Retrouver le contrôle de nos vies et de notre avenir

par jé.dev
samedi 13 avril 2024

“Libérer le vrai potentiel de l’Humanité par la création d’un contexte vertueux, ou, l’économie, le vrai principe organisationnel de nos sociétés”

Bonjour,
Je voudrais vous proposer une réflexion sur le monde et la période que nous traversons actuellement, d’où nous venons, où nous en sommes, et ce sur quoi nous pouvons agir concrètement pour tendre à retrouver le contrôle de nos vies et de notre avenir.

Je crois sincèrement que nous sommes à un carrefour de notre évolution et qu’il ne tient qu’à une prise de conscience, un simple changement de perspective, pour que nous puissions réaliser notre vrai potentiel.

Nous pouvons tous percevoir aujourd’hui à quel point nos sociétés sont malades et combien nous sommes dans l’erreur, plus nous gagnons en technicité et générons de la richesse, plus nous dégradons notre environnement et créons de la misère, des conflits sociaux. 

Pour sa part, le grand capital ne fait jamais autant de profits qu’en période de crise économique, écologique, sanitaire, .., ou qu’en cas de conflits, de guerres, ... De là, penser qu’ils puissent sciemment les orchestrer pour s’accaparer toujours plus de richesses et de pouvoir, il n‘y a qu’un pas, quoi qu’il en soit, les moyens qu’ils en ont et le profit qu’ils en tirent doivent nous inquiéter.

Le principe capitaliste est en lui même une injustice sociale, on ne peut pas gagner en pouvoir et en richesses sans en réduire d’autant les droits et libertés d’autrui.

Nos modes de gouvernance, quant à eux, n’étant aucunement garants de nos droits et libertés, de notre sécurité, ou de notre pérennité, pourraient sembler totalement ineptes et inefficients, s’ils ne jouaient pas aussi bien le jeu de la dissension, plaçant nos différences en exergue comme autant de conflits stériles et insolubles, ils focalisent sur eux nos espoirs et nos frustrations, détournant ainsi notre attention de ce qui devrait réellement nous intéresser.

- Cette terre est notre patrimoine commun et universel. Comme tous les êtres qui y naissent et y vivent, nous avons de fait, la pleine légitimité de jouir de ses bienfaits et l’entière liberté d’y vivre comme nous l’entendons -.

Si nous avons fait le choix un jour - en tant qu’individus libres - de vivre et de construire ensemble, c’est parce qu’ensemble nous sommes plus forts et nous améliorons notre potentiel de survie, c’est parce qu’ensemble nous sommes plus productifs, ensemble nous ne réalisons pas plus que seul, nous réalisons ce qu’il est impossible de réaliser seul.

Nous sommes tous des individus uniques, avec une sensibilité et des expériences de vies qui nous sont propres, et c’est là notre plus grande richesse. Nos différences sont une source de partage et de création au potentiel incommensurable, c’est ce qui rend tout possible, ce qui a ouvert en grand les portes de notre développement intellectuel, et par là même, des arts, des sciences, de la technologie, de la culture, de la spiritualité, ...

C’est un principe de co-dépendance, personne ne peut atteindre un quelconque niveau de réalisation sans l’ensemble de l’effort fourni collectivement, toute réalisation personnelle est le fruit d’une réalisation collective et se doit légitimement de bénéficier à l’ensemble de la communauté.

Il est là, le principe vertueux et pérenne de nos sociétés - la communauté permet aux individus qui la constituent de réaliser leur plein potentiel, et en retour, nous permettons individuellement et collectivement à la communauté de réaliser son propre potentiel - créant ainsi un organisme vivant, capable d’évoluer, de s’adapter, et donc, de survivre.

Ce monde est déjà collaboratif, nous en sommes les artisans et c’est ensemble que nous rendons tout possible.

Seuls les fruits de nos échanges se perdent dans des capitaux privés, ce qui est extrêmement grave et lourd de conséquences, car qui les contrôle, contrôle nos ressources naturelles et humaines, et donc nos échanges, nos moyens de production, en somme, notre développement social, technologique, moral et humain.

C’est l’économie - littéralement : la bonne gestion du foyer, de son patrimoine - qui représente le vrai principe organisationnel de nos sociétés.

L’organisation sociale vue par le prisme de la bonne gestion de notre patrimoine commun prend tout son sens - nous sommes une grande famille, et cette terre est notre foyer -. C’est un principe organisationnel non conflictuel autour duquel nous pouvons tous nous rassembler.

