Vaccinations : Contre-vérités institutionnelles. A force d’être répété, un mensonge devient vérité
par VERCOUTERE
mercredi 2 janvier 2013
Les français sont convaincus, comme les autorités sanitaires, que « c'est grâce à l'obligation de la vaccination antivariolique qu'a pu être obtenue l'éradication mondiale » de la variole (Réponse du gouvernement publiée au JO le 11/06/2001, page : 3425).
S’appuyant sur l’éradication de ce terrible fléau par la mondialisation de cette vaccination, l’OMS lança, dès 1974, le Programme Elargi de Vaccination (PEV) contre diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite, rougeole et tuberculose.
Or, ce vaccin de référence – contre la variole - ne résiste pas à l’examen rigoureux de l’impact de la vaccination de masse sur l’évolution de la variole dont la disparition n’a, en réalité, rien à voir avec les campagnes de vaccination.
- Ainsi, au début du XXe siècle, la mortalité par variole atteignait 10% de la population des Philippines. Prenant possession de cet archipel en 1905, les Etats-Unis décidèrent de lancer une vaste campagne de vaccination. Une épidémie décima plus de 400 000 habitants, soit 25 % de la population. Alors qu'en 1916, 95% de la population était vaccinée, une épidémie toucha 200 000 personnes en 1919, provoquant la mort de 60 000 personnes. Dans l'île de Mindanao, dont les habitants avaient refusé pour des raisons religieuses toute vaccination, on constata seulement 11% de personnes touchées par l'épidémie, tandis qu'à Manille, où tout le monde était vacciné, 64% de la population contracta la variole !
- La dernière campagne mondiale, lancée en 1962 fut catastrophique, des épidémies se déclarant chez des populations vaccinées à 95%, notamment en Inde et au Brésil.
- En France, en 1954, un militaire, ayant eu son dernier rappel vaccinal 4 semaines auparavant, contamina son fils à Vannes en revenant d’Indochine. N’imaginant pas la possibilité d’une variole, l’enfant fut hospitalisé dans une salle commune pour enfants. 67 personnes furent contaminées dont 15 enfants et 3 adultes non vaccinés. On déplora 14 morts tous vaccinés dont deux membres de l’hôpital qui s’étaient fait revaccinés à l’annonce de la maladie (Cf, étude de Guennebaud, site de LNPLV).
- En 1978 à Birmingham, survint le dernier cas de variole au monde : une journaliste fut contaminée en visitant un laboratoire de l’armée. Elle rencontra pour son travail des centaines de personnes, aucune ne contracta la variole.
Dès novembre 1972, l’OMS conseilla d’abandonner la vaccination de masse au profit d’une stratégie de « surveillance-endiguement » puisque « même dans la population vaccinée à 90% on pouvait assister à des flambées épidémiques ». Le docteur Henderson, chef de service de l’éradication de la variole à l’OMS, constata qu’avec cette nouvelle approche « on parvenait à faire complètement échec à la transmission, même lorsque l’incidence variolique était élevée et les taux d’immunisation très faibles. »
Fort logiquement, l’OMS publia, en septembre 1971, les conclusions de sa sous-commission qui « a exprimé à l’unanimité l’opinion que la vaccination contre la variole ne devrait pas être recommandée comme procédé de routine dans la première enfance, étant donné que le nombre de complications graves pouvant survenir pendant cette période est hors de proportion avec le risque de complications entraînées par la variole elle-même. ».
La France continua d’imposer pourtant cette vaccination de routine chez tous les nourrissons jusqu’en 1982, provoquant ainsi pendant 10 ans, 350 à 450 encéphalites mortelles chaque année…
Dr Marc VERCOUTERE
cri-vie@neuf.fr