Sarkozyland : les affaires du moment I/V : Courroye en examen

par Imhotep
mercredi 18 janvier 2012

En ce début d'année le renouveau des affaires précède le printemps. Il y avait le choix entre faire un article fourretout et cinq articles plus ou moins longs. Comme Nicolas Sarkozy nous sort une nouvelle loi par jour, ou une révolution par 24 h (ce qui selon Lagarde fait 360 ° ce en quoi elle a raison, mais ce qui veut dire que l'on en est au même point. Pas grave, elle a été une si bonne économiste que nous pouvons lui pardonner la bêtise de ses réflexions dont elle est passée maître), je ferai cinq textes dont certains assez courts. Vous aurez droit à :

I/V Courroye

II/V Y a-t-il une affaire Carla Bruni ?

III/V Les détournements de fonds des contrats d'armements

IV/V Areva l'Elysée a-t-il voulu privilégier les intérêts privés au détriment de la France ?

V/V Témoignage accablant contre les bœufs carottes ?

A la suite de l'affaire des fadettes du Monde, ce qui est assez exceptionnel et rarissime - redondance poétique -, le procureur Courroye, proche de Nicolas Sarkozy - oui, oui il faut le rappeler - a été mis en examen. Le Monde : Le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, a été mis en examen, mardi 17 janvier, dans le cadre de l'enquête dite des "fadettes", sur la violation des sources de journalistes du Monde en marge de l'affaire Bettencourt.

Il ne faut pas oublier que d'autres fonctionnaires parmi les plus hautes instances de notre pays, et le pire dans la police, ont été accrochées par la justice : Dans un autre volet de cette affaire d'espionnage de journalistes du quotidien, la juge Zimmermann avait déjà mis en examen en octobre le patron du renseignement intérieur, Bernard Squarcini, un proche du chef de l'Etat. Son supérieur, le directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Péchenard, avait quant à lui été entendu sans être judiciairement mis en cause.

Péchenard, vous savez celui qui a soustrait son fils à la justice quand il a été pris en état d'ivresse sur les Champs Elysées et puis qui a insulté la maréchaussée.

N'oublions pas que ce trio est proche de Sarkozy et que le duo de la police a été soutenu par Guéant. Rappelons-nous aussi que la cour de cassation avait jugé ceci : L'atteinte portée au secret des sources des journalistes n'était pas justifiée par l'existence d'un impératif prépondérant d'intérêt public et la mesure n'était pas strictement nécessaire et proportionnée au but légitime poursuivi.

Il faut également se souvenir que Claire Thibout avait subi un véritable calvaire, comme si elle avait été l'ennemi public numéro 1. Elle a dû être convoquée pas moins de 9 fois dont une fois alors qu'elle était allée se reposer dans le sud de la France avec deux fourgonnettes de gendarmes et des policiers venus la chercher en pleine nuit comme si elle allait rejoindre Ben Laden dans la minute avec dans sa besace le code de la bombe atomique. Que les PV d'audition étaient transmis (par Guéant ?), pas encore secs, au Figaro, PV tronqués et déformés. Depuis Claire Thibout a réitéré ses déclarations comme quoi Maistre aurait donné en mars 2007 150 000 € à Woerh pour la campagne de Sarkozy et que Sarkozy faisait partie de ceux qui venaient toucher des enveloppes kraft.

Souvenons-nous aussi que Courroye était en plein conflit d'intérêt pour avoir été cité dans les conversations téléphoniques, pour avoir demandé et obtenu de Woerth quand il était ministre du budget le remboursement de ses frais de déménagement. Souvenons-nous aussi qu'il avait été nommé contre l'avis des corps constitués sur ordre de Sarkozy qui maintenant la bouche en fleur dit que dorénavant il suivra l'avis de la magistrature, se moquant de nous à son habitude.

Souvenons-nous que Courroye a saucissonné la procédure, n'est pas allé en Suisse pour vérifier la fraude fiscale, mais juste la présomption d'escroquerie à, l'encontre de Bettencourt, ne s'est pas pressé d'interroger Woerth et ne l'a fait qu'une fois quand Maistre a été interrogé trois fois en garde-à-vue pour la même chose, et au poste quand pour Woerth ce fut dans son bureau. Qu'il a averti 48 heures à l'avance l'UMP que l'on viendrait faire un tour de courtoisie et peut-être une perquisition.

Souvenons-nous qu'il n'a pas considéré que Bettencourt avait un problème de santé mentale quand tout prouvait le contraire et qu'aujourd'hui on dit qu'elle a de sérieux problèmes du côté de son entendement et que cela ne date pas d'hier ce qui a fait mettre en examen le photographe ploutophage et son petit copain pour abus de faiblesse et escroquerie.

Au fait affaire Woerth aujourd’hui 21é version du 17 janvier 2012 : Les petites affaires de l’Immaculé Eric

La justice avance il faudra bien qu'elle touche d'un peu plus prêt le locataire du château. Un jour. Ce locataire qui ne doit même pas être présent au second tour.

 

Il nous reste un peu moins de quatre mois pour nous débarrasser de ce pouvoir. Faisons notre Révolution en 2012, et avant si possible.

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 N’oublions jamais :

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