Solution de sortie de crise des gilets jaunes

par Streit René
lundi 25 mars 2019

Je pense que le mouvement des gilets jaunes est le prémice d'une guerre civile. Le gouvernement devra user de plus en plus d'autorité pour contenir ce mouvement afin d'éviter le chaos. D'après moi on se dirige droit vers un système totalitaire, voire une dictature. Nous devons donc nous efforcer de trouver une solution dans le contexte du grand débat, pour laisser à nos enfant une société apaisée !

Ce que l'on constate aujourd'hui c'est une crise de représentativité du gouvernement et pas assez de transparence. Les gilets jaunes ont l’impression de ne pas être écouté, que les leviers du pouvoir sont entre les mains d'une minorité agissante … ! Les nantis contre les laissés pour compte, alors que dans une vraie démocratie ça devrait être l'inverse : une majorité qui gouverne une minorité. Ce n'est peut-être pas l'idéal mais c'est la meilleure des choses que l'homme ait pu inventer.

 

Pour avoir une meilleure représentativité du peuple, il faudrait plus de démocratie participative, plus de transparence et un dialogue permanent entre le gouvernement et le peuple. Pour cela il faudrait qu'après l’élection du Président de la République on lui donne la possibilité de remettre en cause tel ou tel point du programme qui ne correspondrait pas à ses attentes.

 

On a vu, lors des manifestations des gilets jaunes, des pancartes affichant le RIC (référendum d'initiative citoyenne). Cela pourrait être la solution. Cependant il faudrait établir quelques conditions pour le mettre en œuvre.

Pour cela le gouvernement devrait s'appuyer sur ce qui existe déjà, à savoir les manifestations, les pétitions, les sondages d'opinion et les débats télévisés et articuler le tout pour aboutir à un vote.

Pour aboutir à ce vote le gouvernement devrait également tenir compte de l'émergence de toutes les revendications et sujets brûlants provenant des manifestations ou pétitions organisées par des citoyens, des lanceurs d'alerte, des associations, des syndicats, des collectivités, des corporations ou tout autre groupe de personnes. Cela impliquerait une plus grande vigilance de sa part aux sondages d'opinions, faits par les instituts de sondage, sur les revendications en question. Ainsi qu'une plus grande vigilance sur le nombre de participants à ces manifestations ou pétitions et également une plus grande vigilance sur leurs durées.

Les sondages devraient aboutir impérativement selon leurs résultats (50%) à des débats publics.

Ces débats devraient êtres organisés sur les chaînes audio-visuelles publiques. Il est important qu'ils soient contradictoires avec des questions des auditeurs et téléspectateurs pour que les citoyens puissent se faire une opinion sur le sujet traité.

Il est également important que les débatteurs puissent être choisis par les manifestants pour les représenter. Aucun nom ne devrait être exclu même parmi les plus polémistes. D'autres spécialistes ou lobbyistes devraient y participer. (liste non exhaustive) Le nombre et la durée de ces débats restent à définir. (épuisement des arguments...) Pas besoin d’attendre le traitement d'un sujet pour s'attaquer au suivant.

Au final, ces débats devraient aboutir à un vote électronique sur une plateforme internet.

A noter : Il n'est pas toujours facile de répondre par oui ou par non sur un sujet donné. Le ' oui' devrait donc se présenter dans certains cas sous forme de questionnaire à cases à cocher.

En fonction des résultats (51%) une nouvelle loi ou l’abrogation d'une ancienne loi pourrait voir le jour.

 

A noter également que la plateforme internet devrait contenir, en plus du vote, toutes les informations utiles sur les débats en cours et à venir (pétition, sondage, thème, horaire débats audio visuel, replay débats, forum etc...)

 

En suivant ce « canevas » notre démocratie se porterait mieux car une forme d'horizontalité verrait le jour.et plus de démocratie participative.

 

Aucune loi ne devrait être gravée dans le marbre, je pense au mariage pour tous qui est peut être une bonne chose aujourd'hui pour la majorité des citoyens, mais dans le futur qu'en sera-t-il ? Si c'est gravé dans le marbre que ferons-nous ? (Je pense au BREXIT anglais)

D'accord pour le progressisme mais n'en faisons pas une idéologie. Évitons les dogmes en évaluant les réformes.

Ne nous mettons pas devant un fait accompli. Avec cette proposition un retour en arrière est possible. Les paris sur l'avenir seront moins risqués.

Il faut faire confiance aux citoyens français. Les gens intéressés y participeront.

L'opinion publique ne change pas du jour au lendemain, aucune instabilité politique n'est donc à craindre.

Les garde-fous existent et sont intrinsèquement liés. Tous les sujets pourront donc être abordés sauf la révocation d'un élu.


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