« Racisme », ce mot impropre qu’affectionnent des lobbys, et pour cause !

par Paul Villach
lundi 2 janvier 2012

Le mot « racisme » est un mot vidé de son sens que des lobbys emploient le plus souvent à tort pour discréditer moralement leurs ennemis. La charge culturelle historique qu’il conserve, suffit encore par sa déflagration à mettre au ban de la société tous ceux qui se voient traités de « racistes ». L’avantage de cette stratégie, est que, sitôt lancée l’accusation infâmante, tout débat cesse avant même d’avoir commencé : on ne discute pas avec des racistes, car le racisme n’est pas une opinion mais un délit !

« Les races humaines » réfutées par la génétique

On n’en disconvient pas ! Seulement, contrairement à ce que voudraient faire croire ces lobbys, les esprits ont évolué. Les découvertes de la génétique ont fini par être prises en compte. La catégorie « races humaines » n’est pas opérationnelle pour distinguer les groupes d’hommes entre eux malgré les apparences observées. Les phénotypes, si variés soient-ils, apprend la génétique, ne doivent pas faire oublier que le génotype dont ils sont issus, est quasiment invariable. Dès lors, si « race » ne signifie plus rien pour classer les groupes d’hommes, le mot « racisme » est vidé de son sens et n’a plus qu’un intérêt d’ordre historique.

La découverte de l’héliocentrisme a pareillement rendu obsolète depuis le 17ème siècle les expressions « lever » et « coucher » du soleil : ce n’est pas le soleil qui bouge, a montré Galilée, mais la terre qui tourne sur elle-même. La leçon doit cependant être retenue : trois siècles après, on parle toujours du lever et du coucher du soleil. Les mots survivent même s’ils ont perdu leur sens et continuent de propager le préjugé.

Aujourd’hui, qui croit encore aux « races » humaines telles qu’on les définissait avant la découverte de la génétique ? Sans doute existe-t-il encore bien des gens qui le pensent, comme il y en a toujours qui croient que c’est le soleil qui tourne autour de la terre. Combien vivent au niveau des découvertes de leur temps ? Mais la vérité scientifique fait tout de même son chemin : le terme de « racisme » n’est plus pertinent. Son usage persistant entretient, en revanche, par la racine d’où le mot est tiré - "race" - le préjugé et le délit qu’il prétend combattre.

« Le racisme », un leurre pervers par amalgame

C’est précisément le leurre des lobbys que de garder l’accusation de « racisme » pour dénoncer une autre relation. Les intolérances qu’ils visent, sont en effet de nature très différentes : ce sont les incompatibilités de mœurs qui peuvent être, elles, tout à fait légitimes. Par la force, le plus souvent, les peuples se sont établis au cours de l’Histoire sur des aires géographiques précises où ils ont développé une culture propre en interaction avec leur écosystème. Ainsi distribuées, les mœurs des uns et des autres sont parfaitement légitimes et respectables : c’est même le charme des voyages que de découvrir des modes de vie différents avec leurs particularismes dans des pays différents.

Le problème surgit quand une minorité culturelle vient s’installer dans une aire culturelle différente de la sienne et entend garder ses usages au sein du peuple qui l’accueille. Les mœurs des uns et des autres peuvent être parfaitement incompatibles. L’intolérance manifestée par la majorité n’est alors qu’un réflexe de défense légitime de son propre mode de vie et de ses valeurs. « La race » des nouveaux venus n’est nullement concernée. Or les lobbys qualifient à tort de « racisme » cette incompatibilité au prix d’un amalgame qui confond habilement « race » et « mœurs ». Il n’entre pourtant aucune discrimination de type raciste dans cette intolérance au mode de vie de l’étranger sur son propre sol, mais seulement une revendication légitime de son droit à vivre comme on l’entend dans son propre pays et non selon les exigences des nouveaux arrivants. On ne tolère pas davantage que des voisins viennent chez soi imposer leurs usages qu’on ne partage pas.

Seulement, une fois le mot « raciste » tiré comme une balle, il est impossible de discuter de la légitimité de l’intolérance manifestée, car « le racisme n’est pas une opinion, mais un délit » ! Qu’importe que le terme soit employé à tort ! Le mal est fait : celui qui a été accusé de racisme est couvert d’opprobre.

Un leurre qu’affectionne le lobby ploutocratique immigrationiste

Parmi les lobbys experts à user de ce leurre du « racisme » par amalgame, il en est un qui a vu tout de suite l’avantage qui pouvait en être tiré : c’est le lobby de l’immigrationisme emmené par la ploutocratie au pouvoir qui prône toujours plus d’immigrés en France et en Europe. La mondialisation a contraint l’Europe à concurrencer des pays où les travailleurs sont payés misérablement sans la moindre protection sociale (maladie, maternité, retraite). La partie n’est pas égale. Une technique inventée par cette ploutocratie a été d’encourager à tout va l’immigration pour mettre en concurrence la main d’œuvre nationale avec des immigrés prêts à travailler à n’importe quel salaire. Y a-t-il moyen plus efficace pour faire baisser le prix du travail, faire taire toute revendication salariale et casser la protection sociale ?

Le stratagème a fini par être éventé, dénoncé par de plus en plus de voix qui se sont élevées contre la destruction programmée d’une protection sociale édifiée lentement en France depuis 150 ans. La réplique des ploutocrates et de leurs alliés ne s’est pas fait attendre : l’accusation infâmante de « racisme » a été lancée contre quiconque ose remettre en cause le droit à l’immigration, fût-il appliqué sans aucune chance d’intégration dans le pays d’accueil. Le leurre est grossier, mais il fait son effet encore auprès de nombreuses personnes chez qui le mot « racisme » déclenche des réflexes d’aversion et de condamnation, avant même qu’ils ne vérifient s’il est employé à bon escient.

 

Quelle solution alors ? Le mot « racisme » devrait être banni du discours politique, sauf pour dénoncer les ignorants attardés qui croient encore à l’existence de « races humaines ». Ou plutôt il importerait de le retourner contre ceux qui en usent à tort. Car tout individu qui emploie ce mot aujourd’hui, est suspect d’amalgame à des fins occultes : sous couvert de combattre le préjugé, il l’entretient, en fait, savamment en continuant à user d’un dérivé du mot « race » que la génétique a vidé de son sens et jugé impropre au classement des groupes d’hommes. L’objectif du lobby immigrationiste est, en effet, de disqualifier à mot couvert toute incompatibilité de mœurs pourtant légitime qui entraverait le flux d’immigration massive destinée à ruiner salaires et protection sociale. Paul Villach


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