Qui peut décider si c’est vraiment de l’exploitation financière ?

par Sarandroi
samedi 17 janvier 2009

Histoires sur des gens qui abusent de la bonté ou qui profitent de la vulnérabilité d’une mère et/ou d’un père.

Jour après jour, j’entends de plus en plus d’histoires sur des gens qui abusent de la bonté ou qui profitent de la vulnérabilité d’une mère et/ou d’un père. Aujourd’hui, je vous écris parce que j’ai besoin de votre aide pour faire comprendre à nos gouvernements qu’ils doivent prendre de sérieuses décisions sur quoi faire dans des cas d’abus ou d’exploitation financière des personnes âgées. Voici trois des nombreux cas qui m’ont été racontés.
 
Un jour, une vieille dame me disait : « Ma fille me demande toujours de l’argent. Jusqu’à maintenant, elle me doit 15 000 $. Je ne pense pas ravoir mon argent. Je suis trop gênée pour lui demander. » Dans notre conversation, la pauvre dame me disait que chaque mois elle devait choisir entre payer certains de ses médicaments ou s’offrir un peu plus de nourriture. Croyez-vous que c’est de l’abus de bonté ou de l’exploitation financière ?
 
Dans leur appartement au 10e étage d’un bloc au centre-ville, un couple à la retraite me contait comment il avait transféré, sans échange d’argent, les droits de propriété de la ferme familiale à leur fils. La première année suivant ce don de propriété estimée à plusieurs millions, le fils passait les chercher un dimanche sur deux pour venir à la ferme ; un peu plus tard, c’était une fois par mois ; et, aujourd’hui, c’est à peine deux fois par an. La situation serait-elle différente si le couple était toujours propriétaire et avait légué la propriété dans leurs testaments ? S’agit-il d’abus de bonté ou d’exploitation financière ?
 
Une femme âgée se plaignait d’avoir de la difficulté à joindre les deux bouts avec sa petite pension de vieillesse. Elle racontait que ça lui coûtait le double depuis qu’un de ses enfants, avec un bon emploi et à l’aise financièrement, était déménagé avec elle et qu’il ne payait ni loyer, ni commodités. Un an plus tard, cet enfant se faisait transférer les droits de propriété et, même s’il était devenu l’unique propriétaire, il continuait à faire payer les commodités et les taxes municipales de SA maison par sa pauvre mère. En plus, à l’occasion, il lui faisait payer certaines réparations de la propriété. Dites-moi, est-ce de l’abus de bonté ou de l’exploitation financière ?
 
Quand aurons-nous des lois pour prévenir des situations d’exploitation et d’abus envers nos parents ? La réponse est simple : Quand nous partagerons des expériences vécues et connues comme celles-là sur la scène publique. Si vous connaissez de telles situations, écrivez moi à sarandroi@yahoo.ca . Je me propose d’écrire et de publier des exemples sur l’exploitation financière des personnes âgées et je vous promets l’anonymat et la confidentialité.
 
Sarandroi
Weymouth (Nouvelle-Écosse) Canada

Lire l'article complet, et les commentaires