Retraites : fausses projections, faux raisonnements, la TMR

par civis1
jeudi 26 septembre 2019

 Je suis retraité et rien ne m’empêchera de penser qu’en fait, ce sont les machines qui n’existaient pas de mon temps qui travaillent à ma place maintenant. Pourquoi culpabiliser les personnes âgées dans un statut social d’inactif improductif ? 

Concernant la réforme des retraites en cours voici quelques piste de réflexion soumises à la sagacité des journalistes tels ceux aimablement invités sur le plateau de 28 minutes chez Arte. 

Les progrès technologiques et la mécanisation, produits de l’intelligence collective n’ont-ils pas permis de remplacer les humains à de multiples poste de travail, les libérant des travaux les plus pénibles ? Dans les circuits de production puisque les machines sont des travailleurs comme les autres, pourquoi réduire l’assiette des cotisations sociales et des retraites au travail contraint des humains en argumentant à partir d’une situation et en termes d’amortissements, sur statut quo comptable vieux d’un plus d’un siècle ? 

Quid de ces gains de productivité ? Ont-ils été détournés et à quel profit ? En quoi l’idée de taxer plus lourdement les retraites pour faire les poches des vieux tient sinon d’une idée sordide au moins d’une maladresse ? A combien s’élève la cohorte de retraités qui ne peuvent plus financer leur séjour en maison de retraite suite aux dernières ponctions fiscales CSG ? 

 Les chiffres du chômage parlent-ils de récession ou statistiquement de progrès technologiques en terme de libération ? En quoi les vieux sont-ils des profiteurs vis à vis des actifs qui financent actuellement leur retraite ? Quelle fatalité nous pousserait à subordonner les moyens de subsistance d’une famille, au travail contraint de ceux de la génération médiane ? Quel temps leur reste-t-il pour s’occuper de leurs enfants et de leurs parents, les uns en quête d’autonomie et les autres la perdant ? En terme de disponibilité, n’est- il pas absurde de parler de la raréfaction du travail humain contraint non comme une opportunité mais comme d’une calamité ?

 L’objectif n’est-il pas celui d’une redistribution équitable vers qui de droit de ces gains de productivités accumulés sur plusieurs générations ? Créer une TRM pour "taxe rentabilité machines" permettrait-elle de financer les retraites et un revenu minimal d’existence ? Est-il pensable que pour la société des humains, la solidarité soit un vain mot, que s’enrichir soit le but ultime et prestigieusement égoïste d’un développement écologiquement insoutenable ? Le chrématiste qui s’enrichit ne doit-il rien à tout enfant qui naît ? Avoir les moyens de se payer la taxe carbone n’est-il pas une façon d’accorder un droit à polluer à qui peut se le payer ? A quoi nous expose ce choix qui consiste à placer la survie de la planète à la merci d’une logique de profit ? 

Qu’est-ce qui pousse la planète finance à lancer ces fake News d’une retraite qui serait en danger de non financement ? Qu’est-ce qui fait que la planète média leur sert de porte-voix au lieu chercher à interroger ce type de logiciel orienté profit ? En quoi il y aurait un lien de nature entre ce qui fait monnaie Ici et maintenant et les process, la force de travail et la production de demain. En quoi l’économie de profit et ses crises financières passées ou à venir sont des épées de Damoclès que la société des hommes doit neutraliser. La richesse accolée au profit est-elle en train de devenir un signal suspect ? 

 


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