Rendez-nous notre maman !

par morgane451
mardi 1er septembre 2009

Dans la vie, il ne faut jurer de rien… Vous pouvez un jour avoir besoin des services de la DDASS pour vos enfants, mais faites bien attention avant de leur confier vos enfants car vous n’êtes pas assurés de les retrouver même si c’est vous qui avez demandé une aide.
 
L’histoire de cette maman en est un bon exemple !
 
Une femme étrangère vivant en France avec sa grande fille de 12 ans, ces fils jumeaux de 2 ans et son mari, tout cela est banal ; malheureusement le papa décède… !
 
La maman est prise dans un tas de problèmes et n’arrive plus à tout gérer et finalement craque et fait une grosse dépression.
 
Elle demande aux services sociaux de placer ses enfants en famille d’accueil le temps qu’elle puisse se soigner.
 
Les enfants sont placés et elle part se soigner, c’était il y a deux ans.
 
Janvier 2009, elle se remarie et demande à reprendre ses enfants. On lui répond qu’il n’est pas possible de faire le changement en cours d’année scolaire.
 
En mai 2009, on lui demande de reconduire le contrat pour 2 ans avec la famille d’accueil, elle refuse et veut reprendre ses enfants avec elle car elle a enfin une vie normale et un beau père qui est aimé des enfants et qui aime les enfants, donc tout pour avoir une vie normale !
 
En plus, sur le plan santé physique et mentale, elle va très bien.
 
On lui dit que des projets on été faits pour les enfants pour leurs vacances et qu’elle pourra, si elle accepte de signer pour les vacances, récupérer ses enfants en août 2009. On lui dit que rien de spécial n’est prévu lors de son absence de France et qu’elle peut partir l’esprit tranquille.
 
Comme la maman, qui est de nationalité tunisienne et grec, doit aller dans ses deux pays pour faire des démarches administratives pour que son mari tunisien puisse avoir une carte de séjour grecque afin de travailler en France sans problème, elle accepte.
 
Son tort aura été de n’avoir rien confirmé par écrit car, jusqu’à présent elle avait fait confiance à ces services, tout se passait verbalement.
 
Les vrais ennuis commencent pour elle en partant faire ses démarches pour son mari !
 
Les enfants sont convoqués durant son absence, au tribunal ; elle aussi, sauf que la convocation ne lui est jamais parvenue (à ses dires) ni même un appel des services sociaux pour la prévenir.
 
Résultat : les enfants lui sont retirés pour 2 ans et elle n’a plus le droit de les recevoir chez elle car elle aurait dit au téléphone qu’elle voulait se suicider avec eux !
 
Soi-disant qu’elle serait un danger pour ses enfants et qu’elle serait trop souvent à l’étranger.
 
La situation est très douloureuse pour cette femme qui n’a jamais fait quoi que ce soit de mal à ses enfants.
 
Elle a mis 10 ans pour avoir ses jumeaux qui ont 4 ans aujourd’hui.
 
Elle est restée 2 mois couchée pour conduire sa grossesse à terme et on l’accuse aujourd’hui de vouloir les tuer ainsi que leur grand sœur… !
 
Accusation qui ne repose sur aucune preuve sauf la parole de l’éducatrice qui la suit.
 
Il y a quand même une question à se poser sur la façon dont le garde-maternel (c’est un homme le responsable) et sa conjointe, qui ne peut pas avoir d’enfant, malheureusement pour elle (dire de la maman des enfants) voit son métier.
 
Sont-ils là pour permettre à ces enfants de retourner chez leur maman ? 
 
Vu les évènements, rien ne semble faciliter le retour des enfants vers la mère !
 
La question se pose sérieusement après avoir eu les enfants deux ans avec eux !
 
Ne se sont-ils pas trop attachés à eux ? En aurait-il été pareil avec des enfants handicapés ou difficiles à gérer ?
 
Ils lui reprochent de ne pas écouter ce qu’ils décident pour les enfants : ils veulent couper les cheveux des enfants alors que la maman n’est pas d’accord ; ils veulent laisser aller la grande fille chez une copine pour un anniversaire alors que la maman demande à rencontrer les parents de la copine avant de donner son autorisation, ils lui reprochent de ne pas changer sa fille de collège alors que cela fait 2 ans que la jeune fille fait l’aller et retour au collège près de chez sa maman et sa maman ne juge pas nécessaire de faire un changement puisqu’elle veut avoir tous ses enfants chez elle rapidement et que jusqu’à ce qu’elle dise qu’elle ne voulait pas renouveler son contrat avec la famille d’accueil, cela ne posait aucun problème.
 
