« Tu ne circonciras pas », le sens caché du Deuxième Commandement

par Michel Hervé Bertaux-Navoiseau
jeudi 4 février 2021

 

I - Grande preuve de l’identité d’Abraham et d'Akhenaton,

le Deuxième Commandement reprend mot pout mot

la révolution d’Akhenaton : monothéisme,

interdiction des idoles, des images et des mutilations sexuelles

 

 

“Les mutilations sexuelles féminines et masculines, le plus grand crime contre l'humanité.”

- “Ca, c'est bien vrai !” Alain de Mijolla (psychanalyste)

 

“Si Moïse fut un égyptien, s’il transmit sa religion aux Juifs, ce fut celle d’Akhenaton, la religion d’Aton.” Sigmund Freud[1]

 

 Ce chapitre et les trois suivants sont de pure exégèse mais faisons un bref retour historique. Semenkhkaré (et/ou Toutankhamon), pharaon de la restauration d’Amon, fut celui “qui n’avait point connu Joseph” (Exode 1 : 8). Aÿ fut le vizir à l’œuvre derrière lui (eux). Partisan d’Amon et des mutilations sexuelles, il fut le pire ennemi d’Akhenaton et des Hébreux. Il provoqua l’Exode et exigea sous peine de mort les circoncisions d’Abram et du fils de Moïse (Séthi 1er). Horemheb (Aaron), demi-frère de Moïse, le seconda et lui succéda. L’auteur du veau d’or continua en Égypte le retour au culte d’Amon et aux idoles (Exode 32). Mais il ne put empêcher son frère, général d'armée, de diriger les réfugiés à sa guise. “Dieu” des Dix Commandements, il accepta que le Second, comme nous allons le voir, officialise l’abolition de la circoncision chez les Hébreux. A sa mort, Moïse devint pharaon pour une brève période sous le nom de Ramsès 1er, fondant la dynastie ramesside.

 

 

 Le pacifisme de Moïse est fidèle à celui de son grand-père adoptif Akhenaton (Abraham) ; il préféra marcher quarante ans dans le désert plutôt que d’envahir la Palestine et écrit :

 

“La durée de notre voyage… avait été de 38 ans. A cette époque, toute la génération guerrière avait disparu…” Deutéronome 2 : 14

 

“Celui qui a les génitoires écrasées ou mutilées ne sera point admis dans l’assemblée du Seigneur.” Deutéronome 23 : 2

 

C'était la génération des circoncis polythéistes. Ces versets montrent que Moïse haïssait particulièrement la circoncision à cause de ses conséquences psychosociologiques. Instruit par le coup d'état contre Akhenaton et la tentative d'adoration du veau d'or, il n'accorde aucune confiance aux circoncis et leur refuse le droit de participer aux assemblées.

 

 La non-violence d'Akhenaton s’étendait à l’éducation des enfants. Élevé par une fille d’Akhenaton dans la religion abolitionniste des mutilations sexuel-les de son père, Moïse a échappé à la circoncision. Une rumeur court, fondée sur quelques versets apocryphes des Livres de l’Exode et du Lévitique, selon laquelle la circoncision ferait partie de la Loi de Moïse. Elle est colportée par les évangiles, le livre des Mormons et Freud dans les deux premiers chapitres de Moïse et le monothéisme. Mais le contraire est un fait historique (Josué 5 : 2-9). Le souvenir de la circoncision forcée de son fils (cf. chapitre VI) fut vivement présent dans l’esprit de l’auteur des Dix Commandements. Ce fut un père humilié, blessé dans la chair de sa chair et dans sa dignité, qui rédigea la première déclaration historique des devoirs et droits de la personne humaine, à valeur universelle, base de l’éthique élémentaire et des systèmes juridiques de toutes les démocraties(*). La Nouvelle Alliance respecte le corps humain et la vie : “Ne commet point d’homicide.” Nous allons voir que Deuxième Commandement (Exode 20 : 3-5) abolit la soumission de la personne humaine par la terreur de celui imposé à Abraham. Ce Commandement est la preuve archéologique-biblique que Moïse fut un fidèle d'Akhenaton. Comme lui, en effet, il commence par interdire le polythéisme et son culte des idoles et images :

