Tsipras, Kammenos et... Cheminade ?

par Roosevelt_vs_Keynes
lundi 2 mars 2015

Il semblerait que Jacques Cheminade ne soit pas pour rien dans les orientations stratégiques que prend le Gouvernement Grec.

Le 27 mars 2013, le quotidien grec Hellada publiait une interview de Jacques Cheminade, où il est rappelé son combat pour Glass-Steagall, la séparation stricte et structurelle des banques, entre activités commerciales et de spéculation.

Décembre 2013. Panos Kammenos, dirigeant des Grecs Indépendants (AN.EL) et allié de Tsiras, se rend à Washington pour s'entretenir avec des membres du Congrès sur l’urgence de rétablir le Glass-Steagall. En collaboration avec le Comité d’action politique (LPAC) de l’économiste américain Lyndon LaRouche, il lance un appel à la mise en œuvre d’une séparation bancaire du type Glass-Steagall en Grèce, en Europe et aux Etats-Unis.

Les 18 et 19 octobre 2014, en Allemagne, le président des Grecs Indépendants, Membre du Parlement hellénique, intervient lors de la conférence internationale de l’Institut Schiller. Il y développe la nécessite pour la Grèce de bâtir la Paix en rejoignant la Nouvelle Route de la Soie lancée par l'Asie.

15 février 2015, l'oligarchie le reconnaît et s'affole dans la presse allemande : le Gouvernement grec écoute attentivement les conseils de l'Institut Schiller.

Emprunts toxiques

La décision prise par la Banque nationale suisse (BNS), le 15 janvier, d’abolir le cours plancher de la devise helvétique (1 euro = 1,20 franc suisse), fait exploser en France, après la première flambée en 2013, les taux d’intérêts des emprunts « toxiques » auxquelles des centaines de collectivités territoriales ont souscrit à partir de 2005.

Communes, villes, intercommunalités, départements, régions, mais aussi syndicats intercommunaux et hôpitaux se retrouvent ainsi, du jour au lendemain, dans l’impossibilité de pouvoir, en même temps, fonctionner normalement et honorer leurs engagements financiers. Sans intervention immédiate de l’État pour changer la donne, ils risquent soit d’être mis sous tutelle, soit de devoir cesser leurs activités.

Dès mars 2011, M. Cheminade avait mis en garde contre le danger des emprunts toxiques et le système financier actuel qui les engendre. Pour y faire face, il avait souligné l’impérative nécessité de « couper les banques en deux », tout en appelant à créer une Commission d’enquête sur les conditions dans lesquelles les dettes des collectivités ont été contractées.

M. Cheminade soutient les revendications du gouvernement Tsipras pour annuler une partie de la dette « toxique » de la Grèce. Mais il faut aller plus loin :

Mesures défensives :

Mesures offensives :

 


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