Remy Fraisse : Drapeau Rouge ? Drapeau Noir ? Les « Ballets Roses » des gauches peuvent causer d’autres morts !

par eric
mardi 2 décembre 2014

Les Dieux ont soif. Le Moloch de gauche à besoin de sang. Il en a senti le gout et il pourrait « en vouloir mieux ». Mais pas n’importe lequel comme avec Rémy. Aujourd‘hui, les gens raisonnables et responsables, de droite, doivent prévenir leurs enfants et faire attention. Les ballets roses socialisants où l’on joue avec des gosses à « des jeux charmants » peuvent mal se terminer. C’est pourquoi la gauche authentiquement républicaine doit d’urgence rejoindre enfin le camp des vrais démocrates.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Affair...

Verts, rose, rougeâtres, noirs, sont des composantes d’une même galaxie. Elles affichent de façon très volontaristes des différences. Leur profonde union transparait dans la facilité avec la quelle elles cogèrent les différentes niches écologiques dans lesquelles elles prospèrent. Collectivités locales, syndicats, associations, etc... A la fin, dans la distribution des crédits et postes, la collaboration l’emporte à peu prêt toujours, sauf cas de grande maladresse ou de trop forts égoïsmes individuels.

Comme dans toutes les grandes religions païennes, les secrets de cette unité ultime sont au nombre principalement de trois :

1) l’existence d’un ennemi ultime commun : les forces du mal !

Il y a différents noms, différents visages, voir « pas de visage » du tout... : élites ultralibérales mondialisées, fascisme, gnome à talonnette, homophobe naturophobe, genrophobe, islamophobe, musulmans pratiquant, frontistes, finance.... Un examen attentif prouve que tous cela, dans leur inconscient collectif, c’est un peu pareil. Au fond, on voit bien à l’examen, que cet ennemi, c’est les différences. Tous ceux qui ne pensent pas comme eux. Or, ce sont quand même de braves gens. Ils seraient eux mêmes choqués si ils arrivaient au constat que ce qu’ils ne supportent pas, ce sont les autres. « Ah oui ! » Me direz vous, « mais ils aiment les filles mères, les transsexuels, les migrants illégaux et les veuves cyclistes ». C’est une confirmation. Il ne supporte les différences que quand elles sont des fragilités, des dépendances. Pas quand elles exigent des débats démocratiques. Ces autres là ? C’est le mal !

2) La croyance très forte dans l’efficacité des rituels sacrificiels.

Pour « conjurer » ces « forces du mal », les gauches recourent à un rituel privilégié : « les manifs ». Mais dans une forme spécifique. Car les « manifs », peuvent être deux choses. Des processions ou des carnavals.

Une procession est quelque chose d’ordonné, presque de recueilli. On porte une idée, une revendication, un symbole, en général dans un certain recueillement et dans le calme. La procession et une manifestation publique ordonnée. La manifestation d’un ordre. Elle trouve sa justification en elle même. Ainsi, dans la manif pour tous, entre les tee-shirts et les drapeaux, on lit sans peine la volonté de l’expression d’une idée, claire limitée et consensuelle. L’ampleur des services d’ordre civils civiques citoyens, adjoint, dés qu’il y a eu des risques, de professionnels, permet aisément d’éviter les débordements pendant les manifs. Certes, la procession, cela signifie abandonner une partie de son individualité pour une cause, comme dans tous mouvements de foule, mais de façon limitée, organisée, ciblée. On en repart avec la satisfaction d’avoir exprimé ce que l’on voulait. La ferme intention de revenir jusqu’à être entendu.

Les manifs de gauche sont des sortes de carnavals, au sens ou l'entend René Girard. Une sorte de rituel religieux collectif. Tout y est, la fête, l’exaltation, les psalmodies, les cantiques, les « feux sacrés » (pourquoi brûler un abribus ou une voiture ?), de plus en plus les masques ou cagoules rituelles, , la violence potentielle. Ici aussi, on a des foules indifférenciées, mais par les costumes, les slogans, les symboles, on a surtout affaire à un affolement des différences, à un mélange des rôles et des genres, typique du carnaval. N'y manquerai souvent que le sacrifice de fin de cérémonie.

