Plus pourri comme endroit pour appeler les fans, c'est pas possible. C'est de la pure mécréance que de dire qu'Allah puisse faire ce genre de choix débile.

Bizarrement d'ailleurs, le coran, que l'on vous dit adressé aux fils d'Ismael qui vivent en tribus dans le désert ne parle jamais (au sens zéro verset), de fils d'ismael et de désert. Mis à part dans les mirages de la traduction, même le mot tribu n'apparait que dans un seul verset qui n'est même pas relatif à l'ère de Muhammad (49-13). En revanche, le coran nous parle de rivières, de plantes, de montagnes, de chasse, de pêche, de jardins, de miel, de lait, de vaches, d'oliviers, de courges.. Mais absolument aucun grain de sable désertique à se mettre sous la dent (zéro mot sable dans le coran).

Il semble apparamment que la science des poilus de la face soit dangereusement hallucinogène. Même pour les athées.

Passons aux cartes.

La carte ci-dessus est particulièrement amusante. On vous y a dessiné les "campagnes militaires" de l'islam à ses débuts d'après les "Hadiths" et le comité scientifique de Shéhérazade.

Sachant qu'hormis sur les côtes, la péninsule Arabique est un grand désert, un minimum de logique militaire qu'on ne prendra même pas la peine d'exposer tellement c'est évident montre que les flèches ci-dessus sont du grand n'importe quoi. C'est l'absurdité militaire poussée à l'extrême. Sans même aller aux risques de laisser à découvert "les deux villes sacrées" en face de l'Egypte (rigolez pas, mais c'est pour cette raison que les Abassides auraient fermé le Canal de Suez après que l'Egypte soit devenue.... musulmane !).

Ma bataille préférée est celle de Tabuk (voir carte). Dès que le grand chef militaire Muhammad eu conquis son village natal, deux ans avant sa mort, on nous dit que les Romains prirent peur de cette "force montante" du désert derrière le Hedjaz et décidèrent alors d'en finir. 30 000 pieux du désert accompagnèrent Muhammad dans la bataille qui n'eu jamais eu lieu puisque l'armée du Grand Empire Byzantin, qui venait de mettre la raclée au Grand Emprire Perse, aurait pris peur, rebroussé chemin et déclaré forfait. La bataille, contre soi désormais, fut quand même l'occasion d'expliquer et d'interpréter plusieurs versets coraniques. Muhammad y aurait accomplit plusieurs miracles comme nourrir plusieurs hommes avec une datte qu'ils sucaient à tour de rôle. Bizarrement, il "n'existe aucun récit byzantin contemporain des évènements". Il faut avouer que sur ce coup, certains islamologues occidentaux ont eu des soupçons. Faut quand même pas pousser trop loin le bouchon.

Pour ce qui est après la mort du prophète, tout est fait, dans cette carte, pour faire croire que le centre du commandement militaire se trouvait à Médine et que de là partait les campagnes qui ont permit d'attaquer le géant Perse (en rose) et le géant Byzantin (en violet) entre 635 et 640. Ce serait grâce à "plusieurs" cavaleries de bédouins qui auraient traversé par rafales le désert avec des chameaux et des chevaux du désert derrière le hedjaz.

En réalité, quand l'islam "sort" de la péninsule arabique, on ne peut plus raconter n'importe quoi. Il y a trop de gens qui regardent. Des Perses, des Romains, des Grecs, des Irakiens...

Voilà déjà une carte un peu plus sérieuse :

Tout sembles indiquer que le grand général Khalid Ibn Walid attaqua les Persans puis les Byzantins en sortant du versant Arabe du Golfe Persique.

