TF1 licencierait-elle sous ordre, sous influence ou sur dénonciation du pouvoir ?

par Imhotep
vendredi 8 mai 2009

Voilà une nouvelle qui va inquiéter bien des paranoïaques, mais pas qu’eux, et déchaîner les passions. Quoi qu’il en soit cette histoire n’aura pas fini de faire parler d’elle.

Il est parfois inutile de s’étendre des lignes et des lignes, des paragraphes et des paragraphes. Il suffit de révéler un fait chacun étant assez grand - et même n’ayant qu’un cerveau et non six - pour comprendre le fait brut, l’analyser et en tirer des conclusions.
 
Les faits dénoncés en premier par Libération mais repris ici par les Izvestia pour clouer le bec des sarkolâtres : 
 
Un cadre de TF1 licencié pour avoir critiqué Hadopi
 
Le renvoi du responsable du pôle innovation web de la chaîne, suite à l’envoi d’un email personnel où il se disait hostile au projet de loi création et internet, a soulevé jeudi de vives réactions. Tf1 se justifie.
 
Licencié à cause d’Hadopi, avant même l’adoption du projet de loi et sans le moindre téléchargement illégal... Jérôme Bourreau-Gugghenheim, 31 ans, responsable du pôle innovation web de TF1 a été, selon le quotidien Libération, démis de ses fonctions au sein de la première chaîne pour avoir critiqué le texte Création et Internet, suite à une dénonciation du ministère de la Culture.
 
Le début de l’affaire remonte au 19 février. Ce jour-là, Jérôme Bourreau, qui habite le XVIIe arrondissement de Paris, rédige un mail personnel à sa députée, Françoise de Panafieu, pour lui adresser ses critiques envers le projet de loi contre le téléchargement illégal, parce que le web est son métier et sa passion, se défend-il dans les colonnes de Libération.
 
Un mois et demi plus tard, la réponse qu’il attend n’émane ni de sa députée, ni du ministère de la Culture : le 4 mars, celui qui est à l’origine de la dernière mouture du site internet de TF1 est convoqué par son supérieur, Arnaud Bosom, patron des activités numériques de la Une. « Là, il me lit le mail mot à mot, me dit qu’il ne peut pas laisser passer ça, que je n’ai pas le droit d’avoir cette opinion », raconte Jérôme Bourreau. Après un nouvel entretien, préalable à une sanction, l’intéressé reçoit une lettre de licenciement « pour divergence forte avec la stratégie » de TF1.
 
Les faits établis sont donc :
1- un cadre de TF1 spécialiste du WEB, donc compétent, écrit à titre personnel un e-mail à sa députée dénonçant le fameux Hadopi que l’union européenne vient de mettre à mal (incompétence du gouvernement). Cette élue est madame de Panafieu, éminente cadre (elle aussi) de l’United Money Profit.
2- ce cadre est convoqué par la direction et on lui lit son message mot pour mot, puis on finit par le licencier. Enfin, TF1 le licencie.
 
Qu’une entreprise licencie un de ses cadres pour un acte dans le cadre de ses fonctions pour une position publique et ferme allant au parfait encontre de la politique de la maison se justifie. En revanche un message privé à l’élu de sa circonscription n’est en aucun cas un acte public d’un membre de cette entreprise au nom de cette entreprise.
 
Les points que soulève ce fait qui n’est pas divers pour le licencié ni pour ceux qui en prennent connaissance sont les suivants :
A vous de vous faire une opinion. Ma religion est faite et ce n’est certainement pas le sarkolicisme.
 

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