Le problème avec des manifs « de gauche », c'est aussi qu'elles sont composées de gens dont beaucoup croient effectivement, au fond, à l'efficacité de la violence minoritaire collective d'une part. D'autre part dans leur inconscient collectif, toutes les expériences de gauche réussies, sont des carnavals, des moments de fête sacrificielle. 

On sait que la « gauche durable » n’existe pas. A gauche, toutes les expériences de gouvernement durables sont jugées très sévèrement : Bolchevisme Mitterrandisme, etc…Personne ne prétendrai de ces périodes, « oui, c’est cela, que nous voulions et que nous avons fait ». Toujours, les « forces du mal » triomphent (Mur de l’argent, personnalité de Staline quand il n’y a plus ni mur ni argent), hypocrisie de Mitterrand....Ils ne sont jamais responsables de leurs actes, ces gens qui longtemps, ne croyaient pas aux homme providentiels. C’est pourtant vraiment providentiellement que Staline peut à lui tous seul, expliquer l’échec sanglant d’un groupe humain appliquant leurs idées avec tous les moyens pour le faire.

Le seul vrai socialisme, c’est la fête de préférence un peu sanglante. Sont connotées positivement, les courtes période de carnaval : Révolution française Commune de Paris, Front Popu, 17, 68 à la rigueur. Cela oui, est revendiqué. Dès que cela dure, c'est l'échec. La gauche réalisée, le socialisme réel, c’est la foule en fusion de Sartre. La manif. Très fusionnelle, et si possible violente, au moins symboliquement, est le seul lieu de réalisation concret, pratique, des idéaux socialisant : "tous unis et tous égaux" dans l'indifférenciation, d'un désordre artificiellement reconstitué pour l'occasion. Comme toutes les fêtes, ce n'est jamais " durable". Comme beaucoup de mouvement de foule, c’est parfois sanglant.

Les plus sanglants sont les plus célébrés. Les 20 000 putschistes sanguinaires de la Commune de Paris ont plus d’importance dans la mémoire collective des gauches, que les 2 millions de paisibles grévistes qui organisaient des bals sur les lieux de travail de 36. 1968, pour eux, c’est l’occupation de la Sorbonne et « le » militant tué, plus que le plus grand mouvement social pacifique depuis 36.

C'est le désordre qui permet de noyer son individualité dans la masse, de s’oublier, d’oublier ses frustrations, ses insatisfactions, qui est recherché en tant que tel. Et la violence. Dans ce carnaval, les individus sont littéralement au double sens du mot « hors d’eux même ». Tous les proches de Rémy confirment qu’il était fondamentalement pacifiste. Sa copine, Anna confirme ses dernières paroles et sa volonté d’aller à la castagne. http://tempsreel.nouvelobs.com/planete/20141113.OBS4959/infographie-remi-fraisse-vital-michalon-quand-l-histoire-se-repete.html

Le tout n’ayant qu’à peine « un peu but ». C’est l’ambiance sacrificielle qui transforme le mouton en lion.

Une manifs réussie et qui se termine sans aucune violence est une manif ratée. Il ne s’est rien passé. La vie continue comme avant, malgré l’enthousiasme, malgré la fusion. Une manif réprimée est une manif réussie : « on a fait l’impossible, mais les forces du mal ont triomphé ». Quels que soient les manifestants et leur cause, la logique d'un tel événement, et que, malheureux de terminer ce moment fusionnel de la masse, beaucoup, même inconsciemment, ne seraient pas hostiles à ce que cela se termine par un épisode sacrificiel, et au fond, un mort, cela contribuerai à sacraliser l'évènement. Et comme nous sommes une société chrétienne - oui, même eux - de préférence une victime parmi les siens....

Cette « christianisation des esprits » est générale. Le Hamas lui même prive ses martyrs de mérites authentiquement islamistes. Au lieu d’envoyer de force les familles bardées d’explosifs se faire tuer par le soldats israéliens, il les maintiennent de force dans des habitations sur lesquelles ils attirent les bombes. La mondialisation touche donc tout et elle est bien d’origine chrétienne.

Quand victime émissaire il y a, on retrouve aussi toutes les caractéristiques décrites par Girard. Toujours, dans les faits, c’est un accident au paroxysme d’une violence mimétique collective. Toujours, cela est présenté comme le résultat de la volonté plus ou moins occulte, plus ou mois délibérée, mais toujours maléfique de la divinité. Le même pouvoir, occulte, omniscient, omniprésent et tout puissant qui vous transforme un Président de gauche en président de droite en un tour de baguette magique.

