Une « vision » de l’économie mondiale. Pourquoi le léger rebond des cours du pétrole depuis mars 2015 ?
par Hamed
jeudi 7 mai 2015
(15ème partie)
« Quel intérêt de taire la vérité sur les hausses et les baisses des cours pétroliers ? Un secret de polichinelle alors que ce pétrole, don du du ciel et malheur de tous les pays arabes, voit les grandes puissances s’entredéchirer pour s’en accaparer ? Non pour le consommer puisqu’il est un produit fossile libre à l’exportation mais au privilège monétaire exorbitant qu’il octroie à la puissance américaine qui l’utilise pour répercuter ses déficits sur les pays du reste du monde. Un privilège exorbitant déjà dénoncé par le président de Gaulle ». L'auteur
Dans un article d’AFP (1), « Coup de frein à Wall Street, effrayée par le déficit commercial et la hausse du pétrole », du 5 mai 2015, on y lit : « Wall Street a subi un coup de frein mardi, prise d'inquiétude devant un déficit commercial fortement creusé et des cours du pétrole en plein élan : le Dow Jones a perdu 0,79% et le Nasdaq 1,55%.
Selon des résultats définitifs à la clôture, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average a perdu 142,20 points à 17.928,20 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 77,60 points à 4.939,33 points. L'indice élargi S&P 500, sur lequel se basent beaucoup d'investisseurs, a reculé quant à lui de 1,18%, soit 25,03 points, à 2.089,46 points. »
- L’extrême complexité dans laquelle se trouve le monde
La première constatation que l’on peut faire est que la politique monétaire non seulement pose des problèmes sérieux à l’économie américaine et par ricochet à l’économie mondiale mais vient confirmer l’extrême prudence de la Réserve fédérale américaine (Fed) de reporter aux calendes grecques la hausse du taux d’intérêt court directeur. En effet, depuis octobre 2014, la Fed a mis fin à la politique d’assouplissement monétaire non conventionnel. Estimant que l’économie américaine se porte bien que confirme d’ailleurs le taux de chômage qui est de 5,5% (bien loin de son sommet de 10% après l’éclatement de la crise financière de 2008), la Banque centrale est en situation d’attente pour procéder pour la première fois à la remontée du taux d’intérêt depuis dix ans. La dernière hausse s’est produite le 30 juin 2004, faisant passer le taux de la Fed de 1% à 1,25% (+0,25 point).
De plus, ce taux directeur est resté au taux plancher de 0 à 0,25% depuis le 28 juin 2009 à aujourd’hui, soit plus de six ans. Et la Fed craint toujours de relever son taux d’intérêt directeur. Du jamais vu dans l’histoire économique contemporaine des États-Unis ! L’extrême complexité dans laquelle se trouve le monde nous fait dire que combien la superpuissance a une puissance militaire écrasante sur le reste du monde, elle reste aujourd’hui presque désarmée sur le plan économique face aux pays émergents.
En continuant la lecture (1) : « « Avec les données décevantes qu'on a vues depuis deux mois, on s'inquiète de plus en plus pour l'économie », a déclaré Michael James, chez Wedbush. Chroniquement déficitaire, le solde des échanges des États-Unis s'est établi en mars à 51,4 milliards de dollars, en données corrigées des variations saisonnières, soit une hausse de 43,1% par rapport à février.
Ce creusement brutal du déficit, tiré par une augmentation historique des importations (7,7%) alors que les exportations ont stagné (0,9%), a surpris les analystes, qui l'ont mis sur le compte du dollar fort. Surtout, il devrait conduire à réviser en baisse la croissance du Produit intérieur brut du premier trimestre, qui la semaine dernière s'était affichée à un déjà très décevant +0,2% dans une première estimation.
Facteur supplémentaire d'inquiétude pour le marché, selon M. James, le pétrole a repassé mardi à la hausse le seuil des 60 dollars le baril. « C'est très handicapant pour l'industrie des biens de consommation et les compagnies aériennes », a-t-il souligné.
