Saccage de la fac de Tolbiac par les barbares : Clovis, reviens, ils sont tous devenus fous !

par Coeur de la Beauce
vendredi 20 avril 2018

Locaux vandalisés, murs tagués, déchets et excréments qui jonchent le sol... L'opération de police qui a permis de libérer la faculté de Tolbiac (Paris 13ème) laisse aujourd'hui place à un décor d'horreur et de consternation. Clovis lui-même, dont l'endroit porte le nom de sa victoire de 496 après JC, n'en reviendrait pas. Les barbares qui ont souillé les lieux ont occasionné pour un million d'euros de dégats, que paieront les cornichons de contribuables. Le président de la fac, M.Haddad, a ajouté une cerise sur le gateau en rappelant que les locaux venaient d'être rénové pour 800000 euros de travaux de confort. Donc près de deux millions d'euros de manque à gagner, qui auraient pu servir à la recherche contre le cancer et pour l'aide aux nécessiteux... Ce dont se moquent les wisigoths de l'ultra-gauche, davantage attachés à leurs obsessions qu'à l'intéret général.

"Mort à la démocratie", "nos désirs sont des ordres", "nous sommes les putes 2 Tolbiac et des bandits", "à mort Israel" etc. Autant de slogans idiots, immatures et ultra-violents, typiques d'une ultra-gauche sans culture ni perspective, qui se cantonne à un rôle de fascistes de gauche. Comme toujours, ces militants sont très minoritaires, mais très persuasifs car cogneurs et dominateurs. La masse des étudiants n'a pas choisi de bloquer les amphithéatres, ni de vandaliser les lieux, et ce n'est pas une nouveauté.

De 1991 à 1993, l'auteur de l'article était étudiant en histoire à Tolbiac. Une ambiance sympathique et des enseignants de grande classe, de Jacques Marseille à Robert Fossier en passant par l'éternel Antoine Prost. Des murs décorés d'affiches trotskystes et anars, à une époque où le mur de Berlin venait de s'effondrer. Un faux-semblant, car la grande majorité des étudiants votaient à droite, sauce libérale. Le rêve socialiste était mort avec les régimes communistes d'Europe de l'est et les désillusions du mitterrandisme. Les jeunes pensaient d'abord à eux et s'éloignaient des causes communes, une époque où les portes se refermaient, celle des premières délocalisations et restructurations, des radios FM aux mains du show-business et des chaines de TV privées qui distillaient les joies du capitalisme triomphant. Pas d'internet et peu de médias alternatifs il y a déjà vingt-cinq ans...

Hormis le fait que les quelques agitateurs avec qui je mangeais au resto-U du bout de la rue de Tolbiac sont aujourd'hui des vedettes de la gauche/droite sociale/libérale ou des médias (coucou Stéphane Pocrain !), les choses ont quelque peu changé. Il n'y a plus de leaders aujourd'hui, mais des groupes rencontrés sur les réseaux sociaux, qui imposent leur chahut. Les militants d'extrême-gauche un peu "réfléchis" viennent de l'extérieur. Mais le gros des troupes estudiantines ne demande rien, et se contente de suivre. Il n'y a rien de révolutionnaire là-dedans, juste une volonté nihiliste de mettre le bazar, sans perspective historique. Mai 68 est à des années-lumière de 2018.

Donc il va falloir réparer les dégats, et les barbares non-solvables pour la plupart seront peu condamnés par une justice débordée et aux ordres. On s'étonnera toutefois de la relative clémence de nos pouvoirs publics à l'encontre de cette ultra-gauche violente et anti-républicaine ; personne ne peut imaginer que si l'extrême-droite avait mis le boxon de la sorte nos responsables politiques n'auraient sévi. En l'occurrence, la fac d'Assas, réputée droitiste, n'a jamais été vandalisée, ni l'université catholique...

Plus grave, la nature des slogans hostiles à la démocratie et antisémites auraient valu des condamnations lourdes aux militants de "droite" quand ils sont considérés comme puérils de la part des "gauchistes". Le local de l'UEJF n'a pas été saccagé par des nazis, mais par (à priori) des islamo-gauchistes... Les temps ont bien changé.

Pauvre Clovis, qui lutta toute sa vie pour construire un état dont la victoire de Tolbiac fut une date fondatrice. Il verrait la tronche des barbares qui occupent son pays aujourd'hui qu'il en repasserait le Rhin, consterné par leur sottise. Car l'ordre, l'autorité, le goût pour l'organisation et le travail bien fait ainsi que la propreté sont indispensables à toute civilisation qui se respecte. Que les barbares de la fac de Tolbiac fassent fonctionner leur petite cervelle pour essayer de comprendre comment se construit une société évoluée au service de tous, plutôt que de fumer du chichas et de picoler du matin au soir. Les français préféreront toujours un Clovis et un de Gaulle aux nihistes et aux crétins, un colonel Beltrame plutôt qu'un délinquant : qu'on se le dise !

Ci-joint : une photo trouvée sur les murs de la fac (sans commentaires !) :

 


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