C’est cohérent. Dans les religions primitives, les dieux sont toujours potentiellement plutôt dangereux, voir méchants. Le Dieu paternel et bon est une invention récente du christianisme.

Toujours, la victime aléatoire est divinisée post mortem ; Clément Méric, après coup, c’était quelque part entre Jésus et ses prophètes. Fraisse, cela va devenir « un exemple pour nous tous ». Des icônes. Or, il y a des raisons de penser que c’étaient des jeunes comme beaucoup d’autres.

« Le Rouge et le Noir »

L'emblème de ces violences était historiquement un drapeau rouge. Celui que l'on dressait sous l'ancien régime dans les cas de rassemblement non autorisés, pour prévenir la population de risques potentiels pour la sécurité et de l'intervention des forces de l'ordre. Un symbole d'ordre et de sécurité. Face au désordre, la modernité a inventé un substitut au sacrifice violent : Le monopole de la violence légale et organisée, contre les risques du combat de tous contre tous et de la disparition du vivre ensemble. Du reste, de fait, quand ces machins dégénèrent vraiment, c’est la guerre civile. La lutte de tous contre tous entre semblables.

En adoptant ce drapeau rouge de l’ordre, les forces de gauche ont tenu à affirmer avec force, que c'est bien le désordre, la violence qui sont recherchés en tant que tels. Le rouge impérial, royal, cardinalice, Le rouge de la tenue du juge, le rouge du costume du bourreau. Une personne, investie par la collectivité du devoir, d’exercer à froid et au terme des lois, la violence contenue parce que légale.

Le rouge du drapeau du même nom proclame qu’on va se faire justice soi même et collectivement. C’est une inversion du symbole. L’ordre est désordre et le désordre ordre...http://www.agoravox.fr/actualites/s...

« En ce moment, de simples citoyens peuvent être mutilés par les forces de l’ordre, juste parce qu’ils s’opposent à une certaine forme de désordre.
 Ils peuvent même en mourir ».

La manif sous drapeau rouge est, dés l’origine, un appel au lynchage. Mais ce n’est aujourd’hui qu’un maniérisme rituel. Un carnaval. Evènement ou justement, le fou revêt l’habit du roi, les rôles sociaux sont échangés. Provisoirement. Dans cet autre article, l’auteur le dit texto. « Une manif non interdite n'est pas une manif... « http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/manifestations-pieges-a-cons-158981. C’est au fond ce que pensent pas mal de gens à gauche.

En réalité ils sont tous « roses ». Entre le FdG dirigé par un ex socialiste et le socialisme dirigé par un ex rouge, il n’y a qu’eux pour distinguer autre chose que des nuances. Mais dés qu’on parle de rue, beaucoup d’entre eux voient rouge.

Parfois noir. Mais c’est un des aspects de la confusion et de l’anomie de ces gens. Première apparition « officielle » du drapeau de l’anarchie ? Un vieux jupon noir sur un manche à balai lors d’une manifestation de chômeur en 1883. Louise Michel s’en expliquera : « Pourquoi avons-nous abrité la manifestation sous le drapeau noir ? Parce que ce drapeau est le drapeau des grèves et qu’il indique que l’ouvrier n’a pas de pain. Si notre manifestation n’avait pas dû être pacifique, nous aurions pris le drapeau rouge ».

Le maniérisme des manifs syndicales sous drapeau rouge, conduit certains à chercher aussi l’inversion des symboles. Si le drapeau du lynchage devient celui de la défense des droits acquis, alors, le drapeau du pacifisme peut devenir celui du lynchage....Du reste, les casseurs ont désormais souvent des drapeaux rouges et noirs à la foi.

Le « Rouge et le Noir « cela vos rappelle vaguement quelque chose ? Oui ! Rémy Fraisse est peut être Fabrice ; Présent à la bataille de Waterloo sans rien y comprendre. Avec moins de malchance, il aurait pu devenir Julien, Prêt à tout pour arriver. Il est patent que les manifs, si possibles violentes, sont un rite initiatique de gauche de sortie de l’adolescence et de passage à l’âge adulte. Chez tous les peuples premiers (autrefois on disait les primitifs), ces rites sont toujours imprégnés de violence. Les meilleurs, les survivants, deviendront des chefs au PS.

