Sa Majesté Monsieur M...

par Gabriel
mardi 21 avril 2020

 Votre splendeur, voilà maintenant quelques années que vous régnez sur ce peuple de France que vous méprisez tant. Ceux que votre guignol de prédécesseur qualifiait dans un trait d’humour bien à lui : « Les sans dent » et que l’excité du bocal, le déhanché claviculaire avant lui, prenait carrément pour des cons. Les Présidents doivent être respectés, mais vous trois en avez dénaturé la fonction et le rang en vous comportant comme les représentants commerciaux des puissances monétaires et des intérêts particuliers. Vous, vous venez clore majestueusement cette trilogie des destructeurs de notre nation. Cependant, je dois dire qu’après vous avoir bien étudié, la palme du désordre, du carnage et de la bêtise vous revient haut la main. Vous êtes cet idiot qui me sert à ce jour de mètre étalon pour évaluer la médiocrité. Fort de vos certitudes, engoncé dans vos règles strictes de mondialiste et capitaliste convaincu, vous assénez vos principes indiscutables avec la délicatesse d’un soudard. Votre prétention mêlée à un ego démesuré vous fait adorer deux choses dans votre minable petite vie étriquée d’orgueil. La première est de pérorer dans des discours abscons afin de noyer votre auditoire dans l’incompréhension la plus totale. La seconde, corollaire de la première, sont les questions dont vous jouissez à l’avance de l’inéluctable humiliation qu’elles vont provoquer par leur complexité à générer une réponse adéquate. Questions d’ailleurs que vous-même détestez que l’on vous pose. L’idée même qu’un esprit supérieur puisse vous mettre en porte à faux sur un sujet que vous croyez maitriser, vous horripile au plus haut point et dévoile toute l’étendue de votre vice, de votre médiocrité. Alors, en général, pour vous venger vous l’atomisez de votre autorité que vous confère votre statut de président élu par défaut. Vous êtes ce genre de type qui se gausse des faibles et des timides et cherche à mater les esprits brillants et originaux qui viennent bousculer la pyramide de vos valeurs. Je vous observe dans vos conférences et vous fixez sur nous un regard d’une profondeur qui ne fait que vous renvoyer à votre propre superficialité. Qu’une froide intelligence vous met au défi et elle devient de facto votre muse, une inspiration sans bornes à vos inclinaisons les plus sadiques. Fumeux personnage, vous êtes d’une relative subtilité et dès que vous atteignez vos limites, vous vous réfugiez lâchement dans l’antichambre de votre intellect et n’en ressortez jamais préférant le douillet confort de la certitude imbécile à la remise en question.

L’exemple parfait de celle-ci est la finesse à avec laquelle vous avez su vous entourer de demeurés, de vicieux et de crétins finis, il suffit d’observer votre gouvernement. À chaque prestation de l’un d’eux, c’est la consternation, voire la franche rigolade tellement la nullité de leurs propos ou de leurs actions est flagrante. Vous ne fuyez pas non plus le ridicule et la honte vous est étrangère lorsque vous vous pavanez avec des rappeurs torse nu pour faire jeune. Sincèrement, changez de communicants, ceux qui vous conseillent sont soit calamiteux, soit caricaturaux. Je vous passe la gestion catastrophique du mouvement des gilets jaunes, je ne m’étendrais pas non plus sur celle actuelle du Covid19 où, vos mensonges, vos reniements sont à eux seuls l’aveu de votre inutilité voire, de votre nuisibilité. Vous nous avez dit récemment avec emphase : « Nous sommes en guerre… », nous avions déjà remarqué de par votre politique que celle-ci était contre la nation et ces citoyens.

Je vous rassure, vous n’êtes malheureusement pas le seul, les types comme vous sont fâcheusement légion à la tête des états et ce sont leurs fausses intelligences qui gangrènent nos sociétés. Ils érigent des murs de lois imbéciles et liberticides, nous phagocytent de leurs dogmes. Qu’ils soient religieux ou politiciens, ils sont perclus d’autosuffisances, cristallisés dans leur idéologie, prisonnier d’une gangue d’ignorance. Leur crétinisme et leur démence les rendent délétères. Pour la plupart ils sont dans l’admiration, la dévotion, l’autosatisfaction, mais avec les années passant, la sagesse gagnant, ils apprendront à leurs dépens, que toutes ces postures n’étaient qu’illusions temporaires et qu’elles n’avaient aucun fondement réel. Humanité et vérité se nourrissent de simplicité, de tangibilité, de substance concrète de l’être et, s’abriter derrière un masque pendant des années, jouer un rôle à contre soi, est une protection dérisoire qui volera en éclat face à la mort et ne leur laissera que le goût désagréable du manque et de l’inachevé.

Bien que soutenu par une fange médiatique aux ordres élyséens, ne vous estimez cependant pas à l’abri d’une justice populaire, car la presse est ainsi faite, elle lèche, elle lâche et elle lynche suivant la tournure des évènements. L’histoire nous l’enseigne, nombreux sont les résistants de la dernière heure. Voilà tout est dit, contrairement à vous la haine étant chez moi un sentiment étranger, je n’ai envers vous que peine et dégout. Pour finir, sachez que la majorité des citoyens que nous sommes n’oublieront pas et seront, le moment venu, vous juger pour les méfaits et les souffrances dont vous et votre entourage êtes responsables.


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