Une jeunesse en positif : Arthur Herpe, de l’Irak, à l’Ukraine et au Karabakh

par Alain Roumestand
mercredi 1er juin 2022

Arthur Herpe , de l'Irak et l'Ukraine à la Thaïlande en passant par le Karabakh et la Jordanie...

Chaque journaliste conscient devrait aujourd'hui consacrer à un jeune authentique et constructif un article pour sortir de la morosité ambiante. J'ai choisi Arthur Herpe représentatif, me semble-t-il, de cette jeunesse active qui s'engage, qui innove, qui crée, qui a soif de voir le monde, d'agir dans le monde et qui conduit tout simplement sa vie dans la collectivité humaine.

Photo de Grégory Herpe

20 ans, étudiant à l'Ecole hôtelière Vatel, mondialement connue ("j'ai choisi l'hôtellerie pour pouvoir voyager et créer des images et plus clairement vivre mes rêves, nous dit-il), Arthur Herpe a grandi à Perpignan, vécu aux Pays- Bas, en Belgique...

Il avoue une passion pour les voyages qui le font "se sentir réellement vivant". A commencer il y a quelques années par un tour d'Europe d'un mois et demi. Son rêve : "visiter tous les pays du monde, sans aucune exception malgré les coûts et les risques qu'il peut y avoir". Il a pour l'instant au compteur 36 pays dont l'Irak, l'Albanie, la Jordanie, l'Azerbaïdjan, l'Ukraine, la Thaïlande ne sont pas les moindres.

Il veut faire partager aux autres ses voyages et ses découvertes sur la route et pousser ses contemporains " à aller toujours plus loin, hors des destinations connues". Pour ce faire il partage ses voyages sur Instagram ( art_herpe) mêlant stories et publications. Sa chaîne YouTube (Arthur Herpe) complète sa communication.

Cette envie de découvrir, de voyager il la doit à ses parents, notamment à Grégory son père, photographe qui expose dans le monde entier :" mes parents ont toujours essayé de me faire voyager et cela a forcément eu un impact sur mes choix personnels et professionnels. Je pense avoir été plus ouvert d'esprit grâce à cela".

Il se projette dans un avenir plus ou moins proche dans la création possible d'une " agence de tour operator, avec des voyages pour des destinations peu communes mais magiques".

Ayant visité l'Ukraine en mai 2021, étant tombé amoureux de ce pays, après des rencontres d'hommes et de femmes qui l'ont accueilli à domicile il ne peut qu'être profondément attristé par la guerre actuelle et son cortège d'horreurs. Il a accueilli d'ailleurs chez lui une ukrainienne et son enfant de 6 ans, " qui ont vécu des choses horribles depuis février. L'enfant a dit qu'il pensait que l'Ukraine n'existerait plus".

Un voyage récent au Karabakh, région meurtrie par 2 guerres, lui a montré le désastre qu'est la guerre ("les horreurs de la guerre"). Visitant " le Karabakh, une région encore fermée au grand public, avec un très lourd passé", il a pu être au contact d' "un monde fait de maisons en ruines, d'obus, de tanks et aucune vie", un charnier découvert récemment, des démineurs, des familles de disparus des 2 guerres.

La reconstruction de la région est en marche, pour pouvoir recevoir les milliers d'habitants qui avaient fui les combats et faire repartir tout simplement la vie. "Le peuple a envie de repartir de l'avant, après des décennies sombres", "une population accueillante et curieuse, respectueuse des autres, une belle culture".

Bon vent pour la suite, Arthur Herpe !

(Les photos de l'article sont de Grégory Herpe)


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