Avoir des victimes et de bonnes victimes Si le vrai but était de tuer des policiers, on se réjouirait, on commémorerait leurs décès. En 68, il y aurait eu 6 morts. Dont 2 ou trois policiers. D’un point de vue statistique, compte tenu des forces en présence, et si on retire les morts accidentelles, un réel succès pour les violents de cette révolution d’opérette. Un flic une balle justice sociale, hululent les supplétifs du PS ; Tu parles !

Non, on attend des victimes voir des morts parmi les « bons »

Même quand les casseurs délibérés sont très peu nombreux, il se trouve toujours pas mal de « spectateurs » pour abonder leurs rangs, dans le vague espoir qu'il se "passera quelque chose". Et que leur présence puisse-t-y contribuer. Bien sur, il a de la curiosité malsaine, Pas seulement. Qui n’a pas entendue le cœur des vierges d’extrême gauche se gargarisant avec émotion et une certaine satisfaction de « c’est affreux c’est affreux, c’est affreux... » ils nous tapent dessus !? Qui ne discerne la jubilation mal cachée quand ont peut dire « ils nous tuent » !

Si il y a 50 casseurs, ce n'est pas trop difficile à contrôler. Si ils sont noyés dans 2 ou 3 000 personnes, et avec des limites floues, c'est plus compliqué. Surtout quand les organisateurs n’y tiennent pas plus que cela. Et il y a un net effet d'entrainement. Tel qui venait pour voir, se retrouve entrainé à jeter une pierre à tous hasard.

Seules ces hypothèses permettent de rendre compte de la rationalité d'aller jeter des cocktails molotovs sur des flics, en face à face, en pleine campagne, au lieu d'aller le faire sur des ennemis politiques, ou des symboles plus significatifs.

Si il s'agissait vraiment de casser des banques ou des abribus, il serait plus efficace de le faire par petits groupes, dispersés, loin des centre ville, de nuit, en cachette.

Non, c’est la transgression qui est recherchée, et donc la répression et peut être la délicieuse punition, voir la victime sacralisée. Et c’est dosé. De l’urine, de l’acide, pas des bombes avec des clous avec lesquelles on serait sur de tuer.

De la même façon, placer des forces de l’ordre, durablement, à proximité en leur interdisant de dégager les contrevenant, comme à NDLL, c’est bien participer à un ballet maniériste sans sens et sans but apparent. Mais le but existe... !

 

3) Les rivalités internes au clergé pour le contrôle de la vérité et le partage des prébendes. Unis ? Jusque dans la violence réciproque !

Tous le monde comprend que les « violents » sont les habituels supplétifs de toutes les gauches (voir le reportage Anti-Fa sur you tube, ou ils expliquent comment ils étaient financés par le PS). https://www.youtube.com/watch?v=boV... voit bien que ce sont des ballets roses. Si c’était à moitié aussi violent qu’ils le prétendent, on en compterait plus les cadavres....

En ce moment, c'est plutôt celui de la composante écolo alter frondeurs, qui y cherche cette légitimité de la violence et du martyr tellement importante à gauche. Mais c’est aussi du cirque. Avec Meric, ils étaient considérés par Vals comme des défenseurs de la démocratie légitimement indignés. Avec Fraisse comme des extrémistes irresponsables.

Nous assistons à un scénario classique de guéguerre civile interne aux gauches pour marquer leurs territoires.

C’est une sorte d’Ordalie, de jugement de Dieu. « Qui est menacé d’être infesté par les forces du mal », qui continue à représenter le bien. 200 casseurs avançant et reculant devant 200 flics jusqu’à épuisement des combattants ou jusqu’à ce qu’il y ait un mort , C’est un peu le combat des 15.

Car Sivens, c’est cela. C’est visible sur les images. Les forces de l’ordre, au service du pouvoir politique socialiste, dansent un ballet maniériste façon quadrille, avec une poignée des éternels paumés, en avant garde de paisibles manifestants qui représente toutes les composantes de la majorité plurielle.

Là aussi, il y a un côté cathartique. « Tant qu’ils tapent des flics, ils ne pensent pas mal » semble penser le gouvernement. Du reste, les malheureux fonctionnaires ressemblent de plus en plus à des personnages de Mad Max.

