Sortir de la surpopulation pour sortir de toutes les menaces, c’est un scoop !

par Michel Tarrier
mercredi 6 février 2013

Chaos climatique, pollutions, émanations, contaminations, nucléaire, gaz de schiste, pic pétrolier, biocarburants, OGM, pesticides, agroproductivisme, élevage industriel, circuits longs, cancérogenèse environnementale, crise écologique, crise alimentaire... (liste interminable) sont des faux problèmes si on s'acharne à en nier la cause.
 

Ceux qui se complaisent à en discuter en rond ne cherchent qu'à faire leur beurre sur des problèmes qui se veulent insolubles ou dont les solutions ne sont qu'apparentes et correspondent à des promesses fallacieuses. Ce sont donc des escrocs qui ne voient que leurs petits intérêts en nous faisant accroire à des formules de pacotille. Mais ça marche !

Pour en revenir à une alimentation plus saine, pour remédier à la souffrance animale, pour pérenniser les derniers écosystèmes et pour embrayer sur une vraie transition énergétique, IL N'Y A PAS D'AUTRE SOLUTION QUE DE RÉDUIRE NOTRE DÉMOGRAPHIE INVASIVE.

À 3 milliards (1960 !), nous étions déjà au bord du gouffre dans la surchauffe. Alors, comment voulez-vous qu'on se contente du seul recours aux énergies douces et renouvelables, absolument insuffisantes quoi qu'on fasse, pour alimenter les 9 ou 10 milliards de Terriens attendus pour 2050, Terriens qui plus est insupportables et qui ne veulent en rien réduire leurs besoins, leurs caprices, leur avidité. Y croire, c'est être complètement innocent ou cinglé !

Les démagogues portés par les foules ignares et qui prétendent, tels des magiciens, nourrir l'humanité avec du bio démocratique (alors que la majorité des terres sont occises et polluées), faire bouillir la marmite, faire rouler les bagnoles (regardons ce qui se passe en Chine...) et continuer à consommer à hauteur d'une population surnuméraire qu'avec du solaire ou de l'éolien doivent être mis hors d'état de nuire car ils ne font que répandre de faux-espoirs et il est trop tard pour perdre du temps.

Réfuter la nécessité de dénatalité planétaire, c'est devoir accepter les risques du nucléaire ou l'apocalyptique pollution du charbon, c'est se résigner devant la fatale nécessité du gaz de schiste, la standardisation des biocarburants (bouffer ou rouler...), se résigner à la pire exploitation animale, accepter l'agroalimentaire délétère, le cancer pour tous, les pires pollutions, le réchauffement climatique et bien d'avantage encore.


Pour sortir du nucléaire, du charbon et ne pas entrer dans le satané gaz de schiste, pour sortir des excès d’émissions de CO2 qui bousculent le climat, pour sortir de toutes les exploitations humaines et animales, pour sortir de la malbouffe et ne pas sombrer davantage dans la pétrochimie vectrice de la plupart des cancers, pour finalement sortir de la crise économique et avant tout écosystémique, il faut sortir de la surpopulation.

Il paraît que les adultes de demain qui n'auront aucun travail rémunéré devraient assurer les retraites des adultes d'aujourd'hui déjà presque tous a chômage !!... C'est exactement ce que prétendent les politiques, les économistes et les démographes fous et hors-sol qui continuent à exhorter à la procréation !

Notre surnombre ou notre survie, c'est le beurre ou l'argent du beurre. Tout autre discours n'a qu'un seul objectif : plaire. L'heure n'est plus à la séduction.

Mais si vous voulez ENCORE faire des enfants, faites plutôt des petits Africains, ça coûtera moins cher à la planète que des éponges occidentales !


Si tous les habitants de la planète consommaient comme des Occidentaux, il faudrait disposer de 5 planètes.

"Essayez de persuader les gens de s’abstenir de procréer au nom de la moralité – grands dieux ! Quel tollé !" Léon Tolstoï

"S’il y a déjà des hommes de trop sur cette Terre, ces hommes de trop sont ceux qui se montrent exigeants, autrement dit ce sont des gens de l’Occident." Albert Jacquard

"La surpopulation entraînée par les progrès de la médecine engendre le danger de famine qui peut être résolu par des techniques biologiques et chimiques miracles, mais au prix de la nécessité d’apprendre aux gens à manger n’importe quoi." Serge Latouche

"Une étude des Nations unies (1970 !) pose la question suivante : Étant donné la capacité agricole et industrielle mondiale, le développement technologique et l’exploitation des ressources, combien de personnes pourrait-on faire vivre sur Terre avec le niveau de vie actuel de l’Américain moyen ? La réponse est : cinq cents millions tout juste." Arne Næss

"La Terre peut nourrir 30 milliards d’individus s’ils devaient vivre comme les habitants du Bangladesh, et seulement 700 millions s’ils devaient tous vivre comme des Européens." Le Quid 2001

Un petit cours d’empreinte écologique pour les dubitatifs :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Empreinte_%C3%A9cologique
 
 


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