Valérie Trierweiler : « Je ne me tairai plus »... Aïe !

par gruni
lundi 25 novembre 2013

Danielle Mitterrand ne voulait pas être une "potiche" et ses déclarations ont plus d'une fois embarrassé son président de mari, voilà déjà un point commun avec Valérie Trierweiler, ambassadrice de "France Libertés" fondée par Mme Mitterrand. Une autre qualité réciproque et le caractère bien trempé des deux femmes, cette comparaison pouvant-être diversement appréciée. Vendredi, lors de la remise du prix de la fondation Danielle Mitterrand à l'association colombienne "la messa interbarrial de desconectados" la poupée de cire de François Hollande a exprimé sa volonté de sortir de la prudente réserve observée depuis un certain temps. Valérie Trierweiler va de nouveau retrouver sa voix et son clavier... Aïe ! 

Rassurez-vous, comme vous le savez Madame Trierweiler n'occupe aucune fonction officielle même si comme d'autres elle profite d'un bureau à l'Elysée. Rien de grave ne devrait donc en principe nous arriver, mais le discours prononcé à l'occasion de la remise du prix Danielle Mitterrand marque une rupture avec un récent passé où elle s'était effacée après une série de polémiques qui avaient froissé son image.

Dorénavant c'est décidé, la journaliste de Match prendra la femme de François Mitterrand comme modèle, car selon Valérie Trierweiler : -

"Danielle Mitterand ne prenait pas la pose, elle prenait des positions courageuses. Elle était une première dame qui refusait la soumission, elle n'était guidée que par le désir de justice et de liberté. Elle ne se laissait pas bâillonner. Elle n'avait pas peur du mot politique".

Voila une déclaration qui tout en dressant un portrait élogieux d'une femme qui lorsque Mitterrand était au pouvoir ne faisait pas l'unanimité même à gauche, ressemble fort à ce qui pourrait-être un programme électoral ou pour le moins des résolutions qui laissent entrevoir un changement radical d'attitude, car Triewveiler n'est candidate à aucune élection. Alors que veut-elle conquérir, le coeur des Français, le challenge n'est pas gagnée voire irréalisable tellement l'impopularité de son concubin va grandissante. Aurait-elle un irrépressible besoin d'exister.

Valérie Trierweiler en a-t-elle assez de ce second rôle de maîtresse de maison qu'elle tient avec une certaine élégance lorsque Hollande reçoit des invités de marque à l'Elysée ou d'accompagnatrice lors des déplacements du chef de L'Etat. "Je ne me tairai plus dit-elle" bigre ça va chauffer sur Tweeter !

Danielle Mitterrand était une femme de gauche, résistante pendant la guerre et Valérie Trierweiler le sait. Elle qui se dit également de gauche, elle qui est une femme instruite et cultivée ne peut ignorer qu'il existe plusieurs gauches, la révolutionnaire et puis l'autre ou plutôt les autres. Celle qui tient une arme factice à la main, ou celle qui braille sur les plateaux télé, et puis celle qui a dérapé vers le centre et qui n'est plus qu'une pseudo-gauche. Terminée l'époque ou Danielle et Morland jouaient les amoureux pour fuir les allemands, c'est toujours la guerre mais pas la même. Qui peut penser que Valérie Trierweiler attend secrètement le grand soir. Comment dans sa pensée intime cette femme pourrait-elle imaginer le jour où les gauches régleront leurs comptes dans la rue avant de s'occuper des réactionnaires qui n'auront pas encore pris la fuite vers un monde moins rouge.

D'ailleurs Danielle Mitterrand malgré son soutient à Fidel Castro a-t-elle jamais souhaité la révolution. Malgré ses divergences elle soutenait quand même son mari infidèle et exprimait sa différence lorsqu'elle n'était d'accord. Après elle menait sa vie de femme comme elle l'entendait. Un jour à un journaliste qui lui demandait son avis sur les anciennes premières dames, elle refusa de porter un jugement et répondit simplement qu'elles avaient toutes un caractère différent. 

Dommage, on ne saura jamais si Danielle Mitterrand aurait apprécié d'être un exemple pour Valérie Trierweiler et si par solidarité féminine elle aurait conseillé à la compagne de l'actuel président de ne pas se soucier du qu'on dira-t-on et de s'exprimer. Aïe !


Lire l'article complet, et les commentaires