« On commence à avoir peur du risque d'inflation » due à la hausse du coût de l'énergie, a commenté pour sa part Jack Ablin, chez BMO. »
Le souci des financiers américains est compréhensible et n’échappe pas aux banquiers centraux. L’Occident comme le reste du monde évolue dans un contexte économique international difficile où tous les coups sont permis.
- Les Banquiers centraux dépassés par les aléas des conjonctures économiques
Tout d’abord, la chute des valeurs boursières relève de la situation financière des États-Unis. Une situation financière marquée depuis la crise financière par une « boulimie financière » que les marchés américains ont des difficultés à réprimer. Cette boulimie qui exprime en réalité une fausse croissance économique nous fait penser « une économie américaine ressemblant à un homme qui se ratatine sous le poids d’un fardeau… mondial, et n’arrive à se maintenir que grâce à des béquilles… monétaires ».
Il y a dans cette image deux mots qui ont le même poids dans la définition de l’économie américaine. « Fardeau… mondial et béquilles… monétaires ». Si on enlève le fardeau mondial, on enlèverait aussitôt les béquilles monétaires. L’Amérique serait alors l’Amérique pour elle-même et non pour le monde.
Il ne faut pas avoir peur des mots ni de la vérité sur ce qui se passe dans le monde. Les États-Unis ont depuis les deux guerres mondiales une destinée universelle. A deux reprises, ils ont sauvé l’Occident. Aujourd’hui, de plus en plus désarmée face à la nouvelle architecture du monde – un monde désormais multipolaire – elle n’est de plus en plus qu’un élément de « ce grand corps qu’est l’économie mondiale » (2), même si elle reste encore le moteur principal de la machine économique du monde.
Précisément la crise de 2008 a révélé au grand jour les contradictions qui existent dans la distribution des richesses dans le monde. Contradictions qui continuent de produire des effets improvisés, créant presque de la « débrouille » dans les agissements des grands Banquiers centraux du monde. A défaut de politiques conventionnelles qui ne marchent plus, ils se sont rabattus sur des politiques non conventionnelles. Et il faut dire « par nécessité ».
Les Banquiers centraux qu’il s’agisse de Ben Bernanke, aujourd’hui débarqué et remplacé par Janet Yellen à la tête de la Fed depuis fin 2013 (prise de fonction en janvier 2014), ou de Mario Draghi qui a remplacé, en 2011, Jean-claude Trichet à la tête de la Banque centrale européenne, ou de Mark Carney, premier gouverneur non-anglais, d’origine canadienne, de la Banque d’Angleterre depuis 2013, ou de Haruhiko Kuroda, gouverneur de la Banque du Japon depuis 2013, ou de Zhou Xiaochinan, gouverneur de la Banque de Chine, depuis 2002, tous ces banquiers y compris ceux du FMI, de la BM savent et ne savent pas ce qui se passent dans la finance mondiale.
Et lorsque l’on dit qu’ils savent, cela signifie qu’ils sont bien au fait des blocages et ceux-ci sont très bien situés intrinsèquement, c’est-à-dire dans leur essence. Le problème qui se pose est qu’ils ne savent pas « comment les résoudre tant ils sont imbriqués ». Tant ils sont imbriqués dans des équations à n paramètres et à plusieurs inconnues. Et qu’il n’y a pas de concordance entre le nombre de paramètres qui obéissent aux aléas des conjonctures (comme depuis mars les déficits commerciaux américains se creusent et le pétrole rebondit) et les équations qui ne satisfassent au nombre d’inconnues. Et on sait que l’économie n’est pas une science exacte pour la simple raison que tant le paramètre que l’inconnue relève de la biologie humaine. Et c’est ce qui a fait défaut dans « la compréhension d’une économie mondiale en devenir » et engendré cette cacophonie mondiale sur le plan financier qui s’est traduite par une guerre silencieuse de monnaies.
On comprend aussi que la première réponse occidentale à la crise financière de 2008 a été la régulation monétaire du système financier occidental par le haut, c’est-à-dire des perfusions monétaires comme on l’a vu par les plans de sauvetage américains (Paulson…) et européens, et autres plans de relance qui ont suivi en 2009. Même la Chine s’impliqua par un plan de relance de 500 milliards de dollars.
