Racisme et sexisme, état des lieux

par barbarossa
lundi 14 août 2017

La plupart d’entre nous se dit antiraciste et antisexiste. Mais le sommes-nous vraiment ?

 

On englobe dans le mot racisme toute sorte d’aversion contre tous ceux qui sont différents.

Et à ce titre le racisme commence sur le palier de notre appartement.

Car si le voisin nous agace nous le traitons (souvent « in petto » car nous nous efforçons d’être pacifistes et qu’en plus les taches de mercurochrome son tenaces sur les habits) de n’importe quel nom d’oiseau. Et tout y passe : couleur de peau, religion, nationalité, profession, aspect physique, origine territoriale, comportement, habitudes alimentaires et bien d’autres.

Certes nous faisons des efforts dans le bon sens. Reste que certains comportements et préjugés sont tellement ancrés en nous qu’ils nous piègent sans que nous nous en rendions compte.

Deux exemples.

Le sexisme d’abord : on confond allégrement égalité des sexes et parité.

Mme Françoise Giroud avait dit un jour : « l’égalité des sexes sera réalisée quand à une place importante on nommera une femme incompétente ».

Si ce n’est que cela ça fait déjà un bon moment que l’égalité a été atteinte.

La parité : qu’on oblige par loi les partis à présenter un nombre égal de candidates et des candidats c’est une excellente chose. Qu’on doive passer par le législateur pour en arriver là c’est plus préoccupant.

Mais qu’on réserve des places aux femmes comme des places de parc aux handicapés est une preuve de sexisme puant. Et le pire c’est que cela ne nous interpelle pas.

On pourrait rétorquer qu’octroyer 50% des places aux femmes, signifie que le législateur, essentiellement de sexe masculin à l’époque, a voulu se préserver également 50% si par hasard un jour il y avait retour de bâton. Peut être. Mais si on avait des politiciens aussi clairvoyants la situation du Pays serait magnifique.

Bien entendu, les élues s’en accommodent fort bien, et se gardent bien de monter aux crénaux.

Le racisme ensuite : le slogan de SOS racisme est, depuis le début, soit des décennies : « touche pas à mon pote ».

Sous entendu : « car je le défends ». Et on défend les plus faibles.

Ce slogan affirme la supériorité du défendeur sur le défendu.

Sans émouvoir personne.

En réalité c’est un slogan d’un racisme crasse et nauséabond. 


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