Sarkozy bashe !
par gruni
vendredi 13 décembre 2013
Pendant plus de trois ans nous aurons encore l'immense privilège, partout où l'expression libre est permise, de basher ce ridicule petit Président de la République que les français ont élu forcément dans un moment d'égarement. Ce chef de guerre souriant à la botte de l'Union Européenne qui d'ailleurs l'ignore superbement et qui ne donnera pas un sou pour sa nouvelle campagne militaire africaine. Et puis ensuite l'idole du peuple de droite reviendra, "pas par envie mais par devoir", comment pourrait-il en être autrement, qui d'autre pourrait prendre le pouvoir. Et puis nous le méritons bien !


Comprenez bien que dans ce pays la politique fonctionne avec les sondages, sinon comment expliquez-vous que Sarkozy commandait plusieurs études d'opinion par jour à son conseiller Buisson qui au passage rentabilisait son fond de commerce.
En attendant le grand jour de son retour puisqu'il ne fait plus aucun doute aujourd'hui. Sarkozy bashe ses anciens collaborateurs. Mais oui, que faire autrement pour tuer le temps, il s'ennuie Sarko, c'est même pire que cela, il s'emm.... à mourir et la présidentielle de 2017 l'obsède à un tel point qu'il ne se rase même plus. Alors pour calmer son impatience il lit les sondages du Figaro et du Point qui lui taillent un costume présidentiel sur mesure.
Entre nous et ne le répétez pas, il paraît que Nicolas aurait dit que Fillon était un traître, Wauquiez un ingrat et suprême affront, Copé un Harlem Désir de droite ! Mais tout ça c'est du bla bla, du délire de gauchiste, en fait Sarkozy n'est plus l'homme qu'il était avant, il a changé !
Oui le changement c'est maintenant, oublié le passé, le Sarkozy nouveau est arrivé preuve à l'appui. Car comment imaginer qu'un homme qui a prononcé cette phrase " La question n'est pas de savoir si je veux ou ne veux pas revenir. Je ne peux pas ne pas revenir. Je n'ai pas le choix. C'est une fatalité. Une fatalité." n'est à l'évidence pas différent. Franchement un homme qui se pose à lui même les questions et qui ensuite y répond n'est plus le même. Bien sûr on peut trouver en pinaillant un peu, une petite confusion dans cette phrase prononcée par l'ancien Président, entre "fatalité" et nécessité. Mais la pensée des hommes politiques de ce niveau est toujours un petit peu obscur pour les simples mortels que nous sommes.
Car Sarkozy dans son petit message, ne vous y trompez pas, fait ni plus ni moins que le don de sa personne au peuple de France. Il donne son sang et son corps à la patrie en danger, quant à son âme il la cherche encore !
Car vous le savez tous, devenir Président de la République française est un sacrifice, un véritable chemin de croix, mais si ! C'est vrai, d'ailleurs regardez l'actuel chef de l'Etat se faire crucifier en attendant l'extrême sanction du suffrage universel. Il souffre c'est évident, ne faut-il pas posséder la vocation d'un véritable Ayrault pour assumer cette charge inhumaine.
Jean-Louis Borloo dans un moment de lucidité ne s'y trompe pas, lui qui espérait encore hier on ne sait trop quoi, lorsqu'il confie que ce n'est pas une "révélation" "il veut revenir". Reste juste une épineuse question, comment Sarkozy fera pour rassembler son parti après avoir basher tous ces disciples. Après tout, mieux vaut peut-être en rire.