Quand un maire semble regretter le temps de la Bastille !?

par CHALOT
mercredi 18 mars 2015

Heureusement que les prisons comme la Bastille n'existent plus, des lieux où des personnes croupissaient et y mouraient.

Certains édiles rêvent tout haut de cette époque !?

 Un Maire est censé respecter la loi et les décisions de justice, même quand elles vont à l’encontre de ces idées.

Un Maire doit avoir comme vocation première de permettre le lien social et de protéger les citoyens….

Ces obligations ne sont pas celles, semble- t-il du maire actuel de Chailly en Bière, charmant village de Seine et Marne.

Lisez attentivement ce billet d’humeur paru dans le bulletin municipal de Chailly

« C’est l’histoire d’un petit village

qui possède quelques biens de belle facture,

dans le style du pays, en conformité avec les règles

drastiques de toutes les autorités environnementales.

C’est l’histoire d’une belle maison

en plein centre,

que de nombreuses agences immobilières voudraient

bien voir sur leur catalogue et que de nombreux

acheteurs potentiels voudraient bien habiter.

Or, les édiles de ce petit village, dans le souci

de conforter une très dynamique vie associative,

avaient l’intention de transformer cette bâtisse

de caractère en

maison des Associations.

Belle initiative au demeurant, car le bien resterait

communal et au service de la population !

Mais que faire lorsque cet endroit est occupé

par des locataires sans aucun droit ni bail dans

un pays où vous pouvez disposer, en toute impunité,

d’un abri sans payer qui ne vous appartient pas

 ?

Sous d’autres cieux, les contrevenants seraient

embastillés dans une geôle pour y croupir quelques

années ou plus simplement délogés

manu militari

avec pertes et fracas, par le propriétaire des lieux !

Mais en notre Douce France,

malheureusement, cette belle maison est laissée

par jugement à disposition des occupants illégaux.

Les édiles et les associations ne pourront que

patienter car ils respectent la loi, eux

 !

Toute ressemblance avec.. »

 

Quand un habitant scandalisé m’a envoyé le lien vers le bulletin municipal, je me suis dit : « en dehors de l’appel à la vindicte populaire, acte irresponsable et dangereux, il y aurait là un squat illégal ! »

 

En lisant attentivement la fin de ce billet de haine -et non d’humeur- on peut lire en dessous de « notre Douce France » :

« malheureusement, cette belle maison est laissée

par jugement à disposition des occupants illégaux. »

 

Monsieur le Maire, un peu de retenue ! :

S’il y a un jugement, c’est qu’il y a une décision de justice, respectez là !?

 

Jean-François Chalot


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