Violences Policières : les CRS tabassent un étudiant noir au Lycée Bergson !

par blogcpolitic
vendredi 25 mars 2016

Non contents d’avoir frappés des étudiantes et étudiants désarmés à Tolbiac, le 17 mars dernier, les CRS ont recommencé leur infamie en s’en prenant violemment à un manifestant noir, près du lycée parisien Bergson, aujourd’hui même.

Fait aggravant, l’acte raciste semble une évidence… le tout en pleine semaine contre la violence et le racisme #TousContreLaHaine (preuve que cette opération à 3 millions d’euros n’est que propagande)

 

Voilà le travail des CRS :

Rappelons que le 8 janvier dernier, les journaux titraient le vote FN explosait chez les policiers. Une bavure policière odieuse qui ne fait que confirmer les études.

Plutôt que de défendre les biens de la République, de protéger les personnes, leur mission première, les CRS se défoulent une fois de plus sur les manifestants au mépris de la morale et de la loi.

Certes une enquête de l’IGPN, la police des polices, a été ouverte suite à la vidéo et aux plaintes déposées, mais rien n’est moins sûre quant aux conclusions de l’enquête et au verdict final.

Car il n’est pas inutile de rappeler qu’à l’instar des USA, certes dans une moindre mesure, un policier français peut encore tirer dans le dos et s’en sortir avec une relaxe.

Ainsi tout en étant hors état de légitime défense, un policier a été acquitté le 15 janvier dernier. Certes la victime était connue des services de police, braqueur récidiviste, mais un tel casier ne justifie pas pour autant la peine de mort.

Devant le tabassage en règle de cet étudiant noir, la démission du ministre de l’intérieur serait donc justifiée, soit par non-maitrise de ses troupes, soit pour avoir donné des directives de fermeté à l’encontre des étudiants.

Des manifestations aux attentats….
En Belgique, devant l’atrocité des récents événements, les ministres belges de l’intérieur et de la défense ont, eux, symboliquement présenté leur démission, démission ayant été refusées.
Quel regret que Messieurs Cazeneuve, Le Drian et Valls n’aient pas proposé leur démission, de part les erreurs consternantes commises durant les attentats du 13 novembre en Seine Saint Denis et au Bataclan. Il est vrai qu’il est plus facile de tabasser des étudiantes plutôt que de traquer ou tuer des terroristes armés.
Ainsi, pour rappel, le 13 novembre dernier, les terroristes ont pu s’adonner à leur délire durant 20 minutes sans rencontrer la moindre opposition armée… tout cela en plein plan Vigipirate. 400 coups de feu et… personne pour défendre le peuple ! Que faisaient les forces de l’ordre ? Où est-elles déployés ?

Pire les militaires de l’opération Sentinelle n’ont pas reçu d’ordre d’intervenir alors même que l’assaut des terroristes était en cours au Bataclan !
LCP, la chaine parlementaire, a ainsi diffusé hier, l’audition de Jean-Luc Taltavull, le secrétaire général adjoint du syndicat des commissaires de la police nationale, une audition effarante :

Il y avait des gens de Sentinelle à proximité du Bataclan. Un gradé de la BAC (Brigade Anti-Criminalité) se trouve près d’une porte de secours et dit aux militaires : ‘Allez ! On y va !’ (…) Le détachement Sentinelle a dit : ‘Non, j’ai pas d’ordres pour bouger.’ Alors [le policier] lui dit : ‘Alors passe moi ton Famas !’

Vidéo de l’audition en ligne sur LCP.fr

Macabre bilan et arrogance
Le 13 novembre dernier, 130 innocents sont morts au Bataclan à cause de la folie humaine mais aussi par l’incompétence des hautes sphères de l’Etat en charge de la protection des populations qui n’ont pas su, manifestement, définir correctement les rôles entre policiers et militaires.
Ce 21 mars, 31 morts et 600 blessés à Bruxelles, alors que la France n’a aucune leçon à donner à d’autres pays pour sa gestion de la lutte contre le terrorisme, Michel Sapin, ministre des Finances fantoche, s’est permis de critiquer les autorités belges qui auraient « peut-être » pêché par « naïveté ». Ajoutant à la bêtise, l’arrogance française, Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l’Assemblée Nationale a osé une récupération politique abjecte, quelques minutes après l’explosion de la première bombe dans l’aéroport belge.

« Attentats terroristes et protection de notre pays, la droite sénatoriale qui bloque la révision constitutionnelle est irresponsable »

Démissions !
Devant une telle incompétence criminelle, doublée d’une arrogance sans limite, et ce dans le contexte de crise politique et sociale actuelle, on ne peut que demander la démission de ce gouvernement et comme celle du président de la République et la tenue d’élections anticipées. Les sans-dents, trahis par un pouvoir fasciste et incapable, sont à bout, leurs libertés comme leurs vies étant en danger.

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