Un Drapeau du déshonneur en plein Paris
par Jules Seyes
lundi 8 janvier 2024
Venues de la propagande Ukrainienne elle-même, les preuves du banderisme des kieviens nous sont désormais livrées en plein Paris.
Le déshonneur s'étale dans nos rues.
Voilà la propre propagande des Ukrainiens !
Observez bien la photo jointe :
Début de notre manifestation 🇺🇦🇪🇺 pour dire non à la venue des athlètes russes aux Jeux Olympiques, même sous le drapeau blanc !#ActForUkraine #ArmUkraineNow #Ukraine #Paris #MarchForUkraineInParis #russiaIsATeroristState #LUkraineVaGagner #UnionDesUkrainiensDeFrance pic.twitter.com/qzJTvy9LCO
— Kogutyak Volodymyr (@KogutyakV) January 6, 2024
Voyez-vous le drapeau rouge et noir ?
Celui de l’armée Insurrectionnelle ukrainienne1. Ces gens qui ont juré fidélité au troisième Reich et aidé ou organisé de nombreux massacres dont le tristement célèbre massacre de Babi-yar.
Certains de leurs partisans ont certes combattu les Allemands, mais pour l’essentiel, cette organisation a communié avec eux dans l’anti soviétisme et l’antisémitisme. Surtout, dans le massacre de civils sans défense.
Alors, certes, il s’agit d’histoire, mais le gouvernement ukrainien d’aujourd’hui a choisi de la revendiquer.
Imaginerions-nous une manifestation française avec le drapeau de la LVF ?
Ajoutez à cela le vétéran impénitent de la SS Galicie, division de la SS qui a été salué par Zelensky au parlement canadien.
Force est de constater que là où passe la propagande ukrainienne des fantômes d’un passé que l’on croyait révolu sortent de terre.
Cela n’étonnera que ceux qui n’ont pas voulu voir.
Dès le Maïdan, BHL a fait son discours devant une foule où ce drapeau flottait2.
Inutile d’en rajouter. Alors, certes, le nazisme est le symbole utilisé par les contre-cultures dans l’espace post soviétique. Les souffrances de la seconde guerre mondiale rendent ce phénomène innévitable.
Mais :
-
Le gouvernement russe, si il utilise des néo-nazis sans trop de regret (Morts ils le dérangent moins) ne leur permet pas de diffuser leurs symboles dans des manifestations publiques comme ici en plein paris.
-
Les Ukrainiens ont permis à ces gens de construire des unités militaires. Croix de bois, croix de fer, depuis ces formations ont été néttoyées. Pas en Russie !
-
Les Russes ne nomment pas des avenues du nom de collaborateurs de l’Allemagne Nazies. L’état ukrainien l’a fait pour la rue qui mène au lieu du massacre de Babi-Yar.
-
Quand bien même, il y aurait équivalence, j’aimerais rappeler que nous armons et finançons l’ukraine. Nous cautionnons donc son comportement, pas celui de la Russie. Nous devrons donc vivre avec les conséquences des crimes ukrainiens.
Et des crimes, il y en a !
Les Ukrainiens ont souvent bombardé les villes des régions séparatistes durant la période 2014-2022 et y ont causé de nombreux morts civils. L’intention était là, en lien avec ce fameux drapeau qui, en plein paris, nous deshonnore.
Si les attaques russes causent des morts civils, il est difficile de prouver une quelconque intention. Le travail de boucher de la Défense AA ukrainienne rends les pertes civiles inévitables, car les tirs d’interception ont trop souvent lieu au-dessus des zones urbaines.
Au contraire, sur le bombardement de Belgorod, la question reste ouverte, que visaient les Ukrainiens dans cette ville ? À eux de se justifier, en attendant les Russes les ont crucifiés au conseil de sécurité et les Tchèques, fournisseur de l’armement on préfère éviter l’algarade.
Combien de temps encore allons nous dilapider l’argent du contribuable français dans une guerre voulue par une faction américaine ? Ce soutien aide la minorité qui a pris l’Ukraine en otage et lui a imposé ses options contre les votes démocratiques exprimés en 2010 (Dernier scrutin où toute la population ukrainienne a participé). Ces gens conduisent, par haine des Russes leur pays à la ruine. Certes, mais nous n’avons rien à y gagner. Sauf le déshonneur d’avoir laissé flotter le drapeau banderiste en plein Paris.
NB : Je ne suis pas certain de la maniére dont Agora traitera les images, je vous prie donc de m'excuser si elles apparaissent mal.