Vu les conquêtes de Khalid Ibn el Walid, la carte suivante (ci dessous) est une aberration qui ne sert qu'à faire croire qu'une armée "spéciale" de Médine est allée conquérir les Terres saintes des Chrétiens à Jérusalem (on "rapporte" que Jérusalem à refusé de se rendre à Khalid Ibn Walid mais plutôt au calife en personne qu'il a fallu attendre de Médine. Le Général venu de Médine avait pourtant essayé de faire passer Le Général Walid pour le Calife mais cela n'avait pas marché. De l'histoire qu'on vous dit).

L'histoire reprend son cours normal lorsque Médine est abandonnée "définitivement" comme capitale du califat Islamique. Entre 656 et 660, durée du règne du calife Ali, Kufa, à 170 lm du Sud de Bagdad devint la capitale islamique, Tout le monde (politiciens, savants, notables) y "déménagea" et il n'y eu plus aucun événement politique ou religieux digne de ce nom qui sortit de l'ex-capitale du monde islamique. Pourtant la succession de Ali a été particulièrement chaude "politiquement". Mais plus personne ne pensa à protester ou donner son avis à Médine où à la Mecque et toutes les lumières politico-scientifiques s'y éteignirent d'un coup tout seul jusqu'à l'arrivée des avions et du pétrole. Bien sûr, on trouve des savants qui mettent dans leur CV des stages à la Mecque et à Médine mais on ne trouve ni savants ni universités siegant à la Mecque et à Medine.

Comment peut-on croire à ces sornettes ?

Parce que tout le monde y a toujours cru ? Parce que ça se saurait si c'était pas vrai.

Appelons à la barre nos amis les Qarmates. Qarmates signifierait ceux qui écrivent tout petit. Ils seraient d'origine Yéménites et parmi les premiers supporters du prophète. On les retrouves à fonder un royaume du côté Arabe du golfe persique (903 à 1077), côté Omanais, et avaient surtout la particularité de ne pas être très portés sur les contes Persans qui venaient d'être édités et ne sacralisaient pas du tout la Mecque et Médine. Même qu'ils avaient saccagé Médine et la Mecque (930) et avaient profané la Kaaba, la source sacrée de Zamzam et piqué la pierre noire qu'il avait revendu la peau des fesses aux Abbassides qui en avaient fait un joyau de leur parc à thème religieux.

Les Qarmates n'étaient pas du tout des sauvages. Ils étaient prosélytes de la doctrine ismaélite (voir mon précédent article pour Ismaël versus Israël). Ils ont poussé l'aspiration égalitariste jusqu'à mériter le qualificatif de communistes de nos jours. Pour mémoire, Ismaelites (notamment les Fatimides) et les Abbassides étaient comme chiens et chats à l'époque. 

Les Qarmates prouvent qu'il y a eu des gens, que le hasard a merveilleusement bien placé géographiquement, qui n'ont pas cru aux mainstreams des Ababssides immédiatement après l'invention de la Mecque et de Médine. C'est juste écrit en tout petit pour ceux qui savent lire. D'ailleurs, ceux qui savent lire savent déjà que la grande uniformité doctrinale de Médine et de la Mecque est totalement incompatible avec un foyer original religieux et politique. Impossible que cette région soit restée neutre dans des histoires de succession où c'est des familles issues de là-bas qui sont impliquées. En revanche, les stigmates des divisions politiques et religieuses sont encore visibles de nos jours dans les régions du côté du golfe persique.

Evidemment, la véritable histoire de Muhammad est ailleurs. Il y a bien des "indications" dans le coran (presque à l'opposé de la biographie traditionnelle), mais comme les lecteurs sur Agora n'y croient pas, on ne va pas insister. 

Je me contenterais de relever certaines "coïncidences" historiques de sources non "religieuses" qui semble coller aux cartes. La tribu du prophète serait les "Quraychites" (qirsh signifierait requin baleine) et le versant arabe du golfe persique s'appelait, avant, le pays du Qirsh. Sa capitale s'appelait Hajar et les premiers "musulmans", dans des sources chrétiennes, étaient aussi appelées Hagaréens (avec confusion possible entre Hagar, totalement absente du coran, mère supposée du supposé fils d'Abraham, Ismaël, et le concept d'Hégire et Hijra qui signifie migration). C'est aussi dans cette région (et le long du croissant fertile) que l'on trouve l'écriture syriaco-nabatéenne qui a été utilisée pour transcrire le coran qui, en revanche, est révélé dans une langue plutôt parlée du côté du Yémen.

