Se pencher sur l’antisémitisme
par Rosaelle
samedi 14 juillet 2012
C'est par rapport à l'article de Juan Politics dans lequel je participe aux commentaires dans les Coulisses que je fais ce billet.
Il y a un débat fort intéressant sur le racisme et l'antisémitisme.
Tous, nous sommes globalement d'accord et cela me rassure, qu'il ne faut surtout pas confondre antisémitisme avec antisionisme.
Pour moi, les comportements criminels des sionistes en Palestine jette l'opprobre sur tous ceux qui sont juifs et créée un amalgame inacceptable. Des juifs qui n'ont rien à voir avec ça en sont victimes, et de la part de ligues juives extrêmes comme la LDJ ou le BETAR , et de la part aussi de toutes sortes de personnes qui confondent un français d'origine juive avec un colon sioniste activiste, par exemple.
De plus, on voit que beaucoup de personnes d'extrême-droite, dont Louis Alliot, se rapprochent des israéliens sionistes, afin de se donner une fausse respectabilité, un peu à la manière de Bush.
Qu'on ne s'y trompe pas : le fait de regrouper tous les juifs dans un seul Pays les arrange...cyniquement, on a presque l'impression d'y voir une arrière-pensée des anciens Nazis...Au départ, les USA ont eu cette arrière-pensée, afin de pouvoir se libérer d'un trop-plein de ce type de population...l'antisémitisme n'est pas si simple...
Je pense que beaucoup de personnes épousant la cause sioniste le font par opportunisme et cela n'en fait pas des enfants de coeur...
L'antisémitisme, ce sont des préjugés, comme le fait que les juifs seraient tous riches et influents, préparant un complot pour tous nous faire obéir....des affirmations ridicules qui préparent au racisme.
L'antisémitisme est-il du racisme ? Pas si simple...il est vrai...voir le débat sur l'article précité...
Je pense qu'on peut ne pas aimer une religion sans être raciste, en fait.
Mais se cacher derrière cela pour détester l'autre en propageant des idées dégueulasses, comme tous les arabes sont des tueurs en puissance à la kalashnikov qui gardent leur femme voilée sous clefs...ou les juifs sont accros au fric... dans ces cas-là, on peut donc dire qu'on cache son racisme derrière l'antisémitisme ou l'islamophobie, le juif ou l'arabe devenant un stéréotype à part, où l'individualité n'a pas sa part, où on lui dénie son caractère d'être humain unique, ayant sa personnalité propre et son histoire, ses propres caractéristiques.
Pour moi, on parle de racisme dans le langage courant là où on pourrait parler d'ostracisme, d'ethocentrisme ou de xénophobie, cela fait longtemps que ce terme a pris une autre signification que détestation d'une personne d'une autre race que la nôtre, puisque nous savons tous que les races humaines n'existent pas, bien que certains ne veulent pas l'accepter.
Pour rappel : (sources ici)
Définition de l'ethnocentrisme
Etymologie : du grec ethnos, nation, tribu, et du latin centrum, centre.
L'ethnocentrisme désigne la tendance plus ou moins consciente à considérer le monde ou d'autres groupes sociaux en prenant comme référence sa propre culture ou son propre groupe social, en privilégiant les normes sociales de son pays, en les valorisant systématiquement ou en les considérant comme supérieures.
Cette surestimation du groupe social, ethnique, géographique ou national auquel on appartient peut conduire à des préjugés, au mépris des autres groupes ou cultures, voire au racisme.
La sociologie explique l'ethnocentrisme par l'auto-affirmation d'un groupe dans son environnement socioculturel, avec pour conséquence une dévalorisation des autres groupes. Ce phénomène peut se rencontrer dans tous les groupes sociaux quels qu'ils soient : bandes de jeunes, groupes professionnels, classe sociale, etc.
L'adjectif ethnocentrique qualifie ce qui manifeste l'ethnocentrisme ou qui se manifeste par ethnocentrisme.
Définition d'ostracisme
Etymologie : du grec ostrakon, morceau de poterie ou coquille d'huître sur lequel on inscrivait son vote.
A Athènes, dans la Grèce Antique, l'ostracisme est le bannissement d'une personne de la cité par décision de l'assemblée publique. Cette procédure d'exclusion temporaire, de dix ans, qui a fonctionné au Ve siècle avant notre ère, permettait d'écarter un citoyen considéré comme dangereux pour l'Etat.
De nos jours, le terme ostracisme désigne une attitude d'exclusion, de réserve ou d'hostilité envers une personne ou un groupe. Il s'emploie pour marquer un sentiment d'injustice et de discrimination.
Synonyme : éviction, bannissement, exclusion, expulsion
Définition de la xénophobie
Etymologie : du grec xenos, étranger et phobos, peur, effroi.
Au sens littéral, la xénophobie est la peur irraisonnée, maladive de ce qui est étranger.
Dans le sens courant, le terme "xénophobie" est plutôt utilisé pour caractériser un sentiment envers d'autres êtres humains.
La xénophobie désigne les sentiments systématiques de crainte, d'hostilité, voire de haine envers les étrangers, c'est-à-dire de ceux qui n'ont pas la même nationalité que soi ou qui n'appartiennent pas au même groupe (culture, religion, langue...). L'étranger est perçu comme une menace pour l'équilibre de vie et, donc comme un ennemi, ce qui entraîne des réactions de peur ou d'hostilité, ou les deux. Dans les formes extrêmes, la xénophobie peut dégénérer en haine ou en violence.
Les sentiments xénophobes se développent souvent dans les périodes de crise économique dont l'étranger devient le bouc émissaire ou lorsque deux cultures différentes doivent cohabiter.
Lorsque la xénophobie s'applique à des individus en raison de leur appartenance à une autre ethnie, on emploie abusivement le terme de racisme alors qu'il s'agit plutôt d'ethnophobie. La xénophobie trouve son origine dans une différence ou une confrontation, tandis que le racisme contient l'idée de supériorité d'un groupe par rapport à un autre, sur des critères d'apparence physique.