RAS LE BOL

par Pélo Péto
jeudi 7 avril 2016

Nous sommes tous invités à la foire !

C'est la cacophonie des bonimenteurs de tous poils qui promettent tout et n'importe quoi.

C'est l'immense marché où LA FRANCE EST VENDUE A L'ENCAN.

Chacun des crieurs publics hurle le « programme » qui fera de lui le chantre d'une France renaissante,... cette France actuellement bien malade, décadente, pour ne pas dire moribonde.

Chaque chef de « meute » (pardon, de « parti ») clame : « qu'on me confie les rênes du pouvoir, et vous verrez... ! »

Oui, on nous promettra tout ce que l'on a envie de voir : « du travail pour tous, une économie redressée dans une France apaisée, des salaires décents pour tous, etc, etc... ».

« on réformera, on légiférera (nouvelles lois), on « détricottera » les anciennes lois trop contraignantes,... » bref : « votez pour moi et demain vous serez rasés gratis ! »

Mais combien de fois encore devrons nous subir ces périodes pré-électorales aux promesses mirifiques, toujours suivies de déceptions cruelles et déchirantes ?!

Cette gent politique qui gesticule, s'entre-déchire, mobilise tous les médias, n'est guidée que par une obsession LE POUVOIR, ce désir enivrant qui fait dire et faire n'importe quoi pour goûter à la jouissance de disposer du sort de soixante dix millions de concitoyens (nes).

Quel que soit celui qui sortira de ce « magma » politique en perpétuel remous, qu'il soit de gauche ou de droite, d’extrême gauche ou d’extrême droite, du centre, qu'il soit homme ou femme, fortuné ou « non argenté », lorsqu'il voudra exercer son pouvoir et honorer ses promesses électorales, se rendra vite compte que les caisses de l'Etat aux comptes négatifs (environ trois mille milliards d'euros de dettes) ne lui procureront pas les moyens de les réaliser.

C'est alors sur le marché de l'économie mondialisée qu'il ira trouver des prêteurs sur gages qui lui proposeront tous les milliards souhaités à des taux qui seront d'autant plus élevés que l'économie de son pays sera en mauvaise santé ( cf, la Grèce,...).

Ces prêteurs qui vendent leurs services sur le marché planétaire international sont les membres de ce que l'on nomme pudiquement LA BULLE FINANCIERE. Il s'agit de mafieux de tous bords mais aussi et surtout des familles les plus riches qui cachent leurs magots dans les nombreux paradis fiscaux qu'ils ont créés. Une des plus grande gloire de ce capitalisme triomphant est d'annoncer que les soixante deux plus grandes fortunes du monde avaient en 2014 un « avoir » équivalent à celui de la moitié la plus pauvre de l'humanité, soit environ 3,5 milliards d'êtres humains.

Si on précise que deux ans auparavant (en 2012) c'était soixante quatre familles qui possédaient autant que la moitié la plus pauvre des humains, laquelle était alors inférieur à 3,5 milliards d'individus, on constate que les très riches deviennent de plus en plus riches au détriment des plus pauvres qui deviennent encore plus pauvres.

 

Mais ce n'est pas en « coinçant la bulle » ni en faisant diversion en gonflant des « bulles de savon » que l'on se débarrassera de notre Bulle Financière. Après l'avoir crevée il faudra repenser tout notre système financier et économique (le second dépendant évidemment du premier).

Actuellement le « Financier Privé » pompe, telle une pompe aspirante, l'argent du « Secteur Public (de l'Etat), en accusant ce dernier de mal gérer le Bien Public. Et c'est ce même Financier Privé qui offre à l'Etat, a un taux préférentiel (! ??) l'argent qu'il vient de lui (de nous) piquer !

Le système s'auto-alimente et avance à une vitesse exponentielle.

Il faut commencer par NATIONALISER LA FINANCE : tout son circuit en commençant par la frappe de notre propre monnaie. Il s'agit de retirer au secteur privé sa mainmise sur l'ETAT ; car le SERVICE PUBLIC ne servirait plus à rien , c'est justement ce que l'on est en train de vivre aujourd'hui.

Mais il faut aller plus loin dans la démarche en décrétant la SUPPRESSION DE L'INTERET DE L'ARGENT, c'est à dire supprimer la possibilité qu'a l'argent de produire de l'argent, sans alimenter l'économie (c'est de l'énergie perdue pour l'économie de l'Entreprise). C'est aussi donner aux riches la possibilité de devenir plus riches sans qu'ils alimentent les besoins en investissement des Entreprises.

Il faut aussi se débarrasser du mythe de la MONDIALISATION cette course effrénée à la production,... elle a tué notre économie :

 

Ce ne sont pas des réformes qui changeront quoi que ce soit en France : elles auraient le même effet qu'un emplâtre appliqué sur une jambe de bois.

Il nous faut un NOUVEAU SYSTEME (paradigme) ECONOMICO FINANCIER 

Ne nous faisons aucune illusion, un tel changement ne viendra d'aucun de nos dirigeants actuels, ni de ceux qui se présentent pour la curée finale de 2017.

Aucun d'eux ne voudra scier la branche sur laquelle il s'est perché et perdre la grosse rémunération dont il bénéficie en tant que serviteur zélé de la Finance.

Il n'y a que nous, le peuple de base, qui puissions en décider en profitant de ce qui nous reste encore de démocratie (?).

N'attendons plus un instant si nous ne voulons que ce « ras le bol » s'exprime à travers une explosion sanglante tel que ce fut le cas en 1789.

Un tel drame humain débouche généralement sur une période d'anarchie suivie de l'installation d'une tyrannie. Ce n'est nullement notre souhait.

Le mouvement qui devrait se dégager d'une telle prise de conscience sera la force vive du peuple, son « agoravox », "sa vox populi", toutes tendances confondues, sans aucun lien avec un quelconque parti politique. C'est une telle vague de fond qui pourra bouter hors de nos horizons les suppôts de la Finance qui nous tiennent en esclavage.

 

DEBOUT ! Françaises et Français, nous sommes les enfants de Stéphane Hessel et de son fameux cri « Indignez-Vous ! »

Exigeons de nos gouvernants un référendum immédiat (en 2016, avant les élections présidentielles de 2017) sur la volonté des français (es) de changer radicalement notre système économico- financier.

R.L.B deviendra le sigle de ralliement à notre mouvement pour l'adoption d'un cadre de vie plus juste et plus agréable pour tous.

Il est temps de passer aux actes car on en a …

 

RAS LE BOL ! et PLUS DE BULLE (dans le bol) !

 

Pélo Péto


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