Il est évident que les Abbassides ont réécrit l'histoire et que la dynastie précédente et adversaire des Omayyades en a pris plein la gueule. Un arabophone ne peut que constater que Omayyades est un terme trop proche de Omma pour être un hasard. Linguistiquement, Omayyades signifie clairement "ceux qui établissent la Omma". Ce n'était très probablement pas les descendants d'un oncle du prophète qui se prénommait Omaya. Pas plus que les Abbasides descendaient d'un oncle persan du prophète. C'est linguistiquement ridicule et aucun arabe n'appellerait son fils Omaya tant la charge de ce prénom est féminine. Personne ne sera étonné de retrouver le père du fondateur de la dynastie Omayyade en principal ennemi du prophète et de Dieu et en persécuteur des premier musulmans.

Ah ! Shéhérazade et ses contes !

A propos des conquêtes islamiques sanguinaires

Tout croyant qui se respecte se doit de ne pas en rater une dès qu'il s'agit de sa payer la tronche des idolâtres et des athées en les prenant en flagrant délit de pêché de gourmandise dans la science des poilus de la face. C'est de bonne guerre à la pétanque.

Le dénommé Michel Onfray nous sort ici sa classification des religions de la plus pacifique à la plus méchante et se permet de fanfaronner avec un verset classé "odieux" (le 2-191 à la minute 1:25) devant un exégète musulman médiatique totalement dépassé en coran.

Citons donc ce qu'à cité le citateur (partie en gras) entouré par les mots qu'il y a avant et après dans le coran.

Je garde, malgré moi, la "traduction officielle" malgré tous ces défauts (dans 2-190, il s'agit d'agression et non de transgression). Mais même avec ça, il est évident que le "monstrueux" appel au meurtre de coran est encadré sévèrement par deux versets qui limitent son application à ceux qui font la guerre aux fidèles d'Allah. Un minimum de sérieux et de rigueur dans l'analyse du texte y aurait abouti. Le coran incite clairement à attaquer l'ennemi en cas de guerre et de ne pas pousser l'amour de la "paix" jusqu'à attendre bêtement que l'ennemi déclaré vous attaques. Allah n'est pas un nullard en stratégie militaire. Quand même !

Avec la méthode scientifique d'"Onfray" pour l'analyse des textes, on a vite fait de démontrer que le Général de Gaulle était un criminel de guerre qui appelait au meurtre de pauvres touristes Allemands.

Mais au delà du ridicule de sérial copieur-colleur par petits bouts à partir de sites islamophobes, le comportement de l'autre connaisseur en islam, qui se fait étiqueter croyant et défenseur de l'islam est tout aussi significatif. Il n'était nullement nécessaire de savoir ce que racontait le verset d'avant et celui d'après ou même le verset en question lu en entier pour répondre à un penseur à la mode. Il suffisait simplement de savoir que pour chaque verset "odieux" du coran, il y a avait toujours un contexte avec des versets avant et après qui remettait le verset dans un cadre "plus civilisé". Toujours. 

Mais, visiblement, le défenseur de l'islam ne connaissait pas le truc. Il aurait simplement pensé à ramener le coran avec lui quand il était invité pour défendre l'islam, qu'il lui aurait suffi de l'ouvrir à la page qu'on lui avait indiqué. C'est bête mais les "intellectuels" qui défendent l'islam n'y pensent jamais. Notre défenseur de l'islam a tout gobé des contes Persans et le voilà qui répond à la connerie athée par une connerie encore plus grande en se faisant le défenseur des réformes faites en islam après les années 850 par ceux qui se sont donnés la mission de tuer les méchantes mouches qui tournaient autour du prophète. Des réformateurs qu'il vous dit. Ils ont rendu l'islam tout beau et tout gentil si l'on fait abstraction, bien sûr, du chouia de lapidation, de pédophilie, de meurtres d'apostats et autres "améliorations" diverses et variées.