Nous avons un patrimoine qu’il convient de préserver, des ressources que nous devons employer avec raison, et nous générons des richesses que nous devons répartir avec justesse, il n’y a là que des choses quantifiables qui demandent un traitement et une résolution logique - le respect de notre environnement, tant naturel que social, n’étant pas quelque chose que nous pouvons, ou devons, remettre en question -.

Pensez à la pyramide de Maslow, nous partons de nos besoins fondamentaux pour aller jusqu’à notre besoin de réalisation, il n’est en vérité question que de cela, tant à l’échelle de l’individu, qu’à celle de la communauté.

Chacun d’entre nous participe à sa mesure à la réalisation de la société, il est légitime - et essentiel à son bon développement - que nous ayons tous accès aux bienfaits que nous rendons possibles ensemble - logement, santé, instruction, culture, loisir, technologie, ..- ce sont les éléments fondamentaux qui nous permettent de réaliser notre potentiel individuel, et de fait, la somme de ces potentiels réalisés est garante de la bonne santé de la société, de son potentiel évolutif et adaptatif, de sa pérennité.

Il y a ce qui nous unit collectivement - la bonne gestion de notre patrimoine commun et universel - et ce qui nous définit individuellement - la richesse de nos différences, qui ne sont autres que la source de notre potentiel évolutif et créatif, de nos échanges - ces deux facteurs sont intimement liés et moteurs l’un de l’autre.

Il n’y a que sur ces deux points que nous devons légiférer - ils représentent l’essence même de la vie en communauté - tout le reste n’est qu’ingérence ou volonté de se placer au dessus des autres, et donc, source de conflits insolubles.

Pensez à toutes ces fortunes indécentes qui se sont construites grâce aux fruits de nos échanges, à nos ressources naturelles et humaines, imaginez tout ce que nous pourrions faire pour le bien commun, si, en organisant nos échanges de par et pour nous même, nous en retrouvions la bonne gestion.

Au travers de l’économie nous pouvons agir concrètement sur tout ce qui attrait à la vie en société, et par là même, initier de réelles avancées sociales.

Nous sommes les acteurs de ce monde et nos échanges sont des plus riches, il n’y a qu’à voir le profit qu’ils en tirent pour s’en convaincre, il ne tient qu’à nous de les évincer de l’équation pour en retrouver la jouissance.

Le principe capitaliste est un cancer qui nous met tous fondamentalement en danger. Les problèmes majeurs de notre époque, tels que la pollution, l’épuisement de nos ressources, les crises économiques, sociales et sanitaires, notamment, ne sont pas des problème de consommation, ou de surpopulation - comme on voudrait bien nous le faire croire - mais des problèmes de production et d’intérêts financiers.

Ce principe a fondamentalement besoin de ressources dégradables ou péremptibles, de situations de crise, de conflits et d’instabilités en tous genres, pour pouvoir spéculer et contrôler les marchés, cette spéculation générant à son tour de nouvelles crises et instabilités propices à son bon développement - par l’acquisition de nouveaux marchés, de ressources, de biens, ... - c’est un principe morbide, extrêmement malsain.

Il ne peut que lutter contre le vivant - de par la liberté et l’indépendance que représentent ses produits et ses solutions naturelles, accessibles, saines et peu coûteuses - au profit de ses solutions industrielles, chimiques, polluantes, et extrêmement coûteuses en ressources, qui sont toutes des catastrophes sanitaires en puissance, pétrole, ogm, pesticides, 5g, vaccins, gaz de schiste, pollutions chimiques, alumine, perturbateurs endocriniens, ..., ....,

C’est une entité sans conscience qui n’a pour seule fin que de s’approprier l’intégralité des ressources essentielles à la vie, de nous rendre totalement dépendant d’elle et de son bon vouloir. 

Il n’y a qu’en nous organisant, de par et pour nous même, en nous réappropriant le contrôle et la bonne gestion de nos échanges, de nos ressources, de nos moyens de production, et donc, des fruits que nous générons et des bienfaits que nous rendons possibles, que nous pourrons créer une entité vertueuse capable de lutter à sa mesure pour le bien commun, de défendre nos intérêts et proposer une réelle alternative globale, un autre projet d’avenir.

Ce sont eux qui ont besoin de nous pour réaliser leurs ambitions, certainement pas l’inverse.

En contrôlant nos moyens de production, nous pourrons agir directement sur la pollution et le bon emploi de nos ressources, nous pourrons déterminer par nous même les besoins auxquels nous devons répondre et les moyens que nous utiliserons pour y parvenir. 

