Stop à la souffrance des palestiniens !

par Albar
jeudi 28 juin 2012

Pour des raisons d’éthique, il ne m’a pas semblé déplacé d’avoir soustrait des notes de ci de là, pour rendre plus audible la justesse d’une cause ‘’ la Palestine ‘’, dont l’injustice des puissants n’a que trop duré, et pourvoir lâcher ce cri de détresse, comme un ‘’ SOS’’ lancé à la face du monde, afin d’éveiller en eux le peu de conscience qui leur reste. Tout peuple doit aspirer à la Liberté.

Le vote Français et l’existence d’Israël

En septembre 1947 : l’ONU émet un premier vote pour décider de l’avenir de la Palestine. Le résultat fut le suivant : - 25 voix pour le partage, - 13 voix contre, - 19 abstentions. Mais la résolution, pour être validée, devait obtenir les 2/3 des voix, ce qui n’est pas le cas. C’est alors que les pressions les plus grandes s’exercèrent sur les représentants des Nations Unies de la part du Congrès, de l’Administration, du parti démocrate, du président Truman (inquiet pour sa réélection), de l’ensemble des organes du mouvement sioniste présent dans tous les pays. Ils pèsent de tout leur poids pour gagner à leur cause les États les plus faibles.

Il s’ensuit que les représentants de certains de ces États : la Grèce, les Philippines, le Libéria et Haïti... récalcitrants jusque-là deviennent favorables au partage, les Philippines et Haïti se voient accordés des prêts pour leur développement tandis que, à l’instigation de l’Administration démocrate, la compagnie de caoutchouc Firestone prévint le Liberia qu’elle annulerait ses projets d’extension dans le pays s’il ne renversait pas son vote en faveur du partage !

Le 25 novembre : l’ONU (où l’Afrique et une partie de l’Asie n’ont pas encore de voix) émet un second vote pour décider de l’avenir de la Palestine. En dépit de l’opposition farouche des Etats arabes et du Royaume-Uni tout à fait convaincu que la création d’un État juif entraînerait une situation continue de violence et de guerre, le projet soviéto-américain de deux États séparés passe en commission. Le vote est le suivant :- 25 voix pour,- 13 voix contre,- 17 abstentions,- 2 absents. Mais il manque encore 1 voix pour atteindre la majorité requise des 2/3. C’est alors que Truman jette de nouveau tout son prestige de Président des États-Unis dans la bataille et mobilise tous les moyens dont il dispose, moyens diplomatiques et autres : l’administration des États-Unis menace la France, qui s’est abstenue lors du vote, de lui couper les vivres, tandis que plusieurs chefs de délégations se voient offrir des " enveloppes " ou des cadeaux pour leur épouse ...(Le péché originel d’Israël, p. 37) Le sous-secrétaire d’État des Etats-Unis, Sumer Welles, a pu écrire à propos de ces événements, nous dit encore D. Vidal : " Par ordre direct de la Maison-Blanche les fonctionnaires américains devaient user de pressions directes ou indirectes afin d’assurer la majorité nécessaire au vote final ". Le ministre de la Défense James Forrestal dans ses Mémoires a confirmé de son côté que " les méthodes utilisées pour faire pression, et contraindre les autres nations au sein des Nations Unies, ont frôlé le scandale ".

Et c’est ainsi qu’Israël a pu voir le jour, en catimini.

Les crimes d’Israël en Palestine

- Le massacre de Deir Yassine

 A l’aube du 9 avril 1948, les commandos de l’Irgoun (dirigé par Menahem Begin) et le Gang Stern ont attaqué Deir Yassine, un village d’environ 750 habitants palestiniens, pour les expulser ou les assassiner. Le village était situé à l’extérieur de la zone assignée par les Nations Unies à l’Etat d’Israël. 
Le massacre de Deir Yassin s’est déroulé au petit matin du 9 avril 1948. C’est le bruit des balles qui a réveillé les habitants de ce village palestinien, et aussi l’horrible odeur du sang humain. A midi, les milices Stern et Irgoun (deux cellules sionistes terroristes) avaient tué cent Palestiniens, hommes, femmes et enfants, mettant en place le Plan D’Alet, conçu et dirigé par Menahem Begin, le dirigeant du gang de l’Irgoun et futur premier ministre d’Israël. 