Au fond, on les comprends un peu. Il y a dans l'expansion de l'islam durant ses premières décennies quelque choses d'inexplicable pour un athée ou un biberonné à l'islam des imams abrutissants. Comment des bédouins venus du Sahara ont pu aller aussi vite et aussi loin en faisant fi des grandes puissances militaires qui les entouraient ? Eux qui auraient ramé pendant plus de vingt ans rien que pour conquérir le village natal du prophète !

Et Hop ! en six ans, sans le prophète, boum-boum les Perses, les Byzantins et alléluia Jérusalem (sans compter les nombreuses guerres civiles internes contre les tribus entières de méchants apostats qui avaient pensé quitter l'islam après la mort du prophète pour ne plus payer les impôts qu'ils n'avaient pas à payer s'ils... étaient musulmans) !

On se laisse alors, faute d'autres explications, céder à la tentation, sans trop y croire, d'imaginer une poignée de "bédouins" sans expérience militaire connue, fous de Dieu, sortis du désert faisant des razzias en violant et en massacrant et en conquérant d'immenses territoiresdans des zones très peuplées.

On se laisse tout imaginer sauf évidemment une marche de missionnaires armés qui disent "où vous nous laissez propager la sagesse de Dieu et restaurer sa justice auprès de votre peuple où bien c'est le combat". Si les musulmans ont pu aller si vite et si loin dans les premières décennies, c'est qu'ils avaient forcément une doctrine qui séduisait et que leurs troupes grossissaient au fur et à mesure qu'ils avançaient dans la terre de Dieu. Il n'y a pas d'autres explications à ces grandes conquêtes sans véritables grandes batailles.

C'est exactement l'enseignement explicite du coran qui prend particulièrement forme dans l'Histoire de Salomon et la Reine de Saba. Mais la reine de Saba, qui était une femme sage, se laissa convaincre par Salomon le musulman et se convertit à l'islam dans la paix, la sagesse et peut-être même l'amour.

Apporter le salut, la paix et la justice aux peuples, les faires adhérer par le débat et la raison , sans violence hormis contre ceux qui s'y opposent par les armes a été, depuis toujours, depuis Yeshua/Issa le Messie et avant, le seul Jihad autorisé. Si l'on y réfléchit bien, il n'y a pas d'autre moyen pour "ce qui est bien" de se propager lorsque des peuples sont sous dictature. Du coup, il est totalement impossible de faire du jihad armé dans un pays où il y a la libre expression.

L'Ethiopie semble avoir été ce genre de région. Particulièrement proche de la péninsule arabique, elle n'a opposé aucune résistance aux premiers "musulmans", les a laissé prêcher leur parole et n'a jamais eu, à ce titre, de "gouvernance islamique". Il y a véritablement une anomalie "Ethiopienne" que l'on ne peut étudier ici. L'enracinement Ethiopien et Sud Yéménite dans la culture monothéiste est un sujet particulièrement délicat et "révisionniste" que l'on ne peut aborder à la légère. Il y a, là bas, beaucoup de choses "historiquement" bizarres qui remonteraient à un certain Moise.

Le penseur à la mode et ses adeptes, avec leurs classements, n'arriveront jamais à comprendre que Dieu n'a qu'une seule religion et qu'il ne se convertit jamais. Le judaïsme de Moise, le christianisme de Jésus, le Zoroastrisme de Zoroastre, l'islam de Muhammad et la foi d'Abraham, purifiés de ce qui y ont bavé les marabouts, c'est blanc bonnet et bonnet blanc.