On lui a reproché de ne pas faire ce que sa fille voulait, il lui a été dit qu’elle devait l’éduquer à la française et ne pas l’empêcher de faire ce qu’elle veut.
 
La maman est musulmane et le papa était chrétien puis est devenu musulman.
 
La maman m’a dit qu’elle souhaitait élever ses enfants avec tous les bons principes des 2 religions mais qu’elle ne voulait pas que sa fille fasse n’importe quoi et fréquente n’importe qui tant qu’elle est mineure !
 
Quelles que soient nos origines, n’avons-nous pas fait la même chose à un moment de notre vie avec nos enfants ?
 
A partir du moment où elle n’est pas d’accord pour quelque chose elle devient une mauvaise mère !
 
Elle est tellement dangereuse qu’elle ne peut voir ses enfants qu’une heure à la cité Coligny sous surveillance d’une éducatrice.
 
Je l’ai accompagnée mais il m’a été interdit d’assister à l’entretien de la maman avec ses enfants mais j’ai été témoin quand ses enfants ont dû la quitter.
 
La grande fille est hyper stressée et n’ose même pas parler et les jumeaux, alors là ça a été une horreur : Un des jumeaux demandait à l’éducatrice de les laisser rentrer chez eux avec leur mère et le deuxième des jumeaux était accroché au cou de sa mère, il hurlait qu’il voulait repartir avec sa maman et il pleurait à vous fendre l’âme !
 
Cette scène a duré une dizaine de minutes jusqu’au moment de la mettre dans la voiture des parents de la famille d’accueil !
 
La maman m’a dit qu’à son dernier entretien avec l’éducatrice, elle lui aurait affirmé qu’elle ne reprendrait pas ses enfants au moins avant 3 ou 4 ans et encore (dire de la maman)
 
Il lui a été aussi reproché le fait que ses enfants appellent leur beau-père « Papa A.. ». Soi-disant qu’elle n’aurait jamais dû dire à ses enfants que leur père était décédé !
 
On lui a dit aussi que si elle s’était remariée ce n’était pas pour ses enfants mais pour elle !
 
Les enfants ont assisté à l’enterrement et allaient tous les samedis, sur la tombe du papa ! Allait-on leur dire que leur père allait sortir du tombeau et revenir avec eux ? C’est vraiment morbide !
 
Elle lui a demandé pourquoi ? Parce qu’elle était étrangère ? On lui a répondu que même si elle avait eu la nationalité française ça aurait été pareil !
 
En dehors du fait qu’on la représente comme un danger pour ses enfants et qu’elle veut élever ses enfants en respectant les règles de sa religion, qui apparemment, n’est pas du goût de la famille d’accueil qui ne cherche pas à comprendre la façon de vivre de cette famille et qui veut absolument imposer un modèle français, elle n’a rien à se reprocher !
 
Je suis cette dame depuis près de 2 mois, j’ai tous les papiers concernant son dossier et j’ai laissé ma profession de côté pour pouvoir l’aider plus librement.
 
En ce qui concerne l’environnement des enfants, ils ne manquent de rien et les garçons ont leur chambre et la jeune fille à la sienne.
 
Je souhaite qu’un mouvement de solidarité se monte autour de cette femme dont le seul tort c’est de s’être remariée et de vouloir récupérer ses enfants afin d’avoir une vie de famille normale avec eux !
 
Elle doit passer au tribunal courant septembre ou début octobre, la date n’est pas encore fixée et je souhaiterais que nous soyons nombreux à être présent pour la soutenir à ce moment là.
 
Il faut montrer que l’on ne doit pas décider de la vie d’une femme et de ses enfants parce qu’à un moment elle a eu besoin d’être aidée par les services sociaux pour lui enlever sa dignité et ses enfants définitivement.
 
C’est elle qui a souffert durant sa grossesse, c’est elle qui a accouché et c’est elle qui a élevé ses enfants jusqu’à la mort du papa. C’est elle, aujourd’hui qui s’est reconstruite afin de mener une vie normale avec ses enfants.
 
Encadrons la maman afin que les enfants : O..., D.... et D.... retrouvent le foyer qu’ils n’auraient jamais dû quitter !
 
Faites circuler l’histoire de ses enfants afin que plus aucune famille ne se retrouve dans cette situation.
 
 

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