 

Le dieu Amon-Min (Musée du Louvre)

“Tu n’auras point d’autre Dieu que moi. Tu ne te feras point d’idole, ni une image quelconque de ce qui est en haut dans le ciel ou en bas sur la terre, ou dans les eaux au-dessous de la terre...” 20 : 3-4

 

Ce précepte s’étend à l’idolâtrie du phallus et à son complément : les mutilations sexuelles. Expression d'un culte du phallus masculin assorti de la destruction du phallus féminin, elles modifient, “en bas sur la terre”, “l’image” du corps humain.

 

 Le verset 5 va beaucoup plus loin :

 

“Tu ne te prosterneras point devant elles, tu ne les adoreras point ; car moi, l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui poursuis le crime des pères sur (contre) les enfants jusqu'à la troisième et quatrième générations (ascendantes)...”

 

La conjonction “car” est capitale ; elle implique que “le crime des pères” viole l'interdit de la fabrication d’idoles et d’images. Mais, dans la culture égyptienne, quel peut être le crime commis par les pères qui modifie l'image de “ce qui est en bas sur la terre” et dont Dieu s'affirme jaloux sinon les mutilations sexuelles des enfants ? Les termes “sur les enfants” font donc partie de la périphrase. Sachant qu’il ne pouvait y avoir de doute sur son sens, Moïse l’a employée pour mettre l’emphase sur le fait que les mutilations sexuelles sont un crime. Elles sont donc ré-abolies ; le Dieu de Moïse n’est pas seulement jaloux des autres Dieux et de leurs représentations, il l’est aussi de toute altération du corps humain. Il interdit le sacrifice humain perpétré sur les enfants, sanglant hommage au polythéisme, aux divinités archaïques, telluriques, de fertilité et de procréation.

 

 Le Livre du Deutéronome, qui ne prescrit pas la circoncision, confirme :

 

“Tout ce que je vous prescris, observez-le exactement, sans y rien ajouter…” 13 : 1

 

 Mais les religieux s’appuient sur Exode 34 dont le caractère apocryphe est évident puisqu'il réécrit le verset 20 : 5 en le dénaturant (cf. le chapitre VI) pour ne tenir compte ni de l’ordre des termes ni de la formulation exacte : “le crime des pères sur les enfants”. Ils l'interprètent comme s'il disait : “qui poursuis sur les enfants…” soit “le crime du père” soit “les crimes des pères” et condamnait donc la criminalité banale. C’est absurde :

 

Premièrement, parce que si la phrase avait ce sens, elle aurait une de ces deux formulations,

 

Deuxièmement, le Sixième Commandement (“Ne commets point d’homicide.”) condamne déjà la criminalité ordinaire,

 

Troisièmement, on ne punit pas les enfants des criminels. Il serait aberrant qu’un commandement divin instaure une responsabilité familiale. Cela donnerait au terme jaloux le sens immodéré de soupçonneux jusqu’à l’injustice. Seuls des conservateurs paranoïaques ont pu concevoir une pareille idée contre laquelle Ézéchiel s’est insurgé :

 

“… le fils ne portera pas la faute du père, ni le père la faute du fils,…” 18 : 20

 

Quatrièmement, les rabbins ignorent le verset 20 : 22, tout proche :

 

“Si… tu m’ériges un autel de pierre, ne le bâtis pas en pierres de taille car en les touchant avec le fer, tu les as rendues profanes.”

 

Le fer profanerait la pierre mais pas le corps humain ? !