Nous pourrons valoriser nos emplois et créer de réelles avancées sociales, de fait, aujourd’hui il ne devrait pas y avoir de chômage, ni de pauvreté - au vu de notre niveau de développement actuel et de par une juste répartition du travail et de ses richesses - nous ne devrions avoir à travailler que quelques heures par semaines pour subvenir à nos besoins, à ceux de la société, et jouir pleinement des bienfaits que nous rendons possibles, ensemble.

Nous serons directeurs de nos recherches et de notre développement, pour une technologie et une science à vocation libératrice, utile et responsable. La mécanisation par exemple, ne sera plus synonyme de perte d’emplois, mais de libération du travail et des tâches pénibles et avilissantes. 

Rendez vous compte de tous ces inventeurs et penseurs de génie qui auraient pu changer le monde, mais qui se sont retrouvés mis au ban de la société, car leurs visions étaient trop révolutionnaires, libératrices, et n’avaient aucune valeur spéculative, nous pourrons les financer et leur rendre la place qui leur revient de droit, jouir des bienfaits qu’ils rendront possibles.

Au travers de notre démarche, de nos productions et des alternatives que nous proposerons, ce sont nos valeurs que nous promouvrons, si nous restons justes dans notre intention et dans nos actions, tout le monde pourra s’y retrouver, s’y projeter, et en nous soutenant, soutenir ses propres perspectives d’avenir. 

De par le développement de nos activités, ce seront toujours plus de moyens d’action que nous obtiendrons, moyens de nous réapproprier progressivement nos ressources, nos moyens de production, nos emplois, .., moyens de proposer de nouvelles alternatives à la consommation, au développement technologique et social.

Nous représenterons de fait un réel contre pouvoir, visible par tous et que l’on ne pourra plus dénigrer, nous aurons rapidement les moyens de défendre nos intérêts légalement, nous pourrons promouvoir en démontrant par l’exemple qu’un autre principe organisationnel est possible et souhaitable. 

En soit, cela représentera une réelle alternative politique - puisqu’organisationnelle - qui elle proposera un principe qui fera ses preuves dans le temps et à la vue de tous, et non de belles promesses sans valeurs et sans fonds.

Nous avons tout ce dont nous avons besoin pour y parvenir, nos différences sont la seule vraie richesse de l’Humanité, c’est là dessus que nous devons capitaliser - qui tient une idée, qui a les moyens de la mettre en oeuvre, de la promouvoir, .. - . Ensemble nous sommes la solution à tous les problèmes qui pourront jamais se présenter, c’est l’histoire du monde, de notre évolution, c’est notre histoire.

De ma propre conviction nous avons dès à présent la possibilité de créer l’outil qui nous permettra d’expérimenter ce nouveau paradigme, une association loi 1901 a toutes les vertus pour abriter un tel projet, au travers de ses statuts nous pourrons définir notre raison sociale - soit notre contrat social - au sein de son bureau nous pourrons expérimenter de nouveaux principes organisationnels et décisionnels, en tant que personne morale nous pourrons entreprendre des activités économiques et ainsi proposer de réelles alternatives - production, consommation, emploi - et enfin, en tant qu’association nous ne générerons plus des bénéfices qui se perdront dans des capitaux privés, mais des provisions qui resteront un bien commun et participeront au développement de notre action.

Tout cela de façon transparente, vivante, évolutive et adaptable à nos besoins dans le temps.

Nous ne devons plus attendre de ceux qui profitent de la richesse de nos échanges, qu’ils prennent en considération nos attentes et qu’ils arrangent les choses à notre place, plus de liberté et de bien être pour nous représentent moins de contrôle et de richesses pour eux, cela va à l’encontre de leurs intérêts, ça n’arrivera jamais.

Nous devons agir de par et pour nous même, la menace du capitalisme et de ses dérives morbides, est une occasion extraordinaire de réveiller les consciences, de nous fédérer autour de vrais valeurs universelles et de construire ensemble, pour le bien commun et un avenir meilleur.

Un monde où en prenant soin de notre environnement naturel et social, nous permettrions à chacun de réaliser son potentiel individuel, et à la communauté dans son ensemble de jouir de la richesse de toutes ces différences, de ces potentiels réalisés - c’est tout cela notre patrimoine commun et universel - c’est infiniment plus riche en perspectives que tout ce que nous ne pourrons jamais réaliser seul et pour nous même, c’est la clef qui ouvre la porte à tous les possibles, au vrai potentiel évolutif et réalisationnel de l’Humanité.

C’est l’âge d’or de l’Humanité qui se trouve à portée de notre volonté d’agir et de grandir.

Bien à vous.

je.e.dev@proton.me

 


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