Sarkozy : pour la deuxième fois de la prison ferme

par Imhotep
vendredi 1er octobre 2021

Il y a très longtemps j'ai commencé à écrire ici (Agoravox) des articles (660) dans un combat très simple : Sarkozy. Je ne ferai pas comme certains qui disent : vous savez combien je n'aime pas ce politique mais là … etc. Là sous-entend que finalement il y a certaines circonstances où cet homme me blufferait et où je serais prêt à le louer. Pas de ça ici. Que Sarkozy aille au trou (bien que ce n'est qu'une expression car ses peines seront aménagées si elles sont confirmées en appel) ne peut me faire que le plus grand plaisir qui soit. Cette condamnation ne peut que nous réjouir et nous rassurer.

Il ne sert de rien de faire de long discours sur cette décision de justice. Nous ne pouvons que constater que les juges sont allés au-delà de la peine demandée et au maximum de ce que la loi prévoit. Par parenthèse il ne peut y avoir de récidive et donc de révoquer le sursit de la première condamnation puisque cette dernière a pour origine des faits délictueux antérieurs.

 

On peut se réjouir mais il faut aller plus loin dans la réflexion. Une réflexion qui heurtent de plein fouet l'amoncellement d’articles sur Agoravox qui veulent nous démonter dans quel monde nous vivrions, un monde totalement fantasmé. Un monde uniquement aperçu au travers des slogans. Cette réflexion ne touchera certainement pas les dogmatiques perfusés à l'idéologie qui se confortent dans leurs certitudes par une vision totalement déformée de la réalité.

 

Ceux-ci nous abreuvent depuis des décennies d'affirmations telles : la démocratie n'existe pas, la justice est aux ordres des puissants, seuls les petits sont condamnés, les puissances de l'argent gouvernent le monde.

 

Tout observateur un peu éveillé (woke ?) n'aura pu que constater cette évidence : Sarkozy, ancien maire de Neuilly, avocat, ex-président d'un parti de nantis, entourés de milliardaires (le fameux bateau de Bolloré), ayant placé ses hommes partout notamment dans la haute finance (Pérol, Bouton etc.), financé par possiblement Kadhafi, Bettencourt, avec donc le monde de la finance, le monde industriel, le complexe militaro industriel (Dassault) dans sa poche, ayant dépensé - comme le dit la justice - le double du plafond autorisé, ce gars-là à la tête de cette puissance inimaginable à son service et bien ce gars qu'est-ce qu'il a fait ? Il a perdu contre Hollande. Cette vérité aveuglante devrait en faire réfléchir quelques uns et que, parmi eux, les plus impartiaux ne pourront plus jamais répéter que la finance décide de tout, la preuve flagrante leur ayant été donnée par la défaite de Sarkozy aux élections présidentielles, malgré tout le pognon qu’il y a mis, tous les appuis financiers et industriels qu’il a eus, malgré la presse et les media soi-disant à sa botte et malgré la machine étatique à son service.

 

Et ce n'est pas tout. Cet argent qui corrompt tout, qui maîtrise tout, ces fortunes, ces réseaux, ces cercles, ces deux cents familles, ces puissants qui donnent des ordres à la justice ont échoué lamentablement puisque Sarkozy a été condamné, et condamné deux fois, un Sarkozy pourtant ancien Président de la République.

 

Cette deuxième condamnation, en attendant les suivante j'espère (Khadafi par exemple), au-delà du fait lui-même qui est un bonheur (Sarkozy condamné), tout en démontrant que ces slogans quasi religieux d'une frange de la politique ne sont que du vent et que si tout n'est pas parfait, si l'injustice est toujours à déplorer, le grand schéma qui nous est présenté comme quoi cette Grande Finance est toute puissante est un schéma faux dont l'échec de Sarkozy aux Présidentielles et ces deux condamnations en sont les preuves les plus évidentes.

 

Pour le plaisir vous pourrez trouver ci dessous gratuitement des liens vers trois ouvrages qui prouvent en eux si nécessaires que Sarkozy et les injustices n'ont jamais été mes amis :

Le Sazrkozyland et ses méfaits

Affaire Bettencourt : ni Woerth ni Sarkozy n'ont été blanchis

 

et enfin un pamphlet que j'ai aimé écrire où deux sans-abris atomisent le monde de la finance et le monde sarkoziaque : Révolution


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