Qui se cache derrière la burqa ?
par Roseau
mardi 30 juin 2009
Et si tout
cela n’était qu’une grosse arnaque ? Un panneau dans lequel il fait bon
plonger ? Un leurre auquel il est de bon ton de s’accrocher ? Un appât
vers le politiquement correct précurseur de la pensée unique ?


Qui est le gentil député qui nous propose gentiment d’interdire la burqa dans l’hexagone ? Jacques Myard, député UMP des Yvelines, qui se vante allègrement d’être le premier à en avoir fait la demande.
Myard, c’est notre député UMP favori, celui qui est le fervent partisan du rétablissement de la peine de mort, celui qui voulait une intervention militaire contre Israël, celui qui voudrait bien nous débarrasser des gens du voyage parce qu’ils font tache dans son paysage...
Quel est le prétexte ? La dignité humaine ! Rien que ça. Car la burqa serait contraire à la dignité humaine en empêchant les hommes de voir les visages des femmes. Peu importe que ces femmes musulmanes aient librement choisi de la porter. En ce cas, qu’importe leur libre arbitre, puisque lorsqu’on ne pense pas droit (comprendre : comme Jacques Myard et ses amis), c’est qu’on a dû perdre son libre arbitre en route, et qu’on devrait être mis sous la tutelle de l’état.
L’année d’avant, à la place de la dignité humaine, Jacques Myard soutenait que c’était un problème de sécurité. Mais il le dit lui-même dans une interview, il est obligé de choisir son angle d’attaque pour éviter de rentrer sur le terrain religieux. Un peu de démagogie hypocrite.
Car Myard ne s’en est pas toujours éloigné, du terrain religieux. Il a à plusieurs reprises expliqué que le Coran et l’islam ne sont pas compatibles avec la France. Quant à la femme musulmane voilée, après l’avoir comparée à une prostituée, il lui a attribué un mari barbu bien particulier : « Pour ces gens, la femme n’est qu’un instrument de jouissance. L’islamiste est un jouisseur fini ! Et il laboure ses femmes comme il veut… » (source top chrétiens)
Mais Myard, quoi qu’opposé aux religions, a quand même ses chouchous. Il confère aux chrétiens un rang un peu au dessus : "Dans la Bible, il y a une dynamique du progrès ! Il y a une évolution, et cela n’existe pas dans le Coran."
Bref, si la république ne reconnaît aucune religion et protège la liberté de culte, Myard reconnaît la bible et méconnaît la liberté de lui substituer le Coran.
A ceux qui y voient un petit côté inquisition, pas d’erreur, il s’en réclame ouvertement :
"Il y a une sorte de victimisation qui s’érige sur une base identitaire ou religieuse. Et c’est purement inacceptable ! La République, ni la royauté, n’a reconnu la loi personnelle. L’affaire des Cathares, c’est ça. L’affaire des Albigeois, c’est ça. L’affaire des Protestants cévenols, c’est en partie cela également. Pour moi, c’est niet. En France, il n’y a qu’une loi, celle de la République."
Comme nous n’avons plus de cathares à massacrer, un petit massacre de salafistes ferait l’affaire.
Salafistes... ah oui, mais d’après ce qu’on entend, c’est une secte ? Je suis à peu près certain que 99% des gens qui emploient le mot salafiste dernièrement ne savent absolument pas ce qu’il signifie. Myard compris. Car pour comprendre un courant de pensée à l’intérieur d’une religion, cela demande de s’intéresser un minimum à cette religion. Et le salafisme n’est pas l’intégrisme...
Quant à la burqa ? Pour vous dire la vérité, je m’en tape de la burqa. Mais je tiens à quelques libertés. Celle de pouvoir ne pas être politiquement, philosophiquement ou religieusement correct lorsque je pense différemment. Celle de pouvoir pratiquer la religion de mon choix sans qu’on me mette sous tutelle parce que je suis un "déviant" de la pensée unique. Celle de pouvoir défendre les droits des autres à faire de même, quand bien même je ne suis pas d’accord avec eux.
Et peut-être le droit de porter la burqa si ça me chante !
Myard, c’est notre député UMP favori, celui qui est le fervent partisan du rétablissement de la peine de mort, celui qui voulait une intervention militaire contre Israël, celui qui voudrait bien nous débarrasser des gens du voyage parce qu’ils font tache dans son paysage...
Quel est le prétexte ? La dignité humaine ! Rien que ça. Car la burqa serait contraire à la dignité humaine en empêchant les hommes de voir les visages des femmes. Peu importe que ces femmes musulmanes aient librement choisi de la porter. En ce cas, qu’importe leur libre arbitre, puisque lorsqu’on ne pense pas droit (comprendre : comme Jacques Myard et ses amis), c’est qu’on a dû perdre son libre arbitre en route, et qu’on devrait être mis sous la tutelle de l’état.
L’année d’avant, à la place de la dignité humaine, Jacques Myard soutenait que c’était un problème de sécurité. Mais il le dit lui-même dans une interview, il est obligé de choisir son angle d’attaque pour éviter de rentrer sur le terrain religieux. Un peu de démagogie hypocrite.
Car Myard ne s’en est pas toujours éloigné, du terrain religieux. Il a à plusieurs reprises expliqué que le Coran et l’islam ne sont pas compatibles avec la France. Quant à la femme musulmane voilée, après l’avoir comparée à une prostituée, il lui a attribué un mari barbu bien particulier : « Pour ces gens, la femme n’est qu’un instrument de jouissance. L’islamiste est un jouisseur fini ! Et il laboure ses femmes comme il veut… » (source top chrétiens)
Mais Myard, quoi qu’opposé aux religions, a quand même ses chouchous. Il confère aux chrétiens un rang un peu au dessus : "Dans la Bible, il y a une dynamique du progrès ! Il y a une évolution, et cela n’existe pas dans le Coran."
Bref, si la république ne reconnaît aucune religion et protège la liberté de culte, Myard reconnaît la bible et méconnaît la liberté de lui substituer le Coran.
A ceux qui y voient un petit côté inquisition, pas d’erreur, il s’en réclame ouvertement :
"Il y a une sorte de victimisation qui s’érige sur une base identitaire ou religieuse. Et c’est purement inacceptable ! La République, ni la royauté, n’a reconnu la loi personnelle. L’affaire des Cathares, c’est ça. L’affaire des Albigeois, c’est ça. L’affaire des Protestants cévenols, c’est en partie cela également. Pour moi, c’est niet. En France, il n’y a qu’une loi, celle de la République."
Comme nous n’avons plus de cathares à massacrer, un petit massacre de salafistes ferait l’affaire.
Salafistes... ah oui, mais d’après ce qu’on entend, c’est une secte ? Je suis à peu près certain que 99% des gens qui emploient le mot salafiste dernièrement ne savent absolument pas ce qu’il signifie. Myard compris. Car pour comprendre un courant de pensée à l’intérieur d’une religion, cela demande de s’intéresser un minimum à cette religion. Et le salafisme n’est pas l’intégrisme...
Quant à la burqa ? Pour vous dire la vérité, je m’en tape de la burqa. Mais je tiens à quelques libertés. Celle de pouvoir ne pas être politiquement, philosophiquement ou religieusement correct lorsque je pense différemment. Celle de pouvoir pratiquer la religion de mon choix sans qu’on me mette sous tutelle parce que je suis un "déviant" de la pensée unique. Celle de pouvoir défendre les droits des autres à faire de même, quand bien même je ne suis pas d’accord avec eux.
Et peut-être le droit de porter la burqa si ça me chante !