« ... Torchés au papier de Hollande »
par loth
lundi 24 juin 2013
Lui, Président, la France changerait. Merkel serait ramené à la raison. La courbe du chômage s'inverserait dès la fin d'année 2013. Les syndicalistes poursuivis pour avoir combattu les licenciements seraient amnistiés. Les ouvriers de MITTAL ne seraient pas abandonnés comme son prédécesseur l'avait lâchement fait.
On allait voir un Président normal tout le contraire de Sarkozy, un responsable attentif au sort des français, attelé au redressement du pays ruiné par le fondé de pouvoir du CAC 4O, Sarkozy.
Un ans plus tard, de ces belles promesses, il n'en reste rien.
"... torches au papier de hollande" les travailleurs le seront à coup sûr par ce Président rond, débonnaire, notable apparatchik d’un parti qui n’a depuis son avènement cessé de trahir.
En moins d’un an, il a engagé l’armée au Mali, jeté de l’huile sur le feu du conflit syrien, fait allégea à Merkel puis à la troika de Bruxelle et signera l'accord transatlantique, véritable tsunami de la dérèglementation.
Quant à l'amnistie des syndicalistes, elle est restée lettre morte.
Devant MITTAL, il s'est honteusement couché saccageant la vie de milliers d'ouvriers sans autre forme de procés.
L’homme de la pluie (il réalise l’exploit de libérer les nuages lors de sa visite en Ethiopie) mais les "cordes" ce sont les français qui en font les frais.
Point n’est besoin d’être grand clerc pour voir que l’ANI est une loi fragilisant les travailleurs en faveur des patrons, que la réforme certaine des retraites paupérisera les plus pauvres et favorisera l’émergeance des fonds de pensions et à terme la disparition du régime de retraites par répartition instauré par un communiste A. CROIZAT en 1946.
Nombre des acquis du CNR dirigé par Jean Moulin sont liquidés : sacrifiés sur l’autel de veau d’or de l’Europe dont on sait qu’elle conduit à l’impasse.
Un individu qui a dirigé 10 ans durant l’un des partis les plus divisés, les plus poussiéreux voire corrompus (CAHUZAC, GUERINI, ANDRIEUX etc...) n’est certainement pas un saint. C’est pourquoi la résistance s’impose comme du temps de Jean Moulin et de De Gaulle qui surent dire non à la trahison de Pétain.
Disons non aux transferts de souveraineté source de régression sociale et du renforcement des mouvements fascistes.
NE LÂCHONS RIEN, sinon nous serons torchés au papier de Hollande comme le disait Léo Ferré...