Theresa May ne va pas rester et Trump est un « dictateur potentiel », ou : quand George Soros se prend pour Nostradamus

par Clark Kent
mardi 24 janvier 2017

Qui est George Soros ?

Né György Schwartz en 1930 à Budapest, George Soros est un financier milliardaire américain de 87 ans. Il est connu pour ses activités de spéculation sur les devises (notamment la livre anglaise qu’il a mise à genoux en 1992) grâce auxquelles il a bâti une énorme fortune, et pour ses activités d’influence politique (en anglais : lobbying). Il a créé et préside « Soros Fund Management », basé à New York, qui gère un capital de 30 milliards de dollars pour lui, sa famille et ses fondations. Il a aussi fondé et préside l’Open Society Foundations (OSF), dont l’objectif est de promouvoir le « développement de sociétés démocratiques et ouvertes », quitte à en imposer le modèle aux peuples qui seraient réticents à accepter ses cadeaux.

 

Au « Forum Economique Mondial » de Davos, ce milliardaire avisé fervent soutien de l’U.E. et du clan Clinton vient de se livrer à de sombres prévisions sur les destinées du Brexit et a aussi déclaré que Donald Trump se préparait à une guerre commerciale qui mène à la catastrophe. Pour lui, Theresa May ne restera pas au pouvoir car le Brexit paralyse l’action de son gouvernement, et Donald Trump est un « dictateur en puissance » qui va « échouer ».

Soros a proféré un jugement sans appel sur « l'imposteur-escroc » se prépareà une guerre commerciale qui aura « un effet très important en Europe et dans d'autres parties du monde monde" : "L'aspirant-dictateur ... ne s'attendait pas à gagner, il a été surpris", a déclaré Soros à un auditoire de chefs d'entreprise et de journalistes à Davos. "Personnellement, je suis convaincu qu'il va échouer ... parce que les idées qui le guident sont intrinsèquement contradictoires ».

Soros a ajouté qu'il s'attendait à ce que les marchés financiers "réagissent mal" à l'incertitude générée par l'administration Trump.

Sur Theresa May et le Brexit, Soros-Nostradamus a prédit un bouleversement économique en Grande-Bretagne et des difficultés considérables pour parvenir à une rupture nette avec l'Union Européenne, ainsi que la nécessité pour le Royaume-Uni de rejoindre rapidement une union économique alternative une fois que le mandat issu du référendum de quitter l'UE aura été exécuté.

"À mon avis, il est peu probable que le Premier ministre May reste au pouvoir. Elle a déjà un cabinet très divisé, une très faible majorité au parlement, et je pense qu'elle ne durera pas. Pour l'instant, la population du Royaume-Uni sont est le déni. La situation économique actuelle n'est pas aussi mauvaise qu’on aurait pu le craindre et ils vivent dans l'espoir. Mais comme la monnaie se dévalue, et que l'inflation est la force motrice, cela conduira à la baisse des niveaux de vie. Cela va prendre un certain temps, mais un jour ils se rendront compte qu'ils gagnent moins que par le passé, parce que les salaires ne vont pas augmenter aussi vite que le coût de la vie. »

« Le divorce avec l’U.E. va prendre beaucoup de temps. Il est beaucoup plus difficile de divorcer que de se marier, donc je pense que le désir de rapprochement va se développer, et en théorie ou peut-être même en pratique, vous pourriez avoir une situation où la Grande-Bretagne quitte l’U.E. en 2019 ou 2020, pour respecter le résultat du référendum, mais les Britanniques pourraient partir un vendredi, mais revenir le week-end pour négocier un nouvel arrangement à mettre en place le lundi matin. »

Plus tôt, au cours du même forum, Madame May avait déclaré que la Grande-Bretagne avait voté avec "une détermination et une résolution tranquille" pour quitter l'UE mais qu’il était très important pour les intérêts de la Grande-Bretagne que l'Europe réussisse : "La Grande-Bretagne doit faire face à une période de changement important. Cela signifie que nous devons passer par une rude négociation et nous forger un nouveau rôle dans le monde. Cela implique d’accepter le fait que le chemin à parcourir soit parfois incertain, mais en étant convaincu qu'il mène vers un avenir meilleur pour les enfants et les petits-enfants de notre pays."

On dirait que la redistribution des cartes est en train de modifier la donne, et les élections en France vont sans doute porter un nouveau coup aux convictions de M. Soros. Il ne lui suffira peut-être pas de porter des anathèmes pour que l’histoire se plie à ses volontés.


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