Violences à Brest, le « Far West » à la française ?

par Beauceron
mercredi 15 juillet 2015

La scène s'est déroulée le 4 juillet dernier. Une brave nana de seize ans qui ne demandait rien à personne se balade avec son petit frère de trois ans, en plein centre-ville de Brest (29). Deux voyous en scooter l'abordent, l'insultent puis la dérouillent. Le bilan, vous pouvez le constater sur la photo issu de facebook, en illustration.

A l'ère des voitures brûlées, des trafics et des incivilités en tout genre issus de "jeunes individus" qui se fichent des valeurs de la république comme de celles de la civilisation, on peut se demander jusqu'à quand nous tolérerons ce climat de violence digne d'un pays du quart-monde, en plein coeur de nos cités. 

La première des libertés est la tranquilité. Il n'y a pas de démocratie, d'état de droit, sans sécurité publique. Il ne faut pas inverser le vocabulaire ; la loi du plus fort, c'est la tyrannie, en l'occurence celle des caids, qui profitent des dérives de nos droits de l'homme, pour imposer leur loi, au détriment de celle du code pénal...

Les éternels anciens combattants de mai 68, les libéraux-libertaires et autres bobos en tous genres vont encore nous seriner leur axiome de l'excuse sociale, les discriminations et autres fadaises... on voit pourtant mal en quoi ces gamins fringués de vêtements sports de marque et circulant en Golf GTI quand ils délaissent leur scooter seraient des victimes sociales ? Qu'en penseraient nos grands-parents qui vivaient avec trois francs six sous dans leur campagne, où ils retournaient la terre douze heures par jour pour survivre ? 

Non, il n'y a pas de progrès social, de croissance économique et d'amélioration du niveau de vie sans sécurité. Quand à la mixité sociale, qui a envie d'accueillir dans son quartier les bourreaux d'Amandine, la gamine de la photo ?

Assez d'hypocrisie. Laissons les querelles partisanes de côté et appelons au consensus pour rétablir l'état de droit. Soutenons nos policiers au lieu de les railler. Libérons nos magistrats de l'emprise du syndicat de la magistrature, pour qui les honnêtes gens sont des c... (souvenez-vous de l'affaire du mur).

Brest, autrement port paisible de l'ouest lointain, est aujourd'hui livrée à la guerre des bandes et aux exactions des voyous d'après de nombreux témoignages. Des pétitions circulent sur les réseaux sociaux. Le maire de la commune, PS comme il se doit, s'en lave les mains, et viendra pleurer des larmes de crocodiles quand le FN sera aux portes de sa mairie... la routine en France, de nos jours.

Ce sont les plus faibles et les plus humbles qui souffrent en premier de la loi des racailles. Avant de crier au "fascisme" et autres douceurs quand on aborde le sujet génant de la délinquance, c'est ce qu'il faut avoir en premier à l'esprit. Or, quel est l'intérêt d'un engagement politique au service du plus grand nombre si on ignore cela ?


Lire l'article complet, et les commentaires