Les systèmes bancaires dans le monde, en particulier en Europe et aux États-Unis ployaient sous le poids des dettes hypothécaires irrécouvrables (subprimes). Et cette réponse par le haut a non seulement été improvisée mais rendue nécessaire – l’homme ne commande pas son devenir ou plutôt n’a pas cherché à comprendre ce devenir.
- Le « surendettement », une épée de Damoclès suspendue sur l’économie occidentale
Cependant, le monde étant ce qu’il est, cette perfusion pendant de longues années a crée une addiction du système financier occidental aux perfusions monétaires. Le système financier occidental qui s’est habitué de plus en plus aux politiques d’assouplissement monétaire non conventionnel devenait de plus en plus accro à ces perfusions. Un peu comme un homme malade à qui on injecte du « sang monétaire » pour tenter de l’aider à se reprendre de sa faiblesse de plus en plus chronique. (2)
Le message que la FED, la BCE et les autres grandes Banques centrales du système financier mondial transmettaient était un peu ceci : « Ne vous inquiétez pas ! Nous sommes là, aux commandes, pour traiter et régler vos problèmes de financement ».
Dans ce déversement de liquidités pendant sept ans depuis 2007 jusqu’à la nomination d’une gouverneure femme à la tête de la Fed, Ben Bernanke n’a pas démenti sa renommée d’« Helicopter Ben » (déverser de l’argent depuis un hélicoptère), en référence à ses conclusions sur la crise de 1929. Evidemment, on ne peut critiquer « cette stratégie monétaire américaine qui a fait tâche d’huile sur l’Europe et les autres pays occidentaux » pour la simple raison qu’elle a été nécessaire. L’existant commande à l’existant, c’est-à-dire ce qui est commande à ce qui vient à être. Cet existant apparaît en postulat à un autre postulat identique puisqu’ils sont deux existants successifs liés par leur développement causal. L’un commande l’agir de l’autre comme l’avant-l’un a commandé l’un.
D’autre part, comme on l’a dit, la crise financière de 2008 a imposé une « stratégie monétaire non conventionnelle nécessaire » qui ne doit pas être comprise comme si cela avait été un choix pour l’Amérique. Puisque la crise financière de 2008 elle-même qui a existé a été imposée donc nécessaire. Par conséquent, ce qui est venu ensuite, l’Occident n’avait pas de choix. La stratégie qu’il a menée était simplement une nécessité, sans autre voie. Une stratégie qui s’est imposée d’elle-même, il fallait à tout prix du sang neuf pour réanimer ce grand corps qu’est l’économie mondiale. Donc nécessité rimait avec situation.
Mais le problème, c’est que cette stratégie combien même imposée ne peut durer indéfiniment. L’Amérique comme l’Europe et le Japon qui détiennent les monnaies internationales et de réserve du monde ne peuvent continuer à maintenir leurs économies avec le soutien de « béquilles monétaires » sans qu’elles n’apportassent de graves conséquences. Comme, par exemple, « le surendettement ». Et combien même celui-ci est libellé en monnaies occidentales qui limitent les risques, une menace pèserait toujours sur leurs économies si ce processus se perpétue et surtout si le surendettement engendre un autre processus qui annihilerait la prépondérance sur ce qui leur reste, la « domination monétaire ».
Il faut le dire, il existe aujourd’hui une sorte d’ « épée de Damoclès » invisible qui est suspendue sur l’économie occidentale.
- Les « béquilles monétaires de la Chine »
Qu’en est-il des « béquilles monétaires » en Chine. Il est évident qu’elles sont d’un autre type. Sur quoi se fondent-ils ? Tout d’abord la Chine a un avantage pratiquement unique au monde. D’abord le formidable réservoir humain transformable facilement en main d’œuvre qualifiée et laborieuse et surtout à bas coût. Une image un peu de la fable de La Fontaine « La cigale et la fourmi ». Et on devine qui sont la cigale et la fourmi. Pourtant cigale et fourmi se complètent quoi que dirait Jean de La Fontaine. L’humanité a besoin de cigales et de fourmis, elle est ainsi constituée. Il y a ceux qui consomment et ceux qui travaillent. Les rentiers et les travailleurs, une « loi de la nature ».
