Quelle est la valeur réelle du travail ?

par ddacoudre
mardi 7 mai 2019

Pour des raisons que nous ignorons la planète ne nous fournit plus de la nourriture à cueillir pour notre multitude.
Les archéologues des temps anciens, disons ceux de Mésopotamie ou les Sumériennes ne creusaient pas la terre pour trouver les traces de leurs ascendants. Ils fouillaient les contes qu'ils se laissaient d'une génération à l'autre. Sur leurs bases ils racontaient l'histoire du monde ajusté à leurs observations. 
Leur science était d'essence superstitieuse, divinatoire et cosmologique. Parmi ce que nous jugeons des fantaisies qui organisaient leurs vies certaines étaient des observations seulement mal interprétées. Tout cela pour dire que ceux qui nous ont laissé la Bible avec la genèse de la création du monde disposaient d'authentiques talents et compétences d'interprétation pour les ajuster dans une suite logique.

Si d'aucuns prennent la Bible pour un livre religieux, ils se plantent lamentablement et ne comprendront jamais tous les trésors de l'évolution de la culture occidentale dans laquelle ils vivent et qui a structuré nos cerveaux pour le meilleur et le pire.
Ceci bien sûr n'empêche pas d'y trouver la croyance et la foi dans un dieu qui en certifie l'authenticité puisque les hommes en ont besoin.
La Bible est par excellence ce que j'appelle un dominant systémique et pour Freud un tabou et un totem.

Nous trouvons donc dans la genèse les raisons pour lesquelles nous travaillons.

Des humains qui vivaient heureux dans un jardin qu'ils entretenaient joyeusement et sans peine, et ne doivent pas comprendre pourquoi ils sont dans le bonheur.
Il me semble acceptable de dire alors que l'inconscience est un facteur de bonheur, du moins quand l'on appartient pas à l'espèce humaine.
Toutes les autres espèces que nous appelons les animaux sont donc naturellement heureux.

Donc l'humain acquiert la conscience et doit produire sa nourriture. Bien sûr pas en deux phrases par un coup de baguette divine,mais par un long processus de transformation duquel l'on ne sait pas si c'est l'environnement qui a évolué rarefienant la nourriture, ou les humains qui se sont multipliés au point de devoir essemer de par le monde pour trouver à se nourrir.
Il nous est compréhensible que la cueillette suppose de trouver quotidiennement la nourriture suffisantes auprès d'arbres, d'arbustes ou de végétaux. Que ceux-ci produisent leurs fruits, leurs baies, leurs graines à saison et non comme dans un supermarché à la demande. 
Comment l'humain est passé à la nourriture carnée, en sautant des charognes à la chasse reste énigmatique et nous édifions des contes plausibles sur la base de recherches archéologiques où la superstition a laissé la place à l'intuition. 

Coppens écrit sa vision sur l'évolution de l'homme et nous sommes toujours dans cette recherche, parce qu'elle a un sens qui n'est pas tracé par nous, je laisse chacun libre du nom qu'il lui donne.

La Bible ne nous indique pas quand l'humain doit suer pour produire. Mais nous sommes certains d'avoir dû travailler à un moment de notre histoire.
 Des fouilles archéologiques ont mis à jour des outils qui témoignent de cette transition qu'avaient mémorisée les hommes pour la rapporter dans un conte historique.
 Il semble donc qu'il témoigne de la valeur du travail non par de la monnaie, mais par un effort que l'on peut mesurer en quantité d'eau suer et autre réaction biologique.
 Nous avons là la vraie valeur du travail, avec toutes les souffrances physiques qui vont avec.

Eux en ces temps n'avaient pas les connaissances des valeurs énergétiques nécessaires à l'homme pour accomplir un effort.
Aujourd'hui qui n'a pas sa montre haute technologie pour mesurer sa consommation de calories. Cela pour être dans l'air du temps. Que de calculs de besoins d'énergie pour toutes nos machines, etc.
Nous savons faire, la compter, la mesurer, la traduire en valeur de consommation nécessaire pour la machine et pour l'homme.