Ce n’est pas une « militarisation », c’est que plus on leur interdit d’agir, plus il devient nécessaire qu’ils soient bardés de protections. Ils ont d’autant plus de cuirasses et de boucliers qu’ils ont moins de glaives comme on dit au KGB...

Et le mort, c’est vraiment la faute à pas de chance, parce qu’en terrain ouvert, les risques de bavure sont plus limités. La distinction entre violents et non violents plus facile. Il a vraiment fallu que cela se passe la nuit et avec un grillage entre les « belligérants »....

Si l’enjeu était le barrage, les manifs suivantes auraient du avoir lieu sur place. Cela ne suffit pas, parce qu’il n’y a pas d’abri bus, de voitures bouc émissaires et prometteurs de répression à brûler rituellement en rase campagne. Il est assez facile au grand jour, d ‘éviter les débordements. Qui a parlé de la manif pacifique sur place ? D’ou les débordements en ville, plus propice aux destructions et aux accidents.

Si l’enjeu était vraiment la mort d’un vrai innocent, il y aurait eu des processions. Les vraies indignations sont muettes. Quand des jeunes ou moins jeunes meurent de façon absurde, on assiste à des « marches blanches », silencieuses, recueillies. Pas à des tentatives de réitérer le meurtre rituel.

Si l’enjeu était le maintient de la légalité républicaine pour le pouvoir, il y a longtemps qu’il n’y aurait plus d’occupation à NDLL ou a Sivens. Manifester est un droit, occuper illégalement la propriété d’autrui est un délit.

Au lieu de lever la patte sur les abribus pour les uns, ou de faire danser des ballets aux forces de l'ordre pour l’autre, ce gouvernement et ses gauches devraient s'occuper des questions sérieuses. Non seulement c'est stupide et anti démocratique, mais cela fait des morts (Meric, Fraisse).

Pour les mêmes raisons, on comprend mieux pourquoi le pouvoir a mentit. On sait maintenant qu’il fut au courant immédiatement de la réalité des faits. « the force « avait parlé. L’aile gauche allait pouvoir embrayer. Ils ont sans doute eu l’illusion que « donner du temps au temps » leur permettrait de désamorcer un peu et de monter un barrage de communication. De négocier le cadavre ? Peut être.

Car ils savent tous comment cela fonctionne.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/11/14/mobilisation-lyceenne-les-dessous-d-une-drole-de-mobilisation_4523756_3224.html

Comme pour Meric, comme pour Léonarda ces épisodes sont ceux de la lutte de sous tendance pour la légitimité du bien. En gros, en ce moment, la ligne Vals contre la ligne anti Vals, et tant pis pour les victimes collatérales. Car sans le déploiement de com. orchestré autour de son cas, par RESF médiapart et autres gauches de gauche, la pauvre Léonarda, aurait fait comme les autres, elle serait revenue discrètement en France....

Quelles seront les prochaines victimes de ces carnavals de gauche ? Dans le long terme, une des voie d'apaisement, c'est de sans cesse attirer l'attention de ces gens sur le fait que leurs grandes fêtes historiques furent aussi de sanglants échecs sans lendemain. Parce que sanglants.

L'immense majorité des gens souhaite vivre en paix, pas en guerre civile. L’émeute, cela se termine toujours par la répression dans un large consensus, comme dans la cas de la Commune de Paris. Soit dans le totalitarisme, parce que la violence est nécessaire pour maintenir ce que la violence a créé.

Bref, avant de nous rebattre les oreilles de post modernisme, il serait temps que les gauches deviennent d’abord modernes. Qu’elles renoncent à leur pensée magique primitive. http://www.agoravox.fr/actualites/p...

Autour de Jéricho, les hébreux ont longuement processionné, et à la fin, les murailles sont tombées. Le pouvoir a vraiment tenté de faire dégénérer les LMPT pour cette raison. C’est serein, raisonnable, organisé, pacifique démonstratif (et ce n’est pas un hasard si le mot est celui là en russe, en anglais), et durable. Vraiment dangereux.

Aujourd’hui, cela va mal à gauche ; Quand les bons tuent les bons, cela ne présage rien de bon, même si certains sont plus bons que les autres bons.

