Quand les « grands » de ce monde se défoulent sur le peuple…

par French Observer
jeudi 10 février 2011

Jamais les tensions n’auront atteint ce niveau dans ce pays autrefois nommé pays des droits de l’homme.

La pression sur les salariés est de plus en plus pressente, les menaces sur les petites gens se font douloureuses.

Les plus aisés ne sentent pas la douleur des autres ; ces grands du monde nous tuent.

La souffrance au travail est partout car les salaires sont bas et ne permettent que de survivre pour la moitié - au moins - des salariés. Les pressions des grands chefs ont une influence négative sur le comportement des petits sbires qui font payer cash leurs collaborateurs en leur donnant toujours plus de travail, moins de moyens et le tout sans aucune considération.

Certains de ces collaborateurs, au lieu de crier leur souffrance, brossent les manches déjà usées du commandant d’unité. D’autres osent à peine lever le ton et dire que le bon sens devrait retrouver le chemin naturel du dialogue et du travail efficace, dans le respect de chacun.

Il est temps de mettre fin à la célèbre phrase « diviser pour mieux régner » : une telle pratique ne tient pas debout. Les salariés heureux au travail ne sont ils pas plus efficaces, plus « productifs » moins entrain à renoncer à un effort supplémentaire pour la survie de leur entreprise, de leur administration ?

Qu’on ne nous dise pas que la situation est due à la politique, à l’Europe, au monde. Non, les vrais responsables de cette situation c’est…nous ! Nous qui n’osons rien dire mais nous plaignions. Nous qui face à l’obstacle n’essayons pas de le surmonter avec bon sens, mais avec défaitisme. Nous, qui crevons chaque jour d’un manque de moyen ne nous permettant plus de subvenir aux besoins de nos proches, restons sans broncher.

« Si vous n’êtes pas contents, rendez vos tabliers ! » nous dit-on ouvertement. Laisserons-nous détruire nos vies, celles de nos enfants et de nos petits-enfants ? Continuerons-nous d’être hypocrites et râleur, donneur de leçon et mauvais hôte ?

N’est-il pas enfin venu le temps de demander ce que nous ne devrions pas avoir à réclamer tant cela devrait être normal et naturel : un peu de respect, de considération et les moyens de travailler et de vivre décemment.


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