Théorie du gender : ridicule ou dangereuse ?

par enmoderesistant
samedi 3 septembre 2011

Un nouveau débat pitoyable est en train d’envahir l’espace public. Une théorie fumeuse, hallucinante de bêtise et réfutée violement par tous les experts scientifiques des différentes disciplines concernées fait parler d’elle : la théorie du gender, ou théorie du genre.

La risible théorie du genre

Le principe de cette théorie est simple : l’homme et la femme sont des notions socialement construites et ne sont pas réels. Les différences physiques sont admises par cette drôle de vision de l’Homme (même les hippies soixante-huitards qui ont pondu cette farce sont bien obligés d’admettre que le sexe ne se décide pas après que le papa ait acheté une voiture ou une poupée) mais elles y sont relayées au plan secondaire.

Pourtant, à peu près n’importe quel sociologue ou psychologue admettra que les critères physiques d’un individu jouent un rôle essentiel dans la formation de son identité. En une phrase, la théorie du gendre perd alors tout son sens. Car même s’il n’existait pas de différence entre les hommes et les femmes, autre que physiques, à la base, de toute évidence le fait d’avoir un physique d’homme ou de femme conditionnerait la personnalité plus que n’importe que environnement social.

Encore une fois, l’observation de la Nature devrait suffire à remettre les pieds sur terre aux adeptes de la théorie du genre. Car les mâles et femelles de toute les espèces adoptent belle et bien des comportements différents. Gageons que l’environnement social du lapin, de la courgette, du chataigner et de presque toutes les espèces animales et végétales ne les conditionnent pas à s’enfermer dans la case de leur sexualité. Ils ne se posent pas toutes ces questions, ils sont mâles ou femelles et agissent en male ou femelles, point barre. Je ne crois pas que l’on peint aussi les chambres des lamas en bleu ou en rose…

Pour conclure de manière très terre à terre, les personnes qui ont des enfants ou qui connaissent des enfants savent très bien que dès le début et même dans les familles qui refusent de différencier les garçons et les filles (et oui, l’auteur de ce papier connaît des enfants dont les parents furent adeptes de la théorie du genre) les garçons et les filles se comportent de manière différente. On appelle ça l’altérité et c’est ça qui fait la richesse et la beauté de l’espèce humaine ainsi que de la faune et de la flore.

Mais soyons honnêtes, des fous aux croyances ubuesques ont toujours existé et existeront toujours. Le problème c’est que cette fois, les fous (ici on peut dire des pédagogues déconnectés de la réalité et complètement aveuglés par leur idéologie égalitariste qu’ils érigent en morale) ont réussi à faire entrer cette stupide théorie dans les manuels scolaires.
Théorie du genre à l’école = danger !!

Passons sur le fait que l’Education nationale a beaucoup de mal à inculquer des informations réelles dans le cerveau de nos enfants (combien ne savent même plus lire en entrant en sixième ?) et qu’il parait donc déjà dingue de vouloir leur apprendre descontre-vérités. Quelques brillants résistants parvenaient encore à apprendre les bases de la biologie (chromosome X ou Y qui différencie les genres dès la conception, par exemple) au lycée, il fallait sans doute les perturber définitivement…

Au-delà de ce bon sens pédagogique, le danger est plus important qu’il n’y parait. Car quand l’aveuglement idéologique confine au déni de réalité, les séquelles sont souvent violentes pour l’humanité (régimes totalitaires, obscurantisme religieux, scientisme amoral décrit par Aldous Huxley ou vanté par Raël…). Lorsque l’on apprend au nom d’une idéologie (ici, un égalitarisme et un relativisme poussés à outrance) des mensonges aux enfants, il s’agit d’un signe flagrant de totalitarisme.

Si la science nous permet de rigoler de la théorie du genre, l’Histoire nous apprend à nous en méfier.

C’est pourquoi, il faut soutenir toutes les pétitions et tous les opposants, non pas à cette théorie, mais à son introduction dans les manuels scolaires. Saluons au passage les deux figures de proues de ce combat que sont Eric Zemmour et Christine Boutin que je citerai pour finir tant ces mots pourraient être les miens :

« Je refuse que l’école devienne un lieu de propagande, où l’adolescent serait l’otage de préoccupations de groupes minoritaires en mal d’imposer une vision de la normalité que le peuple français ne partage pas. »


Lire l'article complet, et les commentaires