L'expansion de l'islam s'est quasiment arrêtée net avec les Abbassides. Mais en 730, on trouve les musulmans à Tours et à Narbonne jusqu'en 759. 

Le sujet est vaste mais il semble que les conquérants musulmans ont profité, un peu partout , des divisions politiques de l'autre côté. Il semble que dans les "armées" musulmanes, il y avait de nombreux "non musulmans" qui, pour une raison ou une autre, s'étaient ralliés au conquistadors. C'est ainsi que les chrétiens d'Irak avaient leur "motivations" pour libérer Jérusalem et qu'à l'époque, les chrétiens n'avaient pas encore beaucoup de raisons de ne pas aimer les musulmans surtout que le coran parle en termes très élogieux de "Jésus". La même catégorie "d'appui" chrétien a été d'ailleurs trouvée en Espagne.

C'est d'ailleurs en Espagne, que l'islam non "abbassassidé" a duré le plus longtemps. Le seul rescapé de la dynastie Omeyyade du massacre réalisé par le premier calife Abbasside (surnommé El "Saffah" soit le sanguinaire ) y créa un émirat en 755. L'Espagne est peut être le pays qui connait le mieux l'islam des premiers temps. Le sparring partner d'Onfray pourrait y rechercher les traces de l'islam avant la réforme à la con des années 850.

Sans entrer dans de l'angélisme, les premiers musulmans avaient certainement leurs travers. Mais Muhammad n'était plus présent lors de ces "conquêtes". Même si crimes il y a eu, Muhammad et Allah sont innocents "d'office". Et ce , même si Allah a annoncé dans le coran que les musulmans devront affronter de puissantes armées et qu'ils gagneront.

De l'inébranlable foi athée dans les texte à la con des poilus de la face musulmans

Revenons à notre philosophe à la mode et grand exégète du coran. Je n'ai rien contre Mr Onfray personnellement mais il représente, pour moi, l'ignorance et l'hypocrisie athée dans sa forme la plus érudite. Mr Onfray est un symbole culturel de la science de ceux qui renient leur propre âme pour répondre à l'appel du grand néant vers un hédonisme qui, au mieux, mène à la tombe.

J'invite le lecteur à admirer, dans la vidéo que voici, la foi de notre philosophe en la "véracité" de la sirah pondue par Ibn Ishaq. Qu'il est loin le sens de la critique. Au diable la prise de distance de l'intellectuel par rapport à ce qui est écrit. Au diable le questionnement sur l'authenticité du texte qu'il cite. Notre philosophe gobe tout jusqu'à la dernière miette. Il se gave dans la diarrhée des poilus de la face car il y trouve de quoi nourrir sa foi en rien. Regardez le citer les poilus de la face comme des savants sérieux que l'on ne peut sérieusement penser à contester.

C'est par ce même mécanisme, que l'on ne peut expliquer que par le rejet simplement bête et méchant d'Allah, que des poilus de la face comme Ben Laden sont brandis comme symboles de l'islam pur. Les exégètes athées sont tout contents d'attribuer la médaille du mérite à ce qu'il y a de pire chez les peuples "musulmans". Dès qu'un con fait le con, s'il est musulman, c'est automatiquement l'islam et Allah qui le lui aurait recommandé. 

Prenons, pour la rigolade, un autre "fait historique" de la sirah d'Ibn Ishaq que nous brandit Mr Onfray. Il y est dit que Muhammad est né à la Mecque en 571, l'année de l'éléphant où un certain roi Abraha aurait attaqué la Mecque. Sauf que voila, la stèle à l'honneur de la campagne de notre Roi, que voici et qui décrit son parcours, ne parle ni de la Mecque, ni d'éléphants du désert, et place l'évènement en 662 de l'année sabéenne soit environ à 552 de l'année "chrétienne". Bref, se baser sur la salade qu'ibn Hichem attribue à Ibn Ishaq pour dater la naissance de Muhammad à l'année 571 est pure foutaises. Admirez comment Le Wikipedia anglais nous explique qu'Abraha est mort aux environs de 553 après avoir attaqué la Mecque en 570.