Sauf !

Sauf quand l'homme travaille. Ce n'est pas que nous ignorons qu'il consomme de l'énergie et à besoin de se ressourcer. C'est que cela ne se capitalisé pas.

Pourtant dieu lui-même donne l'exemple, fatigué par son travail il se repose le 7e. Cela deviendra le Sabbat, en suite plus tardivement le dimanche avec le catholicisme. Mais également un jour de repos pour que les hommes ne s'épuisent pas au travail. Vous lisez bien, pour que les hommes ne s'épuisent pas au travail.

Il faut se souvenir, vrai ou faux, que les hébreux étaient en esclavage en Égypte, contraints au labeur sans repos. L'on peut comprendre que eux aussi devant travailler, ils n'allaient pas recréer leurs conditions d'esclaves.
S'institue ainsi le premier jour de repos hebdomadaire, avant d'en arriver à 1936, et les premiers congés payés. 
L'homme est lent, mais quand il s'agit du travail, ce n'est plus de la lenteur, c'est de l'immobilisme. Il faut dire que ceux qui asservissent les autres hier comme aujourd'hui ne sont pas pressés de perdre leurs sources de pouvoir. Et ceux qui sont asservis depuis la révolution rêvent de les remplacer.

Pourtant mesurer notre activité productrice en valeur énergétique serait, juste et équitable pour constituer une référence pérenne.
Si le temps n'est qu'une durée entre deux événements, cette durée que nous mesurons en heures fictives peut être également mesurer en calories, qui elle et une donnée biologique certaine.

Serait-il possible alors de calculer la valeur d'un produit ou d'un service en calories.

Plus que certains, ce serait la seule valeur RÉELLE. Tout le reste, tout ce que nous utilisons comme mesure de valeur ne vaut rien. C'est de la suggestion pure, qui a eu son utilité au temp où l'ignorance des hommes usaient de superstition, de leurres, de roueries pour commencer suivant les désirs humains (offre/demande).

Quand nous achetons un produit quel qui soit, un service, c'est toujours de la fatigue et de la sueur seulement.
 Rien d'autre comme valeur réelle, des Calories. Chacun peut prendre n'importe qu'el produit et remonter les intermédiaires jusqu'au dernier intervenant, il y a trouvera la sueur d'un agriculteur qu'il soit cultivateur, arboriculteur ou éleveur.

Toute production du bouton de culotte au lingot commence par sa sueur.
Qui donc nous empêche de cumuler toutes les sueurs pour déterminer la valeur du produit du bien, du service qui serait égal à la valeur réelle du travail.

Qui nous en empêche, pas la technique, pas notre intelligence, pas la science, pas les moyens.
C'est notre immobiliste, tout ces prêtres de l'économie, de la finance, de leurs amis politiques qui prêchent la modernité, le progressisme pourvu qu'il permette d'asservir un peu plus ceux qui travaillent.

Nous tiendrons là une référence internationale du travail, chaque état pourrait comparer ses productions sur une base réelle, celle de l'énergie humaine entre la durée de deux événements.

Ensuite rien ne nous empêcherait d'évaluer, les métiers sur cette même base, ni l'expérience professionnelle, ni la valeur d'utilité, ni le coût reel de tout projet. Quant à celui du désir des hommes ce sont eux qu'il faut changer. 
Rien ne nous empêchera de fixer arbitrairement une valeur monétaire de la calorie ou de la goute de sueur, mais c'en sera fini d'abuser les hommes sur la valeur travail.

Par ce petit article nous venons de parcourir des siècles pour en passant par toutes les valeurs d'échanges suggestifs qui ont concouru à déterminer la valeur de notre travail, nous en revenons à la seule valeur qui soit réelle, la sueur de son front, comme le raconte les hommes dans la Bible et non dieu que personne ne connaît.

Et ce n'est pas parce que dieu ne l'a pas dit à l'oreille de l'homme que celui-ci était trop sot pour comprendre son monde avec ses moyens.


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