Richard Logier, député de la République en Fuite face au coronavirus

par Coeur de la Beauce
mardi 14 avril 2020

Richard Logier est député LREM du département de la Moselle, sinistré par l'épidémie de coronavirus. Suivant la ligne Macron, il était peut-être un idéaliste engagé en politique pour redresser la France, d'où son élection à un poste rémunéré 7240 euros nets par mois pour s'occuper de ses concitoyens.

Or, nous apprenons que ce monsieur vient de porter plainte pour harcèlement et menaces de mort(!) Est-il, à l'image de ces infirmiers qui recoivent des lettres anonymes de la part de leurs voisins pour les faire déguerpir, engagé auprès des malades contaminés de sa circonscription au point de recevoir des menaces du même type ? En ce cas, il aurait tout notre soutien et notre estime : quoi de plus beau qu'un héros qui s'expose pour accomplir un acte héroique au service des autres ?

Mais ce n'est pas le cas. Richard Logier se sent menacé car il fait l'objet d'une cabale sur les réseaux sociaux pour... s'être enfui de sa circonscription dans la nuit du lundi au mardi 18 mars dernier. Il est, depuis, en confinement doré dans sa belle demeure du Lubéron, avec jardin et piscine. Loin du triste sort de ses cocus d'électeurs qui ont voté pour lui, pensant avoir affaire à un "marcheur engagé" pour la défense de leur avenir. Richard Logier, c'est donc la République en Fuite face au danger. Comment expliquer aux jeunes des cités HLM de Metz qu'ils doivent rester chez eux à supporter parents et petits frères, quand monsieur le député fait le contraire ? Comment expliquer aux salariés de se mettre au chômage partiel, quand on déguerpit en conservant son traitement de 7240 euros nets payé par le contribuable ? Faites ce que je dis, pas ce que je fais. En plus de son comportement douteux, ses opinions sont directement responsables de la crise actuelle. Libéral, il est partisan de l'abolition des frontières et des contrôles, du refus du protectionnisme, de la réforme des services publics pour moins d'état. Ses opinions ont contribué à démanteler depuis quarante ans l'industrie de proximité tout en réduisant la santé publique et le budget des hôpitaux à la portion congrue. C'est le gouvernement dont se revendique Richard Logier qui est allé chercher les touristes infectés à Wuhan pour les ramener par avion militaire, avec les suites que l'on sait. Car l'industrie du tourisme de masse, ça rapporte du fric même si ça permet de diffuser les virus. Le pognon ne se marie pas avec le courage, l'altruisme et l'héroisme : Karl Marx et le Christ étaient au moins d'accord là-dessus. Richard Logier n'est qu'un petit rentier, loin de l'engagement du personnel soignant et des bénévoles de la sécurité civile, il ne pense qu'à son petit confort, sa carrière, sa santé et celle de ses proches. Ce n'est ni un patriote, ni un républicain ; libre à lui d'aller pleurer dans les tribunaux pour demander des sous à ceux qui le chambrent trop rudement, lui qui aurait fait un excellent Don Salluste dans La folie des grandeurs à la place de Louis de Funès.

Concluons par une note positive en saluant l'engagement de Caroline Fiat, députée LFI de Meurthe-et-Moselle, qui n'a pas oublié d'où elle venait et son ancien métier d'aide-soignante. Elle est allée prêter main-forte à ses ex-collègues qui en ont bien besoin dans ce Grand Est sinistré par l'épidémie. Comme quoi, en cas de coup dur, la gente féminine se montrera souvent plus courageuse pour faire face à l'adversité. Voilà une véritable insoumise face au danger et un exemple à suivre. Le nom farfelu de son parti trouve ici une certaine signification. Cette petite affaire nous rappelle que face aux tyrans, on retrouvait dans la résistance patriotes de droite comme de gauche, gaullistes et communistes. Les peureux et les couards, les libéraux et les affairistes, avaient fui à Vichy ou dans le Lubéron, et les mentalités n'ont pas changé. Merci à Caroline Fiat d'avoir sauvé l'honneur de la république !

La députée LFI du grand-Est... Simplicité et engagement au service des autres. Merci à vous, Madame, pour votre civisme.

 


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