- Le massacre de Qibya

Le 14 octobre 1953 une unité spéciale israélienne, dirigée par un jeune commandant de 25 ans du nom d’Ariel Sharon, l’unité 101 lance des représailles contre un village, pour se venger de l’assassinat d’une mère et de ses deux enfants par des fedayin palestiniens infiltrés en Israël.(Ce qui est dégueulasse) L’opération israélienne commence à 7 heures du soir. Le commando compte environ 40 personnes, avec des mulets dont les sabots étaient enveloppés d’étoffe et qui portaient 600 kg de TNT. Toutes les maisons (après demande d’évacuation rapide) sont dynamitées. Bilan, 69 personnes tuées, (pour la plupart des femmes et des enfants) selon l’historien israélien Martin Van Creveld. Les survivants, étant abattus à la mitraillette. Un habitant se souvient qu’en 1967 peu après la conquête de la Cisjordanie par Israël, un soldat, fils d’un combattant de l’unité 101, est venu demander pardon au nom de son père. Des familles entières furent anéanties. Malheureusement des rescapés ont parlé. Sharon a reconnu avoir dirigé ce raid mais “que les habitants étaient restés dans la quarantaine de maisons au lieu de s’enfuir, ce fut une tragédie”. Il ne s’émeut guère et affirme que pour la première fois Israël disposait d’une réponse efficace et que ceux qui voulaient sa perte devraient dorénavant réfléchir. (Mémoires, éditions Stock, 1990). Il fut convoqué par Ben Gourion qui le sermonna, on ne sait toujours pas pourquoi. Sharon fut nommé quelques mois plus tard au grade de lieutenant-colonel !

Un analyste militaire juif écrivit en 1965 “La majorité des Israéliens avaient approuvé l’opération, mais ils ont trouvé qu’on était allé trop loin”

Le Conseil de Sécurité de L’ONU condamna Israël. Le 9 septembre 1994, le journal Haaretz publiait l’original de l’ordre écrit de la main du commandant “L’objectif est d’attaquer ce village, de l’occuper et d’y causer un maximum de dégâts en vies humaines et en matériels” Cet ordre est signé du major Ariel Sharon. 

Un acte de guerre ? Que non ! Ce fut un véritable acte de terrorisme d’Etat.

 

Le massacre de Kafr Qassem

Dans la soirée du 29 octobre 1956, veille de l'opération Kadesh, des hommes du Magav, la police des frontières israélienne, près du village de Kafr Qassem, ont massacré 47 victimes parmi les civils arabes, dont 15 femmes et 11 enfants âgés de 8 à 15 ans1.

Le massacre de Sabra et Chatila

Le 16 septembre 1982, deux camps de réfugiés palestiniens de Beyrouth-Ouest furent encerclés par l'armée israélienne, on y envoya les phalangistes libanais faire le sale boulot à leur place, afin de déloger près de 2 000 combattants palestiniens présumés ; Le nombre de victimes qui s’en est suivi fut de 3 500 morts entre civils et combattants.

Suite à l'émotion internationale provoquée par ce drame, une commission d'enquête, la Commission Kahane, fut chargée par le gouvernement israélien d’enquêter sur le massacre. Elle conclut à la responsabilité directe des Phalangistes comme seuls auteurs des tueries, tout en condamnant plusieurs dirigeants de l'armée israélienne (?) pour leur responsabilité indirecte lors de la conduite de cette opération, notamment pour la faute de jugement consistant à avoir laissé entrer les phalangistes dans les camps, et pour être restés inactifs devant le carnage malgré les alertes. En 1982, une Commission indépendante menée par Sean McBride, considère Israël comme« directement responsable du massacre du fait de sa position d’occupant »

Le massacre de Gaza (Plomb durci )

Le 27 décembre 2008, L'opération « plomb durci » fut déclenchée, elle est l'une des attaques les plus meurtrières lancée par Israël contre les Palestiniens depuis des dizaines d'années. Elle « se poursuivra autant que cela sera nécessaire », avait averti le ministre israélien de la Défense Ehud Barak. Apres 22 jours d’intenses bombardements, 1400 palestiniens ont été tués, dont plus de 410 enfants et 108 femmes, et plus de 5300 personnes ont été blessées.

Côté israélien, 13 personnes ont été tuées, dont 3 civils. 80 civils ont été blessés, dont quatre très grièvement. 113 soldats israéliens ont été blessés.

Les déportations de palestiniens

Les massacres Israéliens en Palestine depuis 1947 constituent un véritable nettoyage ethnique accompagné d'une déportation massive.

1156 Palestiniens en ont été déportés de 1967 à 1977, 50 entre 1977 / 1987. 488 entre 1988 / 1992. Sur les 1027 prisonniers échangés avec le soldat Gilad Shalit, des centaines ont étés déportés vers certains pays arabes et musulmans (Turquie).

Ceux qui ont connu ces épisodes d’exodes, ne peuvent ne pas se souvenir de ces outrances faites aux âmes fragilisés par les circonstances, prises brusquement dans le tourment de la haine et le dérangement des esprits, au point de l’aveuglement ; Ne rien voir du châtiment bestial fait à autrui par ses exactions barbares d’un autre âge, pris d’euphorie par un idéal mystique trompeur, qui ne laissera qu’amertume et désolation à l’approche de sa fin.

La nuit a peur du soleil, il finira par briller, aussi longue soit-elle ; La Palestine vivra.

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