 

Cinquièmement, à la sortie d'Égypte, “le crime des pères sur les enfants” ne pouvait désigner que le crime banal commis par tous les Égyptiens sur leurs enfants : les mutilations sexuelles, excision et circoncision,

 

Enfin, plusieurs invraisemblances de l’interprétation orthodoxe donnent à penser qu’elle est inexacte :

 

- le Deuxième Commandement vient en second parce qu’une criminalité pédo-sexuelle de masse offense Dieu de façon particulièrement répréhensible. Stigmatisant les mutilations sexuelles comme crimes contre la création, il les punit de façon imprescriptible, recherchant les coupables dans toutes les générations encore en vie. La troisième et la quatrième sont tout simplement les grands-pères et les arrière-grands-pères. On ne voit pas pourquoi un Dieu courroucé contre la criminalité ordinaire au point de punir les descendants s’arrêterait précisément à la quatrième génération. Mais dans l’autre sens, la punition s’arrête naturellement aux arrière-grands-pères. Pour réprimer le plus grand et le plus banalisé des crimes contre l’humanité, le législateur de génie a inventé la notion d’im-prescriptibilité trois millénaires avant Nuremberg,

 

- Dieu ne peut être jaloux que de sa propre création ; l’homme ne peut la modifier sans usurper sa place. “Tu n’auras pas d’autre Dieu que moi.” implique “Tu ne t’érigeras pas en Dieu en altérant ma création.”,

 

- Dieu ne fait pas de discrimination entre les sexes ; il est impossible qu’il ait exclu les femmes en exigeant un signe d’alliance des seuls hommes,

 

- Abraham a aussi circoncis Ismaël et la circoncision ne donne pas plus de droit sur Canaan aux Juifs qu’aux Arabes,

 

- enfin, en réaffirmant l’abolition des mutilations sexuelles, Moïse sonne le glas de la terrible sanction de l’absence de circoncision : l’exclusion des intacts. Une appartenance fondée sur un signe particulier avait institué chez les “élus” la discrimination et la ségrégation. La “circoncision du cœur” les remplace.

 

 Notre lecture du Deuxième Commandement confirme notre interprétation de Genèse 15. En effet, ce faisceau d’erreurs, de négligences et de mensonges concordants masque la bonne interprétation pour dissimuler la condamnation des mutilations sexuelles par Abram et Moïse. Ce commandement aurait dû être : “Tu ne circonciras pas.”, sa falsification intellectuelle aurait été impossi-ble. La périphrase : “le crime des pères sur les enfants ” a permis aux partisans – et victimes – de la circoncision de le dénaturer par une interprétation sacrilège. Pour rétablir la circoncision, ses partisans ont tiré le texte dans un contresens invraisemblable. Ils ont introduit un improbable double sens pour cacher que ce crime était les mutilations sexuelles. Mais lorsqu’il dicte ses Commandements, l’Éternel ne s’amuse pas à des doubles sens. D’autant plus qu’ici au Sinaï, le contexte historique est l’abandon des mutilations sexuelles. Mais si les adeptes de la circoncision osèrent falsifier le sens du Deuxième Commandement pour les garçons, ils renoncèrent à la monstrueuse et souvent mortelle excision des filles.

 

 “Dieu” a changé d’avis entre l’Alliance avec Abraham et celle avec Moïse. En réalité, ce ne fut pas le même “Dieu”. La Quatrième Alliance abolit la loi imposée à Abraham parce que la loi ne peut pas parler contre la vie ; d’une part le prépuce est la propriété de la personne humaine et l’enfant est une personne humaine, d’autre part c’est un organe sexuel et la circoncision est une mutilation, pour trois raisons : la peau est un organe, le prépuce n'est pas une peau morte, ce n'est pas un inutile repli de peau mais un organe protecteur à double-face : peau à l'extérieur, muqueuse à l'intérieur. Sans cette lèvre particulièrement érogène, la muqueuse du gland se kératinise, devient une peau et perd de sa sensibilité. L’amour se fait muqueuse contre muqueuse, pour le plus grand plaisir des deux partenaires (les épouses des circoncis se plaignent souvent de l'irritation provoquée par un gland calleux). Contre l’Alliance par la soumission de Genèse 17, le libérateur des Hébreux instaura l’Alliance entre égaux du grand judaïsme, authentique et universel, qui abolit les mutilations sexuelles. Le Décalogue est la première déclaration historique des devoirs et droits de l’homme. Les Deuxième et Sixième Commandements décrètent le premier de ces droits, inaliénable et sacré : le droit au corps. C’est pourquoi, comme Abram en Genèse 15, Moïse scella la Quatrième Alliance en substituant un sacrifice animal au sacrifice humain des mutilations sexuelles :

