Tueurs de flics

par politzer
mardi 11 mai 2021

Tueurs de flics

D’après Edgar faure, à qui le Président Giscard D’Estaing demandait son avis sur la peine de mort, seule cette issue serait absolument dissuasive. Le crime de sang ( avec viol et tortures notamment ) est relativement moins puni que d’autres atteintes à la personne. En s’inspirant de la politique de de tolérance zero (théorie de la vitre brisée « James Q. Wilson (1931-2012) » introduite à New York City qui a produit des effets remarquables sur la baisse de la délinquance, ne serait-il pas temps de l’appliquer, à titre provisoire, pour en mesurer les effets, dans certains cas, comme l'assassinat de fonctionnaires chargés de la sécurité et des missions de service public :

policiers, gendarmes, enseignants etc, ou de personnes vulnérables ; personnes âgées, handicapées, enfants, etc. Ce qui satisferait probablement les syndicats de policiers qui dénoncent souvent à juste titre, une magistrature « laxiste » qui ne leur rend pas suffisamment justice en cas de confrontation avec la délinquance.

Mais de son côté, le public souhaiterait que les syndicats de policiers dénoncent des violences inacceptables sur les citoyens dans les opérations de maintien de l'ordre qui laissent des blessés très graves y compris des morts. On a même entendu et vu en direct à la TV un flic se féliciter qu’un manifestant qui ramassait une grenade se soit fait arracher la main : « c'est bien fait pour sa gueule ! » a-t-il éructé ! Cet individu n'a évidemment rien à faire dans la Police.

 Enfin il faut relativiser, car les forces de police et de répression sont armées jusqu’aux dents et relativement protégées ( par l'institution) et par le public surtout en cas de légitime défense avérée ce qui est bien le minimum.

 Si on compare les pertes dans l'exercice de leur métier, la mortalité ouvrière est incomparablement supérieure dans les accidents du travail. Ce qui est exposé dans cet extrait d’un article du figaro  :

« Accidents du travail : plus de 500 Français meurent chaque année, qui sont-ils ?

Ils s’appelaient Hugo, Luc, Jérôme et Carlos. Ils avaient entre 22 et 52 ans et ont perdu la vie au travail. Au total, 551 Français sont morts dans un accident du travail en 2018, selon les chiffres dévoilés début décembre par l’Assurance-maladie (contre 530 en 2017). Ce chiffre est probablement bien supérieur car les données de l’Assurance-maladie concernent uniquement les salariés du secteur privé.

Au total, 651.103 accidents du travail ont été recensés en 2018, »

Le Figaro 23/12/19

 


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