Qui ose, à part Mr Onfray &co et les imams &co, brandir la sirah d'ibn Ishaq comme un livre historique d'un grand Historien ? 

D'un point de vue "théologique", je ne puis rater l'occasion de confondre l'érudit athée dans son adhésion "authentificatoire " à la science poilue. Il y croit comme le dernier des idolâtres. Les mêmes conneries qui servent à nourrir spirituellement l'idolâtre servent comme pilier au rejet de l'athée. L'athéisme et l'idolâtrie sont ainsi les deux revers d'une même foi, celle du rejet de la sagesse divine. Il est donc naturel de les voir unis par les mêmes conneries. Le coran ne s'y trompes pas et utilise d'ailleurs le même mot pour désigner les deux types de mécréance. Ils sont "Kafir" ce qui signifie, dico à l'appui, couvrir et cacher, la sagesse divine en l'occurrence. C'est avec les mêmes mensonges, sur lesquels ils s'accordent, et qu'ils appellent vérité, à la "foi" près, qu'ils monopolisent le débat sur Dieu. Et c'est cette couche de mensonges que le véritable fidèle à Dieu doit percer pour répondre à l'appel qui lui est fait. 

Croire ou ne pas croire. C'est la seule différence de fond entre l'athée et l'idôlatre. N'importe quel idolâtre vous dira pourtant que Satan a dépassé ce stade et qu'il est croyant en l'existence de Dieu. Mais demandez aux femmes et elles vous diront que croire en l'existence et aimer ce n'est pas du tout la même chose. Elles vous expliqueront que l'amour sans fidélité est pure hypocrisie. Elles vous expliqueront que l'amour le plus passionné sans sagesse n'est qu'une passade éphémère sur laquelle on ne peut sérieusement investir pour donner la vie. Elles vous expliqueront qu'à aimer bêtement, on peut prendre une diablesse pour un ange. C'est à dire prendre le Diable pour Dieu.

Bon, sérieux les voxiens. Qui peut défendre la thèse qu'il s'est passé quelque chose à Médine ou à la Mecque qui ait rapport à l'islam aux environs des années 600 sans nous ramener des paroles d'imams tout poilus de la face en disant que c'est des savants auxquels il faut croire ?

Evidemment, si on ne peut défendre décemment l'existence même de la Mecque et de Médine, comment peut-on défendre la thèse que les évènement qui s'y seraient déroulés ont eu lieu ? Tout doit partir à la poubelle y compris la "généalogie" du prophète, le prénom de ses parents (de jolis anachronismes), la mère supposée de ses supposées filles (pour la rigolade, comme quoi les conteurs Persans étaient des marrants, la mère, Khadija, porte un prénom qui signifie celle qui ne peut mettre bas et la fille la plus connue, Fatima, la préférée de Muhammad, porte un prénom qui signifie la sevrée, l'abandonnée ) etc.

Comment savoir, dans un même livre, que la partie où il épouse sa patronne après avoir bourré la gueule du père de l'heureuse élue est plus vraie que la partie où des anges enlèvent par chirurgie la boule de la mécréance du cœur de petit Muhammad âgé de 4 ans ? Comment savoir que la partie où il ordonne "plus ou moins involontairement" le génocide de tribus juives est plus vraie que celle où les anges font parasol avec les nuages à chaque fois que le commerçant Muhammad prenait son chameau ?

Mr Onfray, chantre de l'athéisme érudit, et Mr Chebel, chantre de l'idolâtrie islamique modérée et érudite, peuvent-ils nous expliquer leur méthodes scientifiques, critique et philosophique ?

NB : Cet article s'inspire fortement de celui-ci.

Les cartes ont pour source Wikipedia.

 


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