 

“Ceci est le sang de l’Alliance que l’Éternel a conclue avec vous touchant toutes ces paroles.” Exode 24 : 8

 

 L’abolition des mutilations sexuelles féminines et masculine par Akhenaton narrée en Genèse 15 et le fait que le Deuxième Commandement de Ramsès 1er transcrit les réformes d’Akhenaton sont les grandes révélations de ce livre (la deuxième devrait faire les doutes soulevés par la première). Les deux pharaons se sont insurgés contre l’alliance des pères et des grands-pères contre les enfants. Nous mettons fin au mythe de l'inscription de la circoncision dans la Loi de Moïse. Selon Freud et quelques autres, il aurait été assassiné, vraisemblablement parce qu’il ne voulait pas envahir la Palestine. Moïse, Jésus, Rabin, les fanatiques Juifs assassinent leurs leaders pacifistes.

 

II - La version du Deuxième Commandement

dans le Livre du Deutéronome

confirme notre interprétation d'Exode 20 : 5

 

 

 Par comparaison avec Exode 20 : 5, le biffage des termes ici soulignés de la version du Deuxième Commandement du Livre du Deutéronome exclut explicitement les enfants de la colère divine :

 

“… je suis ton Dieu, Dieu jaloux, qui poursuis le crime des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération…” 5 : 9

 

Cela montre que la polémique sur la circoncision a commencé avant que Moïse ait brisé les Tables de la Loi. Il obtint de l'Éternel une réécriture de ce commandement qui interdit la fausse interprétation. Celle-ci trouve son paradigme en Exode 34.

 

III - Apocryphe, l’interprétation du Deuxième Commandement

par Exode 34 falsifie Exode 20 : 5

 

 

 Les adversaires de la circoncision ne désarmant pas, ses partisans recoururent à un stratagème. Le chapitre 34 du Livre de l’Exode donne un exemple rare de la Bible commentant et modifiant l’un de ses versets. Il réécrit et commente longuement le verset 5 du chapitre 20 comme s'il sa version faisait problème. Les versets 6-7 reprennent le Deuxième Commandement en le dénaturant par des nouveautés (soulignées), un changement dans l’ordre et la logique des idées, des substitutions, des suppressions et des contradictions :

 

“… ADONAI est l’Être éternel, tout puissant, clément, miséricordieux, tardif à la colère, plein de bienveillance et d’équité ; il conserve sa faveur à la millième génération ; il supporte le crime, la rébellion, la faute, mais il ne les absout point ; il poursuit le méfait des pères sur les enfants, sur les petits-enfants, jusqu’à la troisième et quatrième descendance.”

 

- Première altération, nous avons vu que le Deuxième Commandement se compose de deux parties avec un lien de cause à effet qui fait de la seconde : “le crime des pères”, une violation de la règle instituée par la première : l’interdit de la fabrication d’images. Exode 34 ignore cette relation pour se contenter de gloser improprement sur la seconde partie, sans toujours préciser pourquoi le “méfait” – cette fois-ci – des pères devrait rejaillir sur les enfants.

 

- Deuxième altération, l’image du Dieu seulement décrit comme jaloux en Exode 20 est totalement nouvelle et bien contradictoire ; il semble que, dans leur souci d’imposer leur interprétation, les rédacteurs d’Exode 34 se sont empêtrés dans leur commentaire ; il serait aberrant qu’un Dieu “clément, miséricordieux, tardif à la colère, plein de bienveillance et d’équité… (poursuive) le méfait des pères sur les enfants, sur les petits-enfants”. Ce serait lourdement injuste, comme l’a souligné Ézéchiel.