Pour se qui est des « béquilles monétaires », elles se fondent sur la « sous-évaluation du yuan chinois ». Et là aussi, on peut ajouter cette image humoristique, « sous-évaluer pour mieux dévaliser ». Là encore, la politique monétaire de la Banque de Chine s’assimile à la débrouille chinoise dans sa forme la plus atavique qu’il soit. C’est-à-dire la moins moderne, la plus mercantile qu’il soit. Et le problème est que la Chine ne peut rien contre la nécessité. Elle n’a pas le choix.
La vision de son gouverneur comme celle du comité monétaire (FOMC chinois) relève de leur droit souverain de sous-évaluer leur monnaie eu égard aux centaines de millions de chinois qui attendent d’être absorbés par le marché du travail. D’autre part du droit souverain des Américains et Européens qui ne tient qu’à eux de sous-évaluer. « Et le plus étrangement et invisiblement du monde, ils ne font que ça avec les politiques monétaires non conventionnelles. » Sauf que la sous-évaluation n’est pas visible puisque le processus de sous-évaluation s’opère de concert entre les quatre grandes Banques centrales occidentales. Tantôt le dollar se déprécie et l’euro, la livre sterling, le yen s’apprécient. Tantôt c’est l’inverse. Tantôt dans le désordre. Cependant il y a bien sous-évaluation et injections ex nihilo monétaires (3).
Cependant ce qui accorde la prééminence de la sous-évaluation de la monnaie chinoise sur les autres monnaies mondiales et donc une parité de combat inégalable dans le commerce international. Le premier, c’est son « ciblage ». Elle est ancrée sur la première monnaie du monde, le dollar. Le second, « le yuan n’est pas une monnaie librement convertible, elle ne fluctue pas sur les marchés monétaires ». Sa valeur est fixée sur un panier de monnaies occidentales par la Banque centrale de Chine de telle façon que la sous-évaluation par rapport au dollar lui donne toujours un avantage gagnant.
- Les raisons du léger rebond du cours du pétrole depuis mars 2015
Et là encore, c’est un secret de polichinelle même si les analystes occidentaux chevronnés taisent la chose. Le dollar a deux valeurs faciales. Une valeur faciale qui exprime son numéraire, c’est-dire son pouvoir d’achat, et l’autre valeur faciale qui n’y est pas imprimé mais « discrétionnairement est arrimé au pétrole ». En entente tacite totale avec les pays monarchiques arabes du Golfe.
Or, depuis l’été 2014, l’Amérique n’avait plus besoin d’un cours haussier des prix de pétrole, qui servaient de contreparties physiques aux émissions monétaires finançant les déficits courants ex nihilo. Les quantitative easing tiraient à leurs fins. Les derniers 10 milliards de dollars que devaient réduire mensuellement le QE3 prirent fin en octobre 2014. Il faut rappeler que, dans le cadre du QE3, la Fed américaine injectait mensuellement 85 milliards de dollars sur le marché financier depuis septembre 2012.
Sept années de politique monétaire fortement expansive ont progressivement fait entrer l’Amérique dans la croissance. Avec de bons résultats, tel le taux de chômage de son sommet à 10% en 2009, il a été rabaissé aujourd’hui à 5,5%. Des entreprises plus compétitives et une consommation soutenue. La fin des opérations militaires au Moyen-Orient, la réduction des importations pétrolières depuis l’exploitation des gisements de pétrole de schiste et de gaz de schiste ont fortement concouru à baisser les déficits commerciaux avec les pays du reste du monde. Ce qui explique la fin des quantitative easing en 2014 qui est allé progressivement avec l’abaissement des cours pétroliers.
