Quand les médecins deviennent des fonctionnaires...

par rosemar
mercredi 24 janvier 2018

Avez-vous fait ce constat, vous aussi ? Les médecins sont devenus des fonctionnaires...

Aussitôt que l'on entre dans leur cabinet, ils réclament à leur patient ce fameux sésame : la carte vitale... 

 

D'ailleurs, dès que le patient commence à évoquer ses problèmes de santé, le médecin l'interrompt et exige de lui ce passeport indispensable pour la suite de la visite.

Une fois la carte vitale insérée dans l'ordinateur, voilà notre médecin rassuré, il sait qu'il pourra percevoir sa rémunération.

Dès lors, il a tout le loisir de vous écouter... encore le fait-il le plus souvent d'une oreille assez distraite.

 

N'ayez pas la prétention de lui faire savoir quelles sont les pathologies dont vous souffrez, car de toutes façons, vous n'y comprenez rien, vous n'avez pas fait d'études de médecine, vous êtes un Béotien stupide et ignare.

Et puis, de toutes façons, la carte vitale lui donne tous les renseignements dont il a besoin.

Vous êtes donc invité à vous taire...

Il consentira ensuite peut-être à vous examiner : peut-être vérifiera-t-il votre tension, votre rythme cardiaque ?

Mais ce n'est pas sûr... et s'il le fait, il peut arriver qu'il vous dise : "votre rythme cardiaque est rapide mais mon appareil n'est pas trop fiable..." De quoi décontenancer et déstabiliser complètement le patient...

 

Mais, ce n'est pas grave car le patient doit être dans tous les cas satisfait du service rendu. Le patient, comme l'indique son nom, est là pour supporter et subir toutes sortes de brimades.

 

N'ayez surtout pas l'audace d'émettre des hypothèses sur le mal dont vous souffrez : c'est inutile, et si vous énumérez les symptômes que vous ressentez, c'est ennuyeux, sans intérêt... C'est lassant, c'est trop long, il faut vraiment abréger la séance.

 

Le médecin refuse aussi d'évoquer les effets secondaires des médicaments, comme s'ils n'existaient pas. Il faut que le patient se débrouille avec ces "désagréments" et fasse en sorte de ne pas trop se plaindre et récriminer.

Dans tous les cas, le patient doit être content et satisfait du traitement qui lui est appliqué...

Qu'il n'ose surtout pas se plaindre des effets secondaires ! Ils n'existent pas !

Et même s'ils existent, le médicament soigne la pathologie dont souffre le patient, peu importe si d'autres pathologies surviennent !

 

Ainsi, le médecin ne prend plus le temps de dialoguer avec son patient, il devient un fonctionnaire froid, lointain, inaccessible.

Il perd tout sens du contact humain : il devient une machine à encaisser des émoluments...

Il devient une mécanique, un robot sans âme, sans conscience....

Triste simulacre de médecine qui ne tient plus compte de l'humain ! Triste médecine qui n'est plus à l'écoute du patient !

 

Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/2018/01/quand-les-medecins-deviennent-des-fonctionnaires.html

 

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