Supprimons les taxes sur les salaires

par César JULES
lundi 12 juillet 2021

Taxer les personnes qui "travaillent" au bon fonctionnement de la collectivité, voilà bien la plus grande aberration fiscale de notre système économique. C'est la double peine : on travaille pour la communauté et on paye des taxes considérables (70%) en sus, toujours pour la communauté. Ceux qui ne "travaillent" pas, et ils sont majoritaires, jeunes, chômeurs, retraités etc.. ou encore bénévoles, bénéficient des avantages financés par les cotisants.

Taxer signifie quelque part : punir. (Ex : on taxe les véhicules polluant)

Taxer encourage à choisir une formule moins taxée. Ex : travail dissimulé)

Aujourd'hui, l'écologie nous dit que nous devons contrôler notre consommation, alors oui, Taxons la consommation et libérons le travail.

C'est Possible, voilà pourquoi :

Imaginez les rapports humains entre un patron et un employé si le patron payait le salaire sans aucune charge. (tentez d'y songer un instant)

Un employeur et un salarié se mettront d’accord sur un salaire. C’est cette somme que le salarié recevra et c’est aussi cette somme que l’employeur paiera, sans suppléments.
Cette radicale simplification du système facilitera le rapport entre patrons et salariés, tandis que les petits employeurs n’auront plus de casse tête comptable à traiter chaque mois.
De plus, cette mesure supprimera totalement l’intérêt du travail dissimulé et aura une incidence favorable sur le bénévolat.

Plus généralement, sur le plan moral, toutes les tricheries, petites et grandes, qui sont aujourd’hui omniprésentes, et qui génèrent un état d’esprit de suspicion, deviendront sans objet. Nous assisterons à un apaisement général dans la société.

La Sécurité sociale, quant à elle, sera financée par l’État grâce à l’augmentation massive de la taxe sur la consommation comme on le verra plus loin.

À l’euro près, les entreprises seront tenues de répercuter sur leurs prix de vente l’économie induite par la suppression des cotisations assises sur les salaires. Compte tenu de l’importance des taxes actuelles, les prix de vente baisseront notablement.
De fait, l’opération sera blanche pour les entreprises. Elles y trouveront cependant un intérêt en économisant des frais de gestion (bulletins de paye, par exemple). Elles gagneront également une tranquillité d’esprit qui se répercutera favorablement sur leur activité professionnelle.

Enfin, la baisse des prix des produits sera un outil formidable pour dynamiser les exportations !

Pour financer la suppression des charges sociales, il conviendra d’augmenter massivement la TVA.
Le montant de cette augmentation sera calculé par les services de l’État pour parvenir à un équilibre financier sur l’opération globale.
L’assiette de la TVA étant particulièrement large, nous pouvons estimer que celle-ci passera à près de 40 % au lieu de 20 % actuellement. Nous conserverons bien sûr une TVA minorée pour les produits de première nécessité.

Privilégier le « made in France ou plutôt le produit en France »
Tous les produits vendus subiront l’augmentation de la TVA, les produits importés comme les produits fabriqués dans notre pays. Le prix de vente des produits importés subira alors mécaniquement et directement l’augmentation du taux de TVA, tandis que le prix des produits français restera stable du fait de la baisse importante du prix HT.

Cette mesure, favorisant nettement nos produits, relancera l’économie de notre pays et permettra de retrouver une situation de plein emploi. Les pays à qui nous achetons ne pourront pas nous accuser de surtaxer leurs produits puisque le taux de TVA sera le même pour tous. Ils ne pourront donc pas prendre de mesures de rétorsion.

César Jules

(Extrait économique du livret "Le Viatique Citoyen")

 


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