Qui sont vraiment les racistes ?
par Bernard Mitjavile
mercredi 28 février 2018
Depuis maintenant des décennies, le mouvement antiraciste et d’une façon plus générale, le politiquement correct répandu par les médias a une réponse bien simple à cette question : c'est l'extrême droite, ceux qui n'acceptent pas "la diversité", qui ont "peur de l'autre", les "identitaires" etc.
En conséquence ils ont lutté contre cette menace, mélange de fascisme, de racisme et d’extrême droite avec le peu de succès que l’on sait, la population française selon les sondages acceptant de moins en moins facilement l’immigration incontrôlée qu’elle subit depuis des années et ne se laissant plus impressionner sur ce terrain par les accusations de racisme.
Quelques observations et réflexions devraient remettre en question cette bonne conscience majoritairement de gauche sur la question du racisme.
Un policier quelque peu excédé vivant dans une résidence de banlieue me disait qu’il recevait la directive verbale de ne pas poursuivre ou verbaliser un jeune faisant de la moto sans casque dans les quartiers sensibles de peur des réactions des « jeunes » du quartier, en général des enfants ou petits enfants d’immigrés.
Et il s’agissait clairement de directives venant de la hiérarchie et même si elles sont souvent transmises de façon discrète, il arrive qu’elles le soient de façon plus publique. Ainsi, faisant allusion aux rodéos à moto ou en voiture qui empoisonnent la vie des braves gens de certains quartiers, M. Jean-Paul Pecquet , directeur territorial de la sécurité des Hauts-de-Seine (92) a lancé il y a quelque temps un appel aux policiers et gendarmes, en principe chargés du respect de la loi au micro de France Bleu : « Nous appelons nos policiers à ne pas créer un incident dont le trouble pourrait être supérieur au trouble initial. », une façon de dire qu’il ne s’agit pas de faire respecter la loi mais d’éviter des troubles.
Ce genre de conseil a des implications très graves : la loi sur l’obligation du port du casque a été prise en considérant la très forte mortalité des conducteurs de motos par rapport aux automobilistes et fait partie d’un vaste effort pour protéger particulièrement les jeunes contre un décès prématuré ou un handicap à vie. Il y a eu de nombreuses émissions télévisées sur ce thème avec la rééducation des paraplégiques à Garches ou ailleurs. En n’appliquant que rarement aux jeunes dans certains quartiers cette loi mais en l’appliquant strictement pour les jeunes de Versailles ou des beaux quartiers de l’ouest parisien, on peut dire que l’on montre plus de considération pour la vie et la santé des derniers que pour celles des premiers et donc que cette application différenciée de la loi est une forme de racisme.
On pourrait parler du laxisme des juges, ainsi quand on ne punit pas très sévèrement des jeunes qui s’attaquent aux forces de l’ordre, aux médecins urgentistes ou aux pompiers et bien sûr aux forces de police intervenant dans les mêmes quartiers mais qu’on les relâche après de courtes peines de prison ou des sanctions symboliques, cela amène les pharmacies, cabinets médicaux et superettes à les quitter. Qui en subit les conséquences sinon les victimes de malaise cardiaque ou autres, les blessés ou victimes collatérales en cas d’échauffourées habitant dans ces quartiers ou cités. Au final, la santé et la protection des personnes vivant dans ces quartiers est moins bien protégés à cause d’une idéologie de l’excuse empêchant de condamner lourdement comme l’indique la loi, des jeunes s’attaquant aux représentants de l’Etat, par exemple en jetant un réfrigérateur d’une tour de HLM sur des policiers alors que ces derniers s’approchent.
De nouveau on peut parler de racisme à l’égard des populations venant largement d’origine étrangère dans ces quartiers car on ne se donne pas les moyens de leur assurer le même niveau de protection contre les délinquants que dans des quartiers plus favorisés
On pourrait multiplier ce genre d’exemples qui ont tous en commun que, sous prétexte « d’acheter la paix sociale » ou éviter qu’une situation se dégrade, on la laisse pourrir et on se retrouve avec des « portiers » protégeant les trafics de drogue à l’intérieur des immeubles etc.
Cette différence dans l’action des représentants de l’Etat selon les zones géographiques ou populations s’apparente à ce que l’on appelait il y a quelques temps en Afrique du Sud une politique d’apartheid, c'est-à-dire une application différenciée de la loi pour les jeunes des cités et « quartiers » et ceux des beaux quartiers.
Alors, qui sont les vrais racistes : les Français de souche excédés qui vivent encore dans ces quartiers et qui le soir doivent parfois montrer patte blanche à un « guetteur » en bas de leur HLM ou ces hauts fonctionnaires ou « intellectuels » de gauche prétentieux qui, même dans leurs pires cauchemars, n’osent imaginer que leurs enfants aillent étudier dans un Lycée ou un collège ZEP de banlieue où la part d’élèves issus de l’immigration de première ou deuxième peut atteindre les 50% dans certaines classes, ce qui ne les empêche pas de pérorer sur le racisme des Français qui ont des idées trop à droite pour leur goût.
Qui est responsable de la situation actuelle ? Un Jean-Marie Le Pen qui depuis des décennies répète contre vents et marées qu’une immigration incontrôlée va créer des tensions explosives difficilement gérable ou ceux qui ont organisé ou laisser faire cette immigration incontrôlée ? Il serait temps que chacun prenne ou reconnaisse ses responsabilités.