Un Patronat offensif

par Libertad14
vendredi 19 février 2016

Par les temps qui courent, le patronat via le MEDEF accentue son offensive sur deux axes principaux.

1°) Pression contre le gouvernement

 2°) Intégration des jeunes qui se préparent à entrer sur le marché du travail.

 En pratiquant le chantage à l’emploi, les patrons tentent de tirer un maximum de fonds de l’Etat. Ils ont bien compris la faiblesse des politiciens, qui pratiquent l’attentisme et la figuration tout en évitant de remettre en cause ce système. Cela se traduit par un pacte de responsabilité apportant au patronat 40 milliards d’euros en échange de créations d’emplois. Déjà plus de la moitié de la prime a été versée et nous constatons toujours un déficit d’emplois, les suppressions étant plus importantes que les créations. Mais selon les représentants du patronat « s’ il n’y avait pas cette aide gouvernementale, les suppressions seraient plus importantes ». Quel culot ils ont !! Quand on sait que les fermetures d’entreprises ne sont dues uniquement qu’à une course effrénée au profit.

 Les délocalisations de la production sont le fruit non pas d’un manque de savoir faire de nos travailleur mais d’une volonté de trouver une main d’œuvre bon marché, libérée de contraintes sociales. Ils veulent économiser sur les salaires, sur les charges sociales, et sur les impôts. Ils ne ramèneront jamais les productions volontairement sacrifiées même si ils obtenaient le dégrèvement de toutes leurs charges. 

 Le but recherché par ces exploiteurs c’est le retour à l’esclavage, fabriquer au moindre coût sans charges sociales et avec des salaires minimum, augmentant encore plus leurs profits. L’exemple de l’UBER est éloquent : mettre en place une organisation de travailleurs libéraux qui supprimeront les intermédiaires, qui ne payera plus de redevances voire de charges aux organismes sociaux.

 A coup de forums, de publicités pour favoriser l’emploi surtout en direction de ces jeunes qui arrivent sur le marché du travail, le patronat vente les nouvelles filières pour l’avenir. Pourtant, pour travailler il faut que des emplois soient crées et ce n’est pas le cas.

 Leur démarche n’est qu’une illusion visant à intégrer ces jeunes dans leur système. Ils donnent des gages au gouvernement tentant de faire croire à leur bonne volonté alors que ce n’est qu’un somnifère pour racketter les fonds publics.

 La question qu’il faut poser : à quel moment les élus de la Nation ouvriront-ils les yeux et s’opposeront-ils à cette dictature patronale.


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