Evidemment, entre plans opérés par la Réserve fédérale américaine et la réalité, il y a toute une distance difficile à écourter. Si les plans d’assouplissement quantitatifs mis en place par la Fed et ont permis de sortir l’Amérique de la crise, il reste que tout n’est pas réglé. Le système reste toujours fragile et l’Amérique n’a dû sa sortie de crise que grâce à ces plans d’assouplissement monétaires. « Le mal, en réalité, n’a pas été expurgé du système financier mondial » où l’Amérique y joue un rôle central.
Par conséquent, ce qui se passe en ce début d’année 2015, et surtout depuis mars 2015, qui a vu les déficits américain battre un record – il a atteint son niveau le plus élevé depuis plus de six ans – les importations ayant fortement augmenté surtout avec un dollar fort, ce qui devait entraîner une contraction du PIB, il était tout à fait normal aux autorités monétaires « d’appuyer sur la planche à billet » pour financer ce déficit inattendu. Et pour qu’il n’y ait pas d’inflation, il était rendu nécessaire d’augmenter les contreparties physiques traditionnelles, c’est-à-dire le léger rebond des prix du pétrole, en l’agençant avec une légère hausse de l’euro. (3)
Plus d’émissions de dollars sur les marchés, plus s’apprécie l’euro. Et c’est valable pour les autres monnaies internationales.
Comme on l’a dit, la réalité ne peut coïncider totalement avec les plans étasuniens, européens et japonais. Les rebonds des cours pétroliers existeront et seront nécessaires pour les pays en développement – plus de 3 milliards d’êtres humains – qui, en contribuant à l’absorption, stabiliseront l’économie mondiale. Sans leur absorption, la machine économique mondiale se gripperait. Et combien même la stratégie non criée sur les toits américaine et européenne chercherait à se débarrasser du moins en partie de cette épée de Damoclès qui pèse sur leurs économies.
S’il convient de saluer la Fed et toutes les Banques centrales qui ont su innover aux moments des plus difficiles de la crise, force de dire que tout n’est pas terminé. On peut même dire que tout commence aujourd’hui. Le monde n’est pas à la veille d’une crise mondiale, ou à toute autre crise. Même la crise de 1929 est dépassée et n’a plus droit de cité, elle fait partie de l’histoire du XXe siècle.
Les crises d’aujourd’hui sont d’un tout autre genre. Ce sont les « crises de structure, d’architecture du monde ». La nouvelle architecture du monde est en marche. Les monnaies comme les marchés financiers, les transactions internationales, ne sont que des moyens, des leviers pour ainsi dire, pour faire aboutir le monde en un autre monde. Et c’est ce qui n’est pas compris, que les Banquiers centraux savent sans savoir réellement ce qu’ils croient innover. Tout ce qu’on peut dire, c’est que cette innovation est inscrite dans une économie mondiale en devenir. Dans ses gènes, faut-il préciser.
Il faut visiter l’Europe, l’Amérique du Nord et du Sud, la Russie, l’Asie avec de nouveaux yeux pour comprendre que l’humanité est en mutation. Et une économie mondiale en devenir est une humanité, une Terre en devenir. »
Medjdoub Hamed
Auteur et chercheur spécialisé en Economie mondiale,
Relations internationales et Prospective
www.sens-du-monde.com
Note :
1. « Coup de frein à Wall Street, effrayé par le déficit commercial et la hausse du pétrole », AFP, 4 mai 2015. Site : http://fr.finance.yahoo.com
2. « L’Occident, le « dindon de la farce monétaire » ? L’explication par analogie avec la biologie humaine » (14ème partie), par Medjdoub Hamed, le 30 avril 2015. www.lequotidien-oran.com, www.agoravox.fr, www.sens-du-monde.com,
3. « Les États-Unis et l’Europe cherchent-ils à imposer une austérité au monde ? Un processus de guerre monétaire en marche entre les puissances ? » (12ème partie), par Medjdoub Hamed, le 8 avril 2015. www.lequotidien-oran.com, www.agoravox.fr, www.sens-du-monde.com