Quand les prix s’envolent...

par rosemar
jeudi 27 juillet 2017

C'est l'été : on apprécie de manger des fruits de la saison, pêches, abricots, brugnons... C'est le moment de se délecter de ces fruits rafraîchissants, au goût de soleil et de lumières.

Ce jour-là, je me rends dans un de ces magasins de proximité qu'on trouve dans les centres-villes pour y acheter quelques fruits.

Les étalages regorgent de fruits superbes : des pêches énormes et voluptueuses, des brugnons géants aux teintes rouges et brunes, des abricots somptueux, aux formes oblongues et charnues : un régal pour les yeux !

Les fruits sont disposés en pyramides, dans des alignements impeccables.
Ce sont des productions françaises, et même régionales comme l'indiquent clairement les étiquettes.

Seuls les prix sont rebutants : 4, 90 euros pour le kilo d'abricots, 4, 95 euros pour les pêches et le brugnons... des prix exorbitants pour des fruits de la saison...

Qu'est-ce qui peut justifier de tels prix ?
Qui peut acheter de tels produits ? Manger des fruits devient ainsi un luxe inaccessible à certains.

Ces fruits ne sont pourtant pas labellisés bio, mais leur prix est prohibitif.
Plus loin, les noix décortiquées de qualité bio, cette fois, sont vendues au prix de 41 euros le kilo !
Là, on se dit qu'on attend le touriste...

En été, il semble tout de même que les prix s'envolent et dépassent les bornes.

J'achète, malgré tout, deux brugnons, quelques abricots, afin de tester le goût et la qualité de ces fruits.

Je dois reconnaître que les brugnons se révèlent être délicieux : une texture onctueuse, une saveur sucrée. Les abricots sont bons, moelleux.

Mais comment nourrir une famille avec seulement deux brugnons, et cinq abricots ?

Certains ne peuvent pas se payer ces fruits de production locale et sont contraints d'acheter des fruits venus d'Espagne ou d'ailleurs et dont le prix est plus accessible.

Ces fruits venus d'ailleurs sont-ils contrôlés ? Comment sont-ils cultivés ? Dans quelles conditions ?
Difficile de le dire...

Ainsi, beaucoup de gens n'ont pas accès à des produits locaux de qualité.
Ainsi, s'instaure une consommation à deux vitesses : une pour les riches, une autre pour les pauvres...
 
 

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Photos : Pixabay

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