Cela ne sera pas un complot, pas une volonté réellement délibérée. Les gauches ont un besoin vital, spirituel, religieux que des méchants tuent quelques bons pour au moins apaiser leurs tensions internes.

Presque malgré elles, elles vont multiplier les provocations. On l’a vu avec les manifs d’agriculteur pro barrage. On l’a vu avec les bonnets rouges. On l’a vu avec les manifs de policiers. Avec la MPT Vals a tout tenté pour que cela dégénère.. Hier un parent d’élève a retourné contre une « racaille » son extincteur. On n’est pas passé loin.

La popularité des « noires » Femen à gauche ne s’explique pas autrement. Elles cherchent désespérément à se faire taper dessus. Tout est provocation dans ce sens. Sans succès heureusement. Elles en sont réduites à inventer les coups...

Dans le scénario idéal il faudra qu’un parent, un agriculteur, un travailleur des travaux publics de la région nantaise, tue dans l’énervement un militant écolo de préférence vert pale voir rose bonbon. Ou qu’une mère de famille succombe aux provocations appelant délibérément à la violence d’une Femen.

Aujourd’hui, il est souhaitable que « Hollande tue » car cela « prouverait » qu’il est « vraiment à droite », mais au fond les gauches sont toujours en quête d’unanimisme. Un « bon » mort réconcilierait tout le monde.

Alors, toutes les gauches pourraient se retrouver dans l’unanimité sacrificielle... Les forces du mal seraient évidemment triomphantes, le mur de l'argent aurait frappé, mais on se serait battu quand même. Le sang sanctifierait l’épisode Hollande qui redeviendrait un vrai épisode progressiste voir même socialiste. On rejoindrait l’attente d’Emmanuel Todd, d’un « Hollandisme révolutionnaire »... ! Car à nouveau, à gauche, il n’y a pas révolution si il n’y a pas de sang. Et peu importe l’échec si il est un peu teinté de rouge.

Le Moloch de gauche, en ce moment, a besoin de sang. Ils ont besoin de faire joujou avec des gosses et que cela se termine mal. Entendons nous bien. Le risque politique est à peu prêt nul à court terme. Dans les 30% d’électorat qui reste à gauche, il y en a encore une bonne partie qui restent républicains. Si « des morts sont possibles » un succès durable de la violence et aussi peu probable qu’avec les « retours de Jihad ». Ce n’est pas rassurant pour autant. 

Les gauches unies n'avaient jamais eu autant de pouvoir. Jamais l'échec n'aura été à ce point leur échec. Angoisse, panique sont palpables. Il va falloir que quelqu'un paye... !

Tous ce que l’on peut dire, au gens raisonnables pacifiques démocrates et responsables, la droite quoi, c’est, "ne laisser pas vos enfants sortir seuls n’importe où et évitez les provocations".

En ce moment, les Dieux socialisant ont soif ! http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_dieux_ont_soif

D’autant que le pire est devant nous. J’ai diné avec une copine des RG. Certains supplétifs des gauches sont en train de se préparer à l’action violente au cas ou les suffrages démocratiques porteraient une alternance trop « à la droite des droites » à leur gout. Aujourd’hui, ils cherchent des martyrs, demain, ils pourraient vraiment vouloir tuer. Aujourd’hui, ils cherchent leur Horst Wessel, demain nous pourrions avoir la nuit de cristal ou des longs couteaux. Aujourd’hui, ils exigent que Hollande se reconnaisse comme symboliquement assassin, demain ils lyncheront à tout va. Aujourd’hui, le pouvoir socialiste dit « qu’ils exagèrent légèrement » sans prendre aucune mesure. Demain, il "comprendra sans les approuver" ces réactions à "la violence première du système..."

Rien ne nous permet d’espérer que le crépuscule des socialismes se passera spntanément de façon apaisée.

C’est pourquoi la gauche républicaine a une responsabilité écrasante. Elle doit dés aujourd’hui se désolidariser définitivement de ces boutes-feux. Dissoudre les ligues fasciste d’extrême gauche, dénoncer et poursuivre tous ceux qui se réjouissent de la mort de Rémy et appellent à suivre son exemple. C’est une étape préalable nécessaire à sa future reconstruction : se débarrasser de sont surmoi sacrificiel et rejoindre une fois pour toute et sans plus aucune ambigüité le camp de la démocratie du progrés et de la modernité.


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