 

- Troisième altération, l’idée de jalousie est supprimée. Perspicaces, pour ne pas inquiéter le lecteur, les nouveaux rédacteurs la reprennent sept versets plus loin mais en la limitant, comme nous allons voir.

 

- Quatrième altération, le verset 7 dénature le verset 20 : 5 en trois endroits :

 

“… il supporte le crime, la rébellion, la faute, mais il ne les absout point ; il poursuit le méfait des pères sur les enfants, sur les petits-enfants, jusqu’à la troisième et quatrième descendance.”

 

. La notion de “méfait des pères”, dont la liste est énumérée : “le crime, la rébellion, la faute”, est substituée à celle de “crime des pères”. Élargissant et minimisant l’idée de crime, elle écarte l’idée d’un crime particulier, évidente en Exode 20 : 5. Il s’agit d’exclure la bonne interprétation.

. De plus et surtout, Exode 20 : 5 ne mentionnait pas les petits-enfants et parlait de “générations” et non de “descendance”. Cette addition et cette substitution ne permettent plus de considérer que le Deuxième Commandement interdit les mutilations sexuelles et punit les ascendants. Elles tranchent en faveur de l’inter-prétation orthodoxe d’une façon insistante et répétitive qui fait semblant de paraphraser le texte initial pour impressionner l’adversaire et tromper les faibles d’esprit.

 

- Cinquième altération, le verset 14 réintroduit l’idée d’un Dieu jaloux :

 

“… tu ne dois point te courber devant une divinité étrangère, parce que l’Éternel a nom JALOUX…”

 

C’est au sens de jaloux des autres Dieux, sans le deuxième motif de cette jalousie : celui de l’altération de la création par “le crime des pères sur les enfants”.

 

 Cela boucle la boucle ; tout ce qui, dans Exode 20 : 3-6, pouvait contredire l’interprétation orthodoxe est soit intellectuellement soit matériellement falsifié. Exode 34 est un commentaire apocryphe d’Exode 20, destiné à accréditer cette interprétation. Cela prouve que l’interprétation vraie (“Le stylet trompeur des scribes en a fait un mensonge !” Jérémie 8 : 8) prévalait avant la mort de Moïse. Exode 34 est le paradigme de la falsification du Deuxième Commandement opérée par les partisans de la circoncision. Exode 34 est une preuve éclatante de la justesse de notre interprétation d’Exode 20 : 5.

 Cette multiplication des réécritures du Deuxième Commandement témoigne de la vivacité de l’opposition entre partisans et adversaires de la circoncision. Elle montre que la première rédaction embarrassait fortement les premiers et atteste de la résistance que la remise en vigueur de la circoncision a rencontrée. D’ailleurs, comme l’indique la déclaration suivante de Saint Pierre, il semble que certaines familles continuèrent à respecter l’interdiction de la circoncision par Moïse :

 

“…d’anciens pharisiens devenus croyants intervinrent pour dire qu’il fallait circoncire les païens et leur enjoindre d’observer la loi de Moïse… Pierre se leva et dit : ‘… Pourquoi donc cherchez-vous à éprouver Dieu en voulant imposer aux disciples un joug que ni nos pères ni nous-mêmes n’avons pu porter ?’” Actes XV, 5-10

 

 L’interprétation judaïque du Deuxième Commandement est une falsification destinée à perpétuer la circoncision égyptienne à l’encontre de la religion hébraïque.

 


[1] Freud S. L’homme Moïse et la religion monothéiste. Paris : Gallimard ; 1986, p. 3.

(*) Moïse fut aussi le fondateur d’un des tout premiers systèmes juridictionnels à trois degrés (Exode 18 : 19-26). Cependant, les limites du leader charismatique qui d’un côté rassemblait son peuple pour lui réciter des poèmes, de l’autre n’hésitait pas à commettre le génocide des peuples qu’il rencontrait sur sa route, sont évidentes. En particulier, une loi formulée à la deuxième personne est celle d’un dictateur qui, s’affirmant Dieu, se réserve le droit de la violer.


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