Tricheurs, fraudeurs, menteurs ? La grande trumperie

par Clark Kent
vendredi 6 novembre 2020

 

Le spectacle des « dépouillements » des votes par correspondance américains aux élections présidentielles est symptomatique de la dérive covidienne : gants, masques, charlottes pour ouvrir les enveloppes avec autant de précautions que pour une manip de labo. Pour la prochaine élection, ils utiliseront peut-être des scaphandres autonomes et des robots télécommandés à bras télescopiques. En attendant, pour cette année, le cinéma se prolongera manifestement jusqu’au 8 décembre, date butoir après laquelle les « grands électeurs » devront trancher.

Mais, même si Biden semble mathématiquement devoir être le prochain président, avant de céder la place à sa colistière, les « Démocrates » seront confrontés à un sénat, une chambre des représentants et une cour suprême hostiles. Affrontements de rues et poursuites judiciaires se multiplieront, et la « trumperie » se renforcera. Tirer à la courte paille ou organiser un duel à l’ancienne donnerait lieu à moins de contestations, et le suspense durerait moins longtemps.

Ce qui est impressionnant depuis plusieurs scrutins, c’est la capacité toujours renouvelée des deux grands troupeaux à se rassembler pour produire un résultat bipolaire aussi précis dans leurs effectifs quasiment identiques !

Bon, il se pourrait que les services postaux découvrent un sac de bulletins oublié dans un centre de tri, mais ça ferait désordre.

En attendant, les adeptes de la « grande réinitialisation  » doivent se frotter les mains : le spectacle donné par les politiques laisse un tel goût amer dans la bouche que les dupes du système risquent d’être moins déçus par une gouvernance transnationale de banquiers, de « managers » de réseaux sociaux et de patrons de laboratoires pharmaceutiques.

 


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