Que nous a apporté cet épisode épidémique épistémologique ?

par alinea
jeudi 17 septembre 2020

 

Plein de choses, dont je me garderai bien de crier victoire pour certaines, connaissant la propension humaine de tout récupérer à son avantage égocentré.

Même si ça se tasse aujourd’hui, l’absence de vols et moins de déplacements rendent la campagne moins bruyante et moins malodorante. Je ne reviens pas sur le calme octroyé aux animaux sauvages, comme des vacances bien méritées.

On ne va pas rêver, l’humanité n’a pas beaucoup évolué depuis le paléolithique, ce n’est pas en six mois qu’elle va muter. Mais il y a un effet d’accélération des prises de conscience, dû aux chocs émotionnels.

On dit « qui va piano va sano », pardon, mais l’épisode contredit ce gentil dicton. À obéir sans barguigner, l’obéisseur risque sa santé. Il pense ne risquer que sa santé au lieu de sa vie, mais il se trompe, et pas beaucoup pour le détromper.

On peut aussi obéir en mettant des couleurs : un masque rouge, un masque jaune, ou avec des dessins, le masque se supporte sans subir.

Il y a une levée des mensonges qui dépassent les habituels médias cachetés de rouge par decodex, il faut dire qu’il y a une levée de boucliers de la part de professions très concernées par l’absurdité des ordres, contrordres et désordres. Si les avocats sont à la traîne comparés aux médecins, il commence à y en avoir qui l’ouvrent, même si le silence jaune de Branco et Boulo est assourdissant.

Nous constatons de manière très nette que les politiques, les syndicats et une bonne partie des Gilets Jaunes, n’ont aucune idée de ce qu’est une politique de la santé, qu’ils se cachent, pour ne pas déplaire ou de peur de se fourvoyer, derrière leur petit doigt qui dit plus ou moins fort ce que disent les vendus des officines accréditées. Il n’y a plus que les citoyens qui s’expriment et on se demande comment il le feraient s’il n’existait pas des plateformes ouvertes sur le net. Il est assez facile aux mastodontes médiatiques de les ridiculiser mais cela laisse des failles par lesquels des lecteurs curieux se faufilent. C’est une excellente évolution : les corps de métier, ou des lanceurs d’alerte dans leur corps de métier, au risque d’être marginalisés ou persécutés, expliquent, témoignent, commentent, et nous ouvrent les yeux.

Tout cela est très lent, mais suite à l’ouverture faite par les Gilets Jaunes, l’échange et la communication s’approfondissent et quand la solitude s’estompe, l’audace se montre. Certes on n’abat pas des remparts avec des fléchettes mais on peut tenter de les laisser peu nombreux derrière leurs remparts !

C’est une situation qui exhume les talents enfouis, les héros en herbe, les résistants, mais les délateurs, les lâches, les collaborateurs.. évidemment.

C’est une époque qui offre la possibilité de voir et comprendre, que l’humanité bien que très domestiquée, n’a guère évolué depuis le début de ses temps et qu’elle a gardé tout l’irrationnel que notre pauvre civilisation contemporaine s’est fait croire avoir perdu ! Le délire s’empare des masses, plus ou moins attisé par les pouvoirs en place, mais s’agrippe assez fort pour tenir dans le temps : ce ne sont plus des bouffées, délirantes, mais un état d’ignorance et de peur ataviques qui, si nous laissons faire, infestera le monde : quand la société est scindée au point que la communication devient impossible entre une partie et l’autre, ce n’est plus comme l’incompréhension d’une classe sociale à l’autre, la partie consciente de la société sera conspuée , persécutée, par l’autre dont la force est garantie par les délires du pouvoir. Je modulerais « délire » ici, car notre pouvoir est si immoral, si peu puissant puisqu’il n’use que de ruses et de répression pour se maintenir, qu’on peut interpréter ses approximations et caprices, non pas comme l’effet du délire, mais comme la volonté de le maintenir. Honnêtement, c’est selon mon humeur, je ne saurais trancher.

Seulement, l’irrationnel a bel et bien réinvesti notre société : pour faire gober à une population que son honneur et son bonheur tiennent dans la consommation, son pouvoir d’achat, il fallait des pointures comme Edouard Bernays pour y parvenir ; aussi cette fuite en avant, ces dépendances aux gadgets, cet éloignement du réel au profit du virtuel, c’est, pour l’humanité la même chose que ces élevages concentrationnaires où l’animal n’est qu’on bout de viande qu’il faut faire grossir, et la tomate une chimie qui gobe son goutte à goutte pour grossir et rougir, sans terre !

On était quand même proche du délire depuis très longtemps quand la dernière touche a été apportée !

Le progrès, c’est que pendant les réelles épidémies de peste, certes les gens avaient peur, mais mouraient, tandis qu’aujourd’hui les gens deviennent fous de soumission mais ne meurent guère d’un virus assez volage pour changer de visage toutes les cinq semaines.

Le progrès c’est l’artifice porté au faîte de la hiérarchie des valeurs, et une population dépendante des tenants de ces artifices.

Il y a longtemps j’écrivais : jadis, les hommes étaient ignorants des faits de Nature, avaient peur et ne savaient comment s’en défendre. Aujourd’hui, les hommes sont ignorants des faits artificiels, aux mains de certains menteurs, et ne savent pas comment s’en défendre, quand ils les repèrent.

Ben voilà.

Ce virus aura eu le mérite de sortir du noir certaines vérités déniées ou poussées sous le tapis ; à nous d’en faire quelque chose pour… survivre.

 

En aparté et pour donner confiance aux conscients combattants, et peut-être éclairer les passifs combatifs, je vous donne ce lien hautement ésotérique !

 

(184) Le bouleversement de 2021 et le Thème